J'espère que ce chapitre vous plaira , n'hésiter pas à commenter mes cerises :)
Bonne lecture **Des toiles d'araignées arpentaient les fenêtres, des souris logeaient dans un recoin de la pièce. La poussière demeurait la propriétaire de cet endroit. Ysalis, effrayée, s'enfonça comme elle le put sur ce matelas insalubre.
Qui avait bien pu l'enlever, elle ne put s'empêcher de se demander ?
N'ayant pas la moindre idée d'où elle se trouvait, celle-ci espérait qu'un témoin ou encore sa meilleure amie ait pu remarquer sa disparition.Andrei, est-ce qu'il s'inquiétait pour elle ?
Après quelques secondes, la porte s'ouvrit sur un homme masqué qui sans attendre lui avait lancé un seau d'eau glacé au visage.
Son corps se frigorifia instantanément.
Toute tremblante, la jeune femme parvint à articuler ceci :
– Qu'est-ce que vous me voulez ?
Un rire des plus mesquins fut sa réponse. Ysalis entendait d'autres voix. La peur aux tripes, elle réalisa qu'elle ne possédait rien pour se défendre.
L'individu repartit en prenant bien soin de la barricader.
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Le désordre qui régnait dans sa villa restait intraduisible, Ysalis, enlevée, impossible. L'équipe chargée pour la surveiller a tout fait foirer. Heureusement, leurs cadavres trainaient à ses pieds comme des serviteurs agenouillés devant leur maître.Absolument, personne nullement capable de dépeindre son désespoir.
Dimitri, son informaticien, lui annonça une bonne nouvelle.
Tous ses confrères l'accompagnaient, aucun mot ne fut prononcé sachant l'urgence de la situation.– Nous sommes tous avec toi, quiconque osera lever le doigt sur elle crèvera sans une once de compassion, susurra Christian.
Il ne répondit pas, mais son regard exprimait l'essentiel.
-2761 Geary blvd CA, 94118 San Francisco, É.U, écrivit Dimitri sur un bout de papier.
La personne souffrirait le martyre pour cet acte odieux et irréfléchi.
Le téléphone d'Andrei sonna et il décrocha sans se préoccuper de qui c'était.
– Allo
– Très cher Boskov, comment te portes-tu ?
Le sang d'Andrei se figea.
– Balboa, qu'est-ce que tu me veux ?
– Je veux que toi et moi nous fassions une lutte clandestine, celui qui gagne repart en vie.
Balboa riait cyniquement.
– Tu sais bien que j'ai un sponsor, je ne fais pas dans les combats illégaux.
– Depuis quand tu es réglo, hein, Boskov, tu ne me la fais pas à moi ou ta rousse succombera sous mes poings.
– C'est toi qui l'as enlevé ?
– Oui, soit tu fais ce...
– Très bien, c'est où tu veux. Si je vois ne serait-ce qu'une marque sur sa peau, je te donne à manger aux chiens, c'est clair.
– C'est facile de négocier avec toi. Ta petite protégée va bien. Je sais que tu es en route pour venir la chercher, dans ce cas je t'attends de pied ferme.
Il raccrocha.
Son calme manqua à l'appel alors, il cassa la vitre de la voiture avec son poing.
– Merde, quelle putain de merdier, s'écria-t-il !
Dans le sang et la souffrance, nous ne formerons plus qu'un.
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Ysalis ne savait pas quelle heure il était, elle était toujours aussi gelée.
Peut-être avait-elle effectué son temps sur cette planète.
Une meilleure vie l'attendait sûrement ailleurs.
Ce sont ces épreuves qui lui permettront de franchir le pas.Une femme maudite, voilà ce qu'elle était. Combien de larmes devraient-elles versées, combien de supplications encore pour mener à bien son existence ?
Faible, déçue et délaissée, son corps ne voulait qu'une chose, s'échouer quelque part, et si la mort s'emparait d'elle tout de suite. Elle ne saurait compter ses remerciements pour la délivrance. Il fallait le constater, sa vie apparaissait en un véritable fardeau insupportable.
Voyant cet endroit poussiéreux, elle se résigna à l'idée que cela sera son nouveau chez soi.
Hurler, l'envie brillait de sa présence. Mais qui l'entendrait ?Ses démons se moquaient d'elles. Dans ce noir insoutenable, une douleur atroce la tenaillait. Le regard dans le vide, elle ne fit pas attention à l'homme qui s'abaissait devant elle.
Deux autres étaient campés dans l'entrée. L'homme masqué prit son visage entre ses mains et se mit à le lécher. La bouche de la jeune femme se crispa de dégoût.N'importe quoi aurait pu se passer avec tous ses hommes, seulement elle gisait dans une incapacité de réagir comme si son esprit s'était absenté.
– Ton chéri m'a fait savoir que si je te touchais, il me tuerait alors je me contente de savourer ta douce peau, murmura l'homme avec un sourire pervers.
– On s'en fout de ce que dit l'autre bouseux, fait d'elle ton quatre heures, répliqua l'un de ses complices.
– Imbécile, Boskov est un vrai aliéné, tout ce qui m'intéresse c'est de faire le combat et quant à elle personne ne l'approche, assurez-vous qu'elle mange, dit-il en partant.
Ysalis s'empressa de frotter son visage, les larmes coulant de plus belle.
Y avait-il de l'espoir, arrivera-t-elle à s'en sortir ?
La vie lui souriait à peine, s'épanouissant dans son milieu de rêve, rien n'aurait pu prédire son enfermement dans une cage comme un animal.La porte se rouvrit pour la deuxième fois, un type lui balança de l'eau et un morceau de pain au visage.
– Allez, petite dévergondée, mange.
Remarquant qu'elle ne bougeait pas, l'homme lui asséna une forte gifle et lui cracha dessus.
– Tu n'es qu'une moins que rien, gronda-t-il énervé.
En une fraction de seconde, sa gorge fut tranchée, il essaya d'arrêter l'hémorragie avec ses mains, malencontreusement c'était trop tard.
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Le secret de mon patron
RomansaDouce, réservée, laborieuse, Ysalis comporte diverses qualités. La vie étant difficile, cette dernière décide de vivre avec insouciance. La rencontre avec Andrei ne va pas être reposante. Cet homme froid, autoritaire, est synonyme d'impureté.Ysalis...