Chapitre 18

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Bonjour mes cerises, j'espère que la vie vous agrée de ses bienfaits. Je vous ai mis une petite vidéo en média pour vous donner une idée des créations de la créatrice Michaelson. Je ne vous remercierai jamais assez pour vos votes et vos commentaires. Vous êtes incroyables. Bonne lecture. **

Dans son costume sombre, l'être de la tentation lui apparut. Son souffle se coupa, les battements cardiaques étaient immodérés. Il n'avait dieu que pour elle, évinçant les autres personnes aux alentours.

N'avait-il pas d'autres préoccupations, pourquoi venir jusqu'ici?

— Est-ce que je dérange ? demanda-t-il de sa voix grave.

— Le moment est mal choisi en effet, nous avons un rendez-vous professionnel, expliqua la jeune femme rougissante.

Le chargement du pick-up était terminé, il ne restait plus qu'à se mettre en route.

— Monsieur Boskov, vouliez-vous m'annoncer quelque chose en particulier ?

Celui-ci l'entraîna loin des yeux et des oreilles indiscrets,

— Tu n'as plus rien à craindre de Diego, j'ai fait en sorte que ces propriétés me reviennent.

— Je ne sais comment vous remercier.

— Dinez avec moi demain soir.

Il caressa sa joue et huma son odeur.

— Il... faut que j'y aille, murmura Ysalis.

Timidement, elle lui donna un bisou sur la joue en se hissant sur la pointe des pieds.

Anastasy ne perdit pas une miette de la scène, seulement, l'heure semblait leur faire défaut.

— Bon ! mesdemoiselles ! mettez-vous en route, arriver en retard ferait mauvaise impression, intervint Arthur.

Les deux jeunes femmes montèrent dans le véhicule. L'une était motivée et l'autre de son côté, noyé par son anxiété.

— Que la vierge de Guadalupe vous vienne en aide mes chéries, cria Alberta.

Monsieur Boskov disparut rapidement.

                                                                **
Quelques heures après, elles arrivèrent devant la grande Agence, celle qui fera en sorte que son succès devienne réalité.
Les gardes du corps ne tardèrent pas à vider le pick-up

— Faites attention, elles sont précieuses, clama Anastasy sévèrement.

Elles pénétrèrent dans les lieux, le regard ébahit. En effet, tout était d'un blanc immaculé, il y avait une place pour chaque personne qui jouait un rôle important quasiment pour tous les événements.
Les couturières, les photographes, les mannequins, les maquilleuses et que dire des superviseurs.
Il fallait qu'elle soit à la hauteur de tout ce beau monde.

Ce qui rendait cet endroit unique, ce sont les murs ornés de peinture contemporaine et de surréalisme. De plus, des prototypes de tout style vestimentaire étaient représentés, tous d'une originalité sans exception.

Subjuguées, elles ne firent pas attention à la belle brune qui s'avançait vers eux un grand sourire aux lèvres.

— Désolé de vous couper dans votre contemplation, je me nomme Hannah et Mike Jones a hâte de faire votre connaissance et de surcroît commencer les essayages, déclara-t-elle toujours gaie.

Le talentueux Mike Jones donnera son point de vue sur ses réalisations.

Le cœur au bord de l'explosion, la jeune femme dut se pincer pour réaliser ce qui était en train de se produire.
Ils entrèrent dans une salle lumineuse remplie de projecteurs, des dizaines de mannequins déjà sur place pour les costumes qui étaient bien exposés à la vue de tous.
Cela faisait déjà une bonne demi-heure que le prédéfilé avait débuté. Mike visualisait sans commenter ce qui augmenta la nervosité des innovatrices.

Était-il satisfait ?

Allait-il réduire nos espoirs à néant ?

Hélas ! Son visage indéchiffrable n'inspirait rien de bon.

Une fois que l'essayage prit fin, Mike se tourna vers elles et Ysalis prit le temps de le détailler. Dans un accoutrement égyptien, Mike Jones était un petit homme et pourtant sa réputation était sans égale. Plusieurs artistes en quête de gloire s'étaient fait rebuter les pieds devant. Qualifié d'impitoyable, Mike a su reconnaître leur travail médiocre.

Aura-t-il l'œil pour découvrir tant de jours investis, des mois d'efforts et des nuits de fatigue tout ça dans un petit bout de collection ?

Mais ce qui était hilarant, Ysalis créait déjà de nouvelles tenues dans ses pensées pour une variété inédite et ça même si Mike Jones arrivait à broyer sa chance.

Il les regarda posément et s'approcha pour prendre les deux jeunes femmes dans ses bras.

— Vous avez fait un travail digne de professionnels, c'est pour cela que je vous engage immédiatement, oubliez cette modique somme de trente-cinq mille dollars ces créations valent 1 million de dollars, affirma Mike conquis.

Tous les gens de la salle se mirent à applaudir et à pousser des cris de joie.

Levant ses mains pour faire cesser les acclamations, il annonça :

— Je vous donne carte blanche pour la prochaine parade, vous avez deux mois et bien sûr vous viendrez œuvrer ici. Une limousine passera vous prendre chaque matin. Cela dit, le défilé aura lieu ce soir avec vos productions et vous recevrez votre premier chèque.

— Merci, monsieur Jones, vous ne le regretterez pas, soyez-en convaincus.

Ryan Lippert fit une entrée remarquée avec son extincteur, d'ailleurs son côté excentrique n'était pas passé inaperçu auprès des journalistes.

— Oh mon Dieu ! Je croyais qu'il y avait un incendie, j'ai entendu crié, disait-il tout paniqué.

— Mais non ! Lippert, dépose-moi ça tout de suite et admire la beauté des conceptrices, répliqua Mike enjoué.

Lippert perdit son sourire et les dévisagea avec sérieux, il se plaça devant Ysalis et se mit à déblatérer des choses que lui seul pouvait comprendre.

— Ma chère, avez-vous déjà été mannequin, demanda Lippert en fixant Ysalis sceptique.

— Non, non, je ne confectionne que des vêtements, répondit Ysalis désorientée.

— Eh bien ! Il y a une première fois à tout, vous devriez vous y mettre et tout de suite parce qu'avec une beauté pareille, le monde entier deviendrait fou.

— Je ne pense pas que ça soit pour moi, enfin j'ai deux pieds gauches, répliqua-t-elle.

— Je m'en fiche, je serai là pour te guider donc, non seulement tu vas présenter tes chefs-d'œuvre, tu vas devenir le mannequin vedette de la maison, n'est-ce pas formidable. S'extasia celui-ci tout en virevoltant autour d'elle comme un oiseau.

Ysalis s'évanouit sous le choc.

— Pour une fois, ce n'est pas moi, murmura Anastasy

Parfois, nous partons pour aller pêcher un poisson et puis nous revenons avec un filet bien rempli.

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant