Chapitre 17

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Bonjour,

Je voulais vous aviser que demain, il n'y aura pas de publications. Merci pour vos votes et vos commentaires qui me vont droit au cœur. Prenez soin de vous et bonne lecture !

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Ivre de volonté de ne pas céder, il avait fini dans le néant de ses yeux bleus innocents.
Le premier pas exécuté par le désir maintenant c'était au tour de la jalousie.

Dans le cas d'Andrei, sa réaction violente ne signifiait rien enfin pour lui peut-être.
Pour ses confrères, il était plus qu'évident que leur chef avait eu un coup de foudre pour cette jeune femme.

Lev et Christian, les séparèrent avant qu'un meurtre ne soit commis.

— Ça suffit Andrei, lâche-le tu le connais amplement pour savoir que te provoquer est son activité favorite, informa Christian.

— Qu'il se contrôle, s'il ne veut pas se retrouver six pieds sous terre, parfois il oublie qui je suis pesta Andrei avec un air colérique.

Yvan blêmit quelques secondes et se redressa pour se donner contenance.

— Nous devons parler de choses plus graves, continua l'avocat sur un ton paternaliste.

— Tant et aussi longtemps qu'ils n'ont pas de preuves, l'enquête n'aboutira pas. L'affaire est close, affirma Andrei.

— Pour le moment, murmura Lev.

Les trouvailles de la police étaient le cadet de ses soucis. Pour l'heure, seule Ysalis comptait.
Il se mit au volant de sa berline noire en ayant qu'une direction en tête.

C'est impossible! J'ai commencé par elle, je finirai par elle.
Citation de Properce; Livre I, élégie 12 (vers 25 av. J.-C.)

                                                   
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Les deux créatrices s'affairaient à ranger les design précautionneusement à l'arrière de leur véhicule.

Arthur et Alberta couraient dans tous les sens. L'état de nervosité dans laquelle Ysalis se noyait semblait indescriptible.

Des tonnes de questions envahissaient son cerveau. Était-elle enfin prête pour les yeux du public ?

Accepterait-il une nouvelle collection d'une parfaite anonyme ? Ce n'était pas totalement faux, cette industrie était inconnue, elle passait son temps à coudre, à faire revivre des couleurs.

Incontestablement, se jeter à l'eau faisait partie de la vie. Pourtant, équipée pour la noyade, elle avait oublié qu'une carrière se construit d'échecs aussi bien que de réussites.

Des cris hystériques lui parvinrent en voyant l'auteur de ce vacarme, le sol se mit à trembler.
Parfois, la vie était étrange après une bonne nouvelle, l'oiseau de mauvais augure apparaissait.

— Où est-elle cette mauviette ?

Arthur, Anastasy et Alberta lui coupaient la route pour ne pas l'atteindre.

Véronica, l'emblème de ses cauchemars.

— Faites-la entrer murmura-t-elle froidement.

Ils furent choqués, mais ne commentèrent pas.

Veronica se fraya un chemin entre eux et se plaça devant elle comme les riches diplomates qui avaient un balai coincé dans le cul.

— Qu'est-ce que tu me veux ?

— Je souhaite que tu reviennes à la maison, ce ne sont pas des gens pour toi, d'ailleurs je suis sure que c'est eux qui ont fait en sorte que tu me raccroches au nez.

— C'est grotesque ! Mes fréquentations n'ont rien à avoir avec ta vie et si j'ai raccroché c'était de mon plein gré. Je le recommencerai sans hésiter. Depuis ma venue au monde, tu ne fais que de me rabaisser maintenant c'est terminé même dans la demeure de ta propre mère, tu n'as aucun respect.

— Tu appelles ce taudis, une mai...

La gifle qui atterrit sur sa joue se mélangea avec la stupeur qui luisait dans ses yeux.

— Comment oses-tu ?

— Toi comment tu oses, les gens dans cette maison m'ont donné plus d'amour que toi dans ta misérable vie. Quand vas-tu prendre conscience que ce qui fait de toi un être humain c'est la tendresse et la piété que ton cœur possède ?

— Tu vas me le payer cher, je te ferai vivre un enfer. Aucun de vous n'en réchappera.

Anastasy s'avança avec un sceau rempli de poisson et lui versa sur sa tête.

— En attendant, toi tu peux aller vendre ce qui te reste comme dignité dans les bas quartiers.

— Espèce de sal...

Du dos de la main, Anastasy, claqua sa bouche et lui asséna une gifle cette fois sur l'autre mâchoire.

Elle crocheta les joues de Veronica et d'une voix glaciale lui murmura :

— Ysalis n'est plus toute seule. Fais gaffe, la faucheuse n'est pas loin.

Elle la relâcha et Veronica s'enfuie avec le feu aux fesses.

— Tu te portes bien, Ysalis, chuchota Anastasy.

— Il n'y a jamais de fumée sans feu, tôt au tard elle allait arriver je l'ai senti. Maintenant, nous n'avons fait qu'attiser de l'huile sur le feu.

     Se remettant à peine de son altercation, la sonnette retentit. Arthur alla ouvrir et tel fut la surprise de la jeune femme.

Son patron, en chair et en os.

— Bonsoir Ysalis.

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant