Chapitre 14

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Coucou mes cerises , vous vous êtes sûrement demander ou j'étais passé malhereusement , j'étais très malade pendant ses deux semaines. Je reprends mes esprits petit à petit pour poursuivre cette aventure.  Merci beaucoup pour votre soutien , vos votes et vos commentaires.

N'hésitez pas à commenter ! Bonne lecture **:)

L'attitude d'Andrei la mettait dans un état dramatique. Pourtant, sa question paraissait légitime.
Celle-ci, devant ses réflexions, n'avait pas le moindre appétit. Andrei revint dans la pièce, la mine toujours aussi sombre.

— Bon ! Le criminel a été identifié, signala-t-il.

— Pourquoi criminel ?

— Tu es sérieuse, après l'odieux chantage qu'il a osé te faire. Diego a été en prison pour viol et cela fait deux ans et demi qu'il a été relâché.

Ysalis eut la sensation qu'elle s'engouffrait dans le sol. Angel, maintenant Diego.

Pourquoi le monde grouillait-il de personnes aussi abjectes?

— Ysalis, est-ce que tu m'entends ?

La jeune femme acquiesça doucement.

— Ne t'inquiète pas, personne ne va s'en prendre à toi sous peine de représailles.

— Comment ...?

— Peu m'importe ! Moya ovtsa, (ma brebis) personne ne touche à ce qui m'appartient.

C'est avec cette même lueur de détermination qu'Andrei deux heures plus tard, prépara les documents pour l'achat du local d'Ysalis.
Il allait tendre un sacré piège à ce Diego. La prison ne fera rien pour lui d'ailleurs, plus personne ne pourra rien pour lui.

                                                                   *********
Le chauffeur avait ramené Ysalis chez elle. L'homme n'avait pas calmé ses angoisses. Et si Diego s'en prenait à elle. Sur un coup de tête, elle prit le pick up d'Arthur pour aller dans son magasin qui ne sera bientôt plus la sienne.

Anastasy la regardait perplexe, elle l'informa d'une voix douce :

— Cela va prendre un bon deux heures pour tout débarrasser.

— Je m'en fiche, je préfère qu'il s'en prenne à moi plutôt qu'à tous nos efforts fournis pour donner vie à ces créations.

— Bon sang ! Tu t'entends parler. Ne redis plus jamais cela, si un malheur t'arrivait tu crois que les gens qui t'aiment vont se référer à ces fichus prototypes. Non, ils se souviendront de la formidable jeune femme que tu étais ! Douce, écarlate et souriante.

Éberluée, Ysalis ne déclarait plus un mot, et se concentra sur la route.

                                                   ****************
Andrei appela ses meilleurs amis pour leur faire un briefing. En essayant de ne pas trop rentrer dans les détails. Malgré tout, ces confrères n'étaient pas dupes.

— Donc, qui est cette amie que tu désires tant aider ? D'autant plus, une femme.

— Est-ce nécessaire de le savoir, je viens de dire que c'était une amie.

— Oui, bien sûr et moi je suis un pigeon.

— Bref, si ce n'était pas considérable je ne vous aurais pas appelé.

Ses hommes acquiescèrent et se mirent d'accord pour un plan d'attaque.

Quelques minutes plus tard, Andrei se gara devant un bloc d'appartement accompagné de ses acolytes.
Christian, Yvan et Nikolai montèrent au dernier étage pour aller rendre une visite de courtoisie à Diego.

Ils cognèrent la porte innocemment. Après quelques secondes, Diego ouvrit et fut immédiatement saisi par le cou, Nikolai lui plaça un puissant coup de pied dans les jambes qui fit fléchir celui-ci.

Il grogna de douleur et essaya de se relever, mais Yvan lui mit une gifle qui ne traîna pas à rougir sa joue.

Yvan et Nikolai le ramassèrent et le suspendirent par la fenêtre. Tout en bas, Andrei fit semblant d'être horrifié et pénétra dans l'immeuble.

— Mais enfin, lâchez-le, dit-il faussement paniqué.

Diego retomba mollement sur la moquette.

— Je vais appeler la police, murmura Diego.

Il tendit la main à Andrei, pensant qu'il était venu le secourir contre ses agresseurs.

Riant de façon diabolique, Andrei lui mit un coup de pied au visage qui lui fit cracher du sang.

Yvan prit un document et un stylo pour le remettre à ce vaurien.

Andrei lui parla avec lassitude :

— Si tu me lègues tout ce que tu possèdes comme bâtiment, tu auras la vie sauve.

— Allez vous faire foutre, cria-t-il hystérique.

Christian lui décocha un coup de poing et lui murmura ardemment.

— On sait tout de toi Diego, l'emprisonnement, le viol, absolument tout, sombre idiot.

— Si je signe, comment vais-je vivre ?

— T'inquiètes vieux, là où tu vas, tout ça n'aura aucune importance.

Yvan sortit un glock 45 et le posa sur sa tempe.

— OK, c'est bon, je vais le faire. Gémit-il, sous l'effet de la douleur.

Diego s'empara du document et hésita une seconde...

— Attendez...

— Putain ! Tu vas signer, oui !

Une balle vint se loger dans le mur et une deuxième partit au sol.

Il s'exécuta tout apeuré.

Christian en profita pour fouiller dans son appartement et prit quelques photos.
Il entra dans sa chambre et vit les clichés d'une jeune femme rousse.

L'avocat montra la photo à Andrei qui dans ses veines sentit la colère s'insinuer comme un poison.

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant