Chapitrre 22

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Merci mille fois :)

Bonne lecture **

Andrei tomba dans un vide abyssal, son regard voilé par la haine et son corps ancré dans la colère, il ne voulait qu'une chose, sortir la jeune femme de ce trou à rat.
Les hommes de Balboa l'attaquèrent sans répit et il riposta sans pitié.
Balboa attrapa Ysalis et mit un tranchant sous sa gorge. Il eut un froid sourire pensant qu'il aurait le dernier mot.

Cependant, le geste d'Andrei le surprit, car, celui-ci jeta son arme et son couteau.

– Battons-nous comme de vrais hommes et laisse-la en dehors de tout ça, lança Andrei.

– Non, il n'y a pas de spectateurs et je veux que tout le monde voie comment je vais t'achever, comme ça on n'entendra plus parler de toi.

- Dans quel but ?

– Pour que l'on me donne ce qui me revient de droit. Mon titre de vainqueur.

– Très bien, allons sur un ring et finissons-en.

Ysalis sous l'emprise de ce malveillant réfléchissait à toute allure. Elle savait que ce dernier ne tiendrait pas parole alors, elle fit l'impensable.

De toutes ses forces, elle dévia le bras de Balboa et le couteau la transperça avant de percer le malfrat.

– Non ! Non ! Non !

Ysalis s'effondra au sol avec lui, du sang jaillit de l'épaule de la jeune femme.

Faiblement, elle murmura :

– Je suis désolé, c'était la seule solution.

Andrei saisit son arme et tira une balle dans la tête de Balboa tandis que la jeune femme fermait les yeux.
Quelques instants plus tard, Christian fit son apparition et appela une ambulance.
Yvan et les autres finirent de ramasser les cadavres pour aller les bruler à l'entrepôt.
Andrei fit pression sur l'épaule blessée pendant plus de quinze minutes.

– Où est cette fichue ambulance ?

L'ambulance arriva enfin et la transporta sur un brancard.

– Elle a perdu beaucoup de sang, informa Andrei d'un air calme.

– Il va falloir prévenir un membre de sa famille, avertit le secouriste.

Ils acquiescèrent non sans crainte.

Christian décida de rester à l'hôpital pendant qu'Andrei irait aviser l'entourage de celle-ci.

~
Le russe tapait sur son volant durement, la situation avait pris un tournant radical de 360 degrés.
C'était un véritable merdier.
Il espérait que la jeune femme s'en sorte indemne et qu'elle ne le détesterait pas.

Quelques instants après, il cogna et se prépara mentalement à affronter la famille.

Une jeune femme aux cheveux blonds lui ouvrit la porte avec un air ahuri sur le visage.
– Où est Ysalis ? demanda-t-elle en regardant par-dessus son épaule.

– Elle a été agressée, elle est à l'hôpital, dit-il simplement.

La blonde se décomposa et ramassa son sac en vitesse.

Celle-ci prévint les vieillards et quitta la petite maison précipitamment.

– Comment est-ce arrivé ? questionna-t-elle.

– Je viens de te le dire, répliqua-t-il froidement.

Anastasy tourna le volant avec une rapidité hallucinante et le fit freiner au beau milieu de la route.

Sans attendre, il dégaina son arme et le posa sous son menton.

– A quoi tu joues ?

– Tu crois que ton flingue me fait peur, abruti, si ma meilleure amie ne survit pas, je viendrai personnellement t'arracher les couilles, lança-t-elle menaçante.
– Je n'y suis pour rien vu que c'est en bas de chez elle qu'elle a été enlevée. Tu n'as même pas cherché à la contacter.
– J'ai cru qu'elle était en sécurité, qu'est ce que ton calibre fait encore devant moi, cingla-t-elle, énervée.

– Une part de moi a peut-être envie de te tuer, murmura-t-il furieusement.

– Et/ou étais ton arme hein ! quand elle se faisait agresser, pauvre andouille.

– Je n'ai pas à te fournir d'éclaircissements.

Il enleva son arme et démarra la voiture.

Anastasy ne se calma pas pour autant.

– Ma meilleure amie, ma sœur de cœur était censée être dans un rencard avec toi et tu penses ne pas me devoir d'explications.

Elle riait sans joie, mais elle était à deux doigts de partir en vrille.

– Je suis sure que cette putain de catastrophe c'est de ta faute, murmura Anastasy.

– Je te demande pardon ?

– Arrête, Ysalis est trop innocente pour remarquer que tu es un fou dangereux.

– Je me protège c'est tout. Ysalis est et restera ma plus belle rencontre, dit-il sombrement.

– Alors, dis-lui la vérité, toute la vérité.

– Bordel ! On vient de se connaître, qu'est-ce que tu sais de moi ?

– Tu portes un flingue nom de Dieu, ça veut tout dire pour moi et sache que je serai capable de l'emmener loin de toi juste pour te faire chier, connard.

Elle se renfrogna dans sa chaise et aucun mot ne fut échangé jusqu'à leur arrivée à l'hôpital.

Elle se renseigna et accourut vers sa chambre les yeux larmoyants.
Ysalis avait la joue violette et enflée, son épaule avait un énorme pansement.

Le docteur communiquait son état de santé à Andrei.
L'homme rentra dans la chambre.

– Alors ?

– Il lui faudra du repos et quand elle se sentira mieux, un psychologue souhaiterait s'entretenir avec elle. 

– La connaissant je ne pense pas qu'elle acceptera.

Ils restèrent tous les deux à son chevet.

Anastasy fixa sa meilleure amie sans la voir et elle murmura :

– Ne la brise pas plus qu'elle ne l'est déjà.

Il se figea sans répondre.

Nous croyions souvent que nous sommes impartiaux et quelquefois certaines personnes entrevoient nos fissures.  

Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant