Chapitre 8

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Suite à des problèmes de santé , me voilà de retour !
Bonne lecture !

La journée semblait enfin s'achever, Ysalis s'affairait dans la cuisine en réglant les derniers détails du souper de ce soir qui était composé de raviolis en demi-lune avec la crème sure.

Soudainement, l'ascenseur s'ouvrit sur l'homme qui hantait ses convictions. Le regard saisissant froidement chaque parcelle de sa chair, heureusement la chaleur de la gazinière arrivait à doser sa température corporelle.

— Bonsoir, monsieur Boskov, j'espère que votre journée a été productive.

Il hocha la tête et dévia son regard sur l'assiette disposée sur la table.

Olga la rejoignit tout en discutant avec celui qui était à l'origine de son brasier intérieur.

— Monsieur Boskov, je voudrais vous demander si mademoiselle Michaelson pouvait utiliser votre chauffeur puisqu'elle n'habite pas la porte à côté.

— Je n'y vois aucun inconvénient. Au fait, j'ai validé vos journées de congé.

— Oh ! merci monsieur dit Olga tout excité.

À l'entente du mot congé, Ysalis se raidit ce qui n'échappa pas à Andrei qui lui fit un sourire en coin.

Déstabilisée, elle fit mine de s'occuper. Se pourrait-il qu'elle se retrouve seule avec le grand méchant loup ?

Après une vérification minutieuse de la cuisine, Ysalis alla se changer et attendit patiemment le chauffeur.

Sans même se retourner, son épiderme fut parcouru de frissons.

— Vous partez sans dire au revoir, souffla une voix grave.

– Oh ..Euh... bonne fin de soirée, monsieur Boskov.

L'homme ne semblait pas vouloir s'en aller alors qu'elle lui dit :

— Avez-vous aimé les raviolis ?

Andrei se contenta de la fixer et celle-ci se mit à rougir.

En dépit de la légèreté du vent, il taquinait les cheveux de la jeune femme qui peinait à les garder en place.

Andrei se rapprocha d'elle, sortit un élastique et rassembla ses crinières en queue de cheval.

— Et voilà...

— Merci, murmura-t-elle.

— Pour répondre à votre question, vous avez un talent inné duquel je ne voudrais pas m'en passer.

C'est avec une dernière caresse sur sa joue, qu'il s'éloigna d'une démarche assurée.

Elle le regarda partir, ne comprenant pas son geste bien que tendre envers elle.

Qu'attend-il de moi?

Le cœur baigné de doute, mon âme s'épuise par tant de déroutes.



Ysalis soupira piteusement, ne sachant pas où diriger ses pensées.

Son esprit lui dictait d'abandonner l'image de ce que cet homme pourrait lui offrir. Son cœur argumentait de façon illogique par ses palpitations exagérées. Quant à son corps, il n'hésiterait pas à la trahir juste pour donner raison au diable qu'elle essayait d'éviter.

Exténuée, la jeune femme tenait tout de même à ouvrir sa boutique, clients ou pas, au moins, elle terminerait les finitions de ses modèles.

Elle laissa un message à Anastasy pour une rencontre à propos du site web.


                                                                      *****
Dans une alcôve sur Lombard street, sous une pluie torrentielle, des hommes habillés de longs manteaux noirs pourchassaient un homme qui leur devait une vie. En effet, Jasper Kawelsky avait violé une jeune fille de 16 ans du nom d'Aïsha et l'avait jeté dans un ravin. Fuyant sa condamnation, celui-ci se terrait dans un hôtel de bas quartier.

Cette nuit, la rue de San Francisco aura une nouvelle dépouille, la mort entamera une danse novatrice pour sa victime éperdue.

— Elle m'émoustillait avec sa mini jupe... je...

— Et puis quoi ! Elle méritait que tu la profanes ? Vibra une voix atrabilaire.

Christian et Nikolai attrapèrent Jasper qui gesticulait dans tous les sens, ils lui cassèrent quelques côtes ensuite, il le coucha sur une table en verre face à un miroir.

Le violeur suppliait pour qu'ils lui laissent la vie sauve.

— Elle t'a imploré, l'as-tu épargné? maugréa Andrei dégouté.

Alexeï riait allègrement en prenant ses instruments de torture. Comme un boucher partant à la recherche du plus beau morceau de sa viande c'est ainsi que le tueur s'adonna à la plus horrifique des barbaries.

Scalpel et machette étaient au rendez-vous. Jasper blêmit, car, il voyait que c'était la fin.

— Remarque ! J'aurais pu te souiller comme tu l'as fait, mais je ne me donnerai pas cette peine puisque ton châtiment sera exemplaire. Murmura, Alexeï

Andrei lui tira une balle dans le genou. Nikolai le frappa au visage en l'incitant à se taire.

— Ton calvaire ne connaîtra pas de limites.

Jasper hurlait à plein poumon pendant qu'Alexeï faisait une incision au niveau de son pénis. Sa partie génitale trainait au sol dans une flaque rougeâtre. Il perfora son œil droit tandis qu'Ivan le sniper, visa celui de gauche.

Alexei sortit un petit couteau aiguisé et fendit le thorax de Jasper et il lui arracha les oreilles.

Andrei lui coupa les deux jambes avec la machette. Du sang coulait abondamment, mais rien ne venait les ébranler.

Brusquement, la tête de Jasper tomba.

Enfin, un silence remplit la chambre semblable à un passage de tsunami sauf qu'au lieu des débris, ils ramasseront des membranes.




Le secret de mon patronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant