Chapitre 3 : l'attrape

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21h20, j'étais tétanisée à l'idée qu'il fallait un jour ou l'autre que je sorte de ma planque. Je prenais une grande inspiration et sorti de ma cachette. Par chance il n'y avait personne dans les parages, c'était un bon point. Mon objectif à présent était de retrouver Luc ainsi que les deux frère jumeaux.

J'avançais discrètement dans un couloir sombre. De l'eau coulait le long des murs, tout l'établissement ne semblait pas être entièrement rénové.

- Où es-tu petite !

Il n'était pas loin sa voix raisonnée encore.

- C'est pas vrai qu'est–ce que je faire ?, chuchotais-je.

J'entrais dans une pièce vide dont sa seule source de lumière passait par une grande fenêtre.

Les pas de l'homme se rapprochaient de moi et je ne trouvais aucune solution pour pouvoir m'en sortir. Je jetais un coup d'œil en direction de la fenêtre, en regardant en bas je me trouvais au premier étage.

« Si je sautais aurais-je une chance de m'en sortir indemne ? De toute façon je ne crois pas avoir d'autres solutions. »

- Je te vois !

Il se trouvait juste dernière moi ! Comment a t-il fait pour être aussi discret ? Il m'attrapait par la bras et me tirait vers le sol, je tombais violemment sur mes genoux puis il me traînait par terre.

Je gesticulais dans tous les sens, m'accrochais à la tuyauterie, mais il était plus fort que moi, le médicament qu'il avait glissé dans nos verre servait simplement à nous rendre plus faible.

Il me traînait jusque dans les escaliers principaux avant d'emprunter un petit et sombre couloir. Dans ce couloir se trouvait un homme très maigre et sale, la tête baissée, assit sur un fauteuil roulent totalement inerte.

Le directeur s'arrêtait et regardait l'homme, ce dernière leva la tête. Quelques secondes suivante, le directeur giflait le patient tout en poussent un rire macabre.

- Vous êtes malade !

- Vraiment ? Nous verrons bien lorsque nous arriverons à destination!  Ah !

Il reprenait sa route en me tenant fermement la cheville en passant proche du patient, son visage me glaçait la sang, je ressentais de la douleur à travers son regard.

Enfin nous arrivons dans une pièce vide totalement délabrée, les murs recouverts de vieux sang, une toute petite lampe éclairait l'endroit. Le directeur me lâchait pour m'attacher les bras sur une chaise, il serrait fort les liens et insistait sur la corde, je poussais quelques gémissements. Il se relevait et...

- Nous y voilà !

- Qu'est - ce que vous aller me faire ?

- Je dirais que je pourrai vous tuer, mais j'ai d'autres projets pour toi et tes petits amis. Tu vas rester ici et moi je vais aller préparer la salle d'opération ou salle de torture comme tu le désireras. Mademoiselle.

Le directeur sortait rapidement de la pièce avec un rire sadique. Les liens avec lequel il m'avait attachée tombaient au sol.

- Quelle imbécile il ne sais même pas attacher ces victimes !

Une fois libérée je me jetais sur la porte, mais elle était verrouillée , j'avais beau hurler, s'était à peine perdu.

« qui viendrai me secourir ?»

J'attendais longtemps assise par terre a me demander si je n'aurais pas mieux fait d'avoir écouté mes parents. Ils me répétaient souvent qu'être journaliste été un métier dangereux. Aujourd'hui je comprends.

21h46, quelqu'un ouvrait la porte, j'entendais parfaitement la clé s'enfoncer dans la serrure. Un homme vêtu d'une blouse bleue telle un chirurgien entrait dans la pièce.

Il sortait un mouchoir en tissu tout en s'approchant de moi, je faisais un bon de recul, mais j'étais pris au piège. La pièce était si petite que je me heurtais au mur. Il se jetait sur moi et me faisait respirer le mouchoir, à se moment là j'avais compris qu'il cherchait a m'endormir. Le directeur parlait d'une «salle d'opération», je suppose que s'en été fini pour moi.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant