Chapitre 16 : Le début d'un terrible secret

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C'était la silhouette d'un homme debout à l'encadrement d'une porte plongeur sommairement dans le noir.

Je pouvais à peine distinguer ce qu'il tenait dans sa main.

Puis il actionnait ce qu'il avait et c'est là que je me suis aperçu que c'était une scie circulaire de poche ! Le voilà ce fameux bruit que j'entendais.

Je ne bougeais plus alors qu'il s'avançait de quelques pas se laissent découvrir à la lumière. Il était vêtu d'un simple morceau de tissu autour de la taille. Il me regardait sans dire un mot.

« Qu'est-ce que je dois faire ? »

Nous restons de nombreuses minutes sans bouger. Je me décidais de faire un pas.

« Peut-être qu'il ne m'attaquera pas. Mais pas sûr. »

Enfin de compte il restait immobile. Alors je continuais de marcher, mais d'un coup il fonçait sur moi.

« Franchement c'était trop beau pour être vrai. »

Je courrais dans le couloir principal où je me trouvais puis tournais à droite deux petits couloirs plus loin. Il n'y avait plus grand choix, j'entrais dans une grande pièce éclairée par une lampe étant sur un bureau au centre dont je me cachais sous ce dernier.

L'homme courant assez rapidement entrait dans ma pièce et inspectait du regard. Le bureau sous lequel j'étais, avait un fond dont il ne pouvait pas me voir sauf moi car je le surveillais par le trou d'une visse tombée.

Après deux, trois minutes à regarder la pièce, il décidait de s'en aller ne me voyant pas.

« Quel ni-go ! »

Il valait mieux qu'il soit bête plutôt qu'il me trouve. Je sortais de ma cachette et soufflais un bout coup.

Soudain en tournant mon regard vers ce qui était posé sur le bureau, je voyais des documents, des piles de documents. Comme j'étais toute seule à présent et que je n'avais vu personne d'autre que le fou à la scie, j'en prenais un et le lisait. En le parcourant, je comprenais que ce n'était pas n'importe quel bureau, mais celui du directeur !

C'était une lettre qui disait :

Monsieur le directeur,

Je suis le frère de Steven BIRRENTE et j'aimerais tout tant bien avoir des nouvelles de lui.

Toute la famille s'inquiète de savoir s'il va bien, est-ce que sont état s'est amélioré ?

Depuis que nous l'avons inclus dans votre établissement, nous n'avons plus aucun signe de vie.

Nous avons demandé s'il on pouvaient lui rendre visite, mais nous n'avons eu que des réponses négatives voir des mensonges comme je cite :

'' Vous ne pouvez lui rendre visite aujourd'hui car il est malade, il aurait attrapé la grippe''

'' Désolé, vous ne pouvez pas les patients sont en sorti''

Voici deux exemples de ce que l'on nous raconte à l'accueil.

À chaque fois que nous sommes venus, nous nous sommes faits jeter dehors !

Nous aimerions avoir une réponse à tout cela. Merci

Cordialement

Jack BIRRENTE »

Voilà que cette lettre d'un frère d'un patient m'en avait appris un peu plus sur ce qu'il se passe, mais pas le fin mot de l'histoire, le pourquoi.

Je fouillais dans les autres papiers éparpillés et apercevais une lettre similaire. Je tirais les tiroirs et le premier document était une copie d'une plainte contre l'asile toujours pour les mêmes raisons sauf une. Il était mentionné qu'il y aurait '' des pratiques illégales envers les patients'' en supposée la personne.

« Et bien je dirais que cette supposition est vrai ! Avec ce que j'ai vu c'est plus que sûr. »

Le reste était des factures dont la somme à régler ne volait pas haut et pourtant il s'agissait de relance, cela voulait dire qu'elles n'étaient pas payée.

« Avec le peu d'éclairage qu'il y a, il y a longtemps qu'elles auraient dû être payée. Franchement, si j'avais l'un de mes proches dans cet asile et que je n'avais plus de nouvelles de lui, j'aurais arrêté de payer. Mais... je me demande est-ce que les familles payent ? Ou y a t-il eu des arrangements : comme le directeur loge et soigne '' gratuitement '' les malades en échange de ces manigances qu'il ne mentionne pas. Encore un nouveau mystère ! »

Je tirais un autre tiroir, mais il était fermé à clé. Je tentais de forcer, mais rien à faire.

Je regardais dans la pièce pour voir s'il n'y avait pas quelque chose de plus à découvrir. Il y avait un court canapé très vieux et une petite commode contre un mur ainsi qu'un tableau derrière moi avec un paysage d'une rivière et trois arbres sans feuilles, une émotion mélancolique s'en dégageait.

Je m'approchais d'un peu plus près et le prenais dans mes mains pour le décrocher.

« C'est souvent derrière un tableau que les gens qui on des choses à cacher pose via un petit croché leur clé secrète. »

Et vous savez quoi, Bingo ! Voilà une petite clé accrochée au mur. Je m'en saisissais et ouvrais le tiroir. Dedans il y avait encore des papiers dans des pochettes avec écrit en gros au marqueur '' PROJET 2.3 '', j'en soulevais un autre et là '' PROJET 4.6 '' et il y en avait encore d'autres tous rangés dans le désordre.

« Voilà que ça titille ma curiosité, il faut que j'en ouvre un ! »

Je commençais à peine à retirer l'élastique du premier venu que j'entendais des pas dans le couloir.

« Merde ! »

Je m'empressais de vite tout remettre à sa place, reposer la clé et le tableau puis de me cacher derrière le canapé qui heureusement était un peu décalé du mur.

La porte s'ouvrait et le directeur arrivait en chantonnent un air que je ne connaissais pas, cette espèce de malade. Il s'assoyait sur sa chaise et fixait son bureau. Il se levait en soupirent tout en soufflent à voix base '' Petite sale peste ! ''.

« Il parlait de moi ou quoi ! »

Il se dirigeait vers son tableau, le retirait et pris la clé avant de replacer sa mélancolique rivière. Il posait la main sur le tiroir fermé à clé et s'apprêtait à enfoncer la clé, mais il s'arrêtait net. Il tirait tout simplement le tiroir.

« Oh non j'avais oublié de le refermer complètement ! »

Le directeur se redressait et inspectait du regard la pièce tout en reposent la clé sur le bureau. Il s'écartait de sa chaise, choppait son téléphone et appelait un numéro.

- Allô. Quelqu'un est entrée dans mon bureau.

- C'était qui ?, demandait l'interlocuteur.

- Je ne sais pas si c'est ce fou qui traîne dans les couloir ou la jeune fille.

- Il y a des traces ?

- Attend je regarde.

Le directeur se penchait pour voir s'il n'y avait pas des traces de pas ou autres, puis il reprit.

- Il y a des traces de chaussures. Je dirais des bottes sales et surtout des pas mouillés.

- C'est sûrement la fille. La dernière fois qu'elle a été vu elle descendait dans les égouts, enfin plutôt tombé dans les égout avec un patient. Tu sais le timide, je crois que c'est Marcus son nom.

- Très bien. Je te rappelle plus tard.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant