Chapitre 5: Les retrouvailles

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Soudain un homme en blouse bleue entrait en courent dans la salle.

- Messieurs nous avons un problème !

- Lequel ?

l'homme s'approchait doucement et lui chuchotait à l'oreille. Je n'arrivais pas à décrypter ce qu'il lui disait, mais s'il parvenait à le faire sortir de la pièce cela me laisserais un peu de temps pour établir un plan d'évasion.

Par chance l'étranger se retirait, alors que le directeur me regardait du coin de l'œil avec un sourire mesquin.

- Bien il va falloir que je m'absente quelques minutes il semblerait que l'un de tes copain ait endommagé de nombreux colis.

« Des colis ? Pourquoi ? »

- Je vois dans tes yeux que tu te demandes ce que pouvait contenir ces colis ? Pas vrais ?

- Tsss.... Pas le moindre du monde. Je m'en fiche bien !

- Je sais comment les hommes avec un grand « H » sont. Ils veulent tous savoir. J'aime m'infiltrer dans le cerveau des gens, répliquait-il avec une démarche saccadé. Et parfois les torturer mentalement pour ainsi les rendre faibles et obéissent.

- Je vous rassure vous n'êtes pas mentaliste vous êtes complètement fou parce que je ne comprends rien à ce que vous me racontez.

- Silence ! Tu sais que je te ferais payer tes mauvaises paroles ?

Il m'attrapait le bras après une grande hésitation et me piquait toujours avec ce sourire forcer. Un cri de douleur s'échappait de ma bouche, il fallait voir de quelle manière il m'avait enfoncé l'aiguille dans la peau.

- Comme ça tu ne bougeras pas.

« Qu'est-ce qu'il m'avait injecté ? »

Le directeur partait en claquent la porte derrière lui et mettait un coup de clé. Ma tête commençait à tourner de plus en plus, le produit faisait son effet.

22h30, je reprenais peu à peu connaissance. J'étais au sol toujours attaché à la chaise, certainement que mon poids m'avait emporté lorsque je me suis évanoui. Rien avait changé, aucun objet avait bougé, du moins de ce que je pouvais voir. Désormais, j'essayais de me libérer, mais impossible de pouvoir me mouvoir comme je le souhaitais. Au loin, quelqu'un semblait se rapprocher, des pas raisonnés dans le couloir. Soudain on heurtait la porte, puis cette même personne essayait de l'ouvrir ,mais elle était verrouillée.

« S'il n'arrive pas à ouvrir la porte cela signifie que ce n'est pas un de ces fous, mais Luc ou les deux frères ou les trois, ou un patient aussi. »

Je me mettais à crier. L'étranger frappait à la porte.

- Melinda ? C'est toi ?

C'était Luc ! Il essayait de défoncer la porte sans succès, après tout on est dans un hôpital psychiatrique les portes ont intérêt de tenir.

- Je peux pas l'ouvrir, je vais devoir aller chercher quelque chose qui pourra m'aider. Ne bouge surtout pas Mélinda, je reviens, j'en ais pas pour longtemps, répliquait Luc en s'éloignant de la porte.

- Non, il va revenir ! Luc tu m'entends ?, lui demandais-je alors qu'il été déjà parti.

Je me retrouvais seul à essayer tant et plus à me libérer de mes liens. Soudain une idée me vient en regardant la pendule, sauter avec la chaise jusqu'au chariot où se trouver les instruments de chirurgie. Il fallait faire vite mais j'avais du mal parce que la chaise était lourde. Pas loin de 10 minutes s'était écoulée et j'arrivais devant les instruments, je me suis mise le proche possible et attrapais un ciseaux du bout des doigts. Je cisaillais les liens alors que des bruits et des crient se faisaient entendre dans le couloir comme une course poursuite. Puis un grand boom contre la porte comme un corps qui heurtait avec violence la porte.

- Mélinda ! J'arrive..., criait-il de l'autre côté avant qu'un cri strident sorte de sa bouche.

- Luc ! Est-ce que c'est toi ?

La porte s'ouvrait lentement après que la clé eu était tournée. Le corps lourd et inanimé de Luc tombait au sol. Derrière lui se dresser le directeur à la main une machette.

- Je trouvais ces retrouvailles un peu fleur bleue, non ?

- Il vous manque une putain de case, répliquais-je les dents serrées.

Il traînait le corps de Luc vers l'intérieur et attachait son bras gauche à la tuyauterie. Le directeur se tournait vers moi et attrapait un scalpel avant de se rediriger vers mon ami.

- Qu'est-ce que vous allez lui faire ?, lui demandais-je.

Il ne répondait pas et se baissait à côté de Luc saisissant son genou.

- Répondez ! Qu'allez-vous lui faire ?, paniquais-je de plus en plus.

Il continuait de m'ignorer rapprochent le scalpel de son genou et lui tranchait lentement le tendon gauche.

Soudain Luc se réveillait sous la douleur, mais il était trop tard sa plaie prenait de l'ampleur. Il essayait tant bien que mal d'arrêter le saignement en appuyant avec sa main droite. Le directeur attrapait son bras droit pour l'attacher à son tour, Luc luttait, mais le directeur arrivait à sa fin. Les deux bras attachés, Luc ne pouvait plus rien faire.

- Alors comment trouvez-vous vos retrouvailles ?, demandait-il ironiquement. Je trouve que vous n'êtes pas aussi bavard soudainement.

Aucun son ne sortait de ma bouche, je ne savais pas comment réagir, j'étais impuissante face à cette situation tandis que Luc souffrait.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant