Chapitre 20 : sur le chemin du retour

9 2 0
                                    

En jettent un œil sur un sombre couloir, un homme avachi sur son fauteuil roulant était éclairé par une vive ampoule dos à nous.

« Quelle désolation de voir des vies se terminer comme ça »

La sortie n'était plus très loin et personne à l'horizon pour nous empêcher de partir. La grande porte se trouvait enfin en face de nous et une question nous trottait à tous dans la tête.

- Est-ce que vous pensez qu'elle est fermée à clé ?, demandais-je.

- Fonce dedans et tu verras, soupirait Luc.

- Grrr, pas la peine de me répondre comme ça, lui grognais-je dessus.

- T'es sûr que tu n'as pas trop chaud parce que tu rougis, ricanait-il.

- Et toi t'es con !

- Hé arrêtez de vous battre ce n'est pas le moment !, intervenait Marcus en gigotent les bras dans tous les sens.

- Tu as raison Marcus. Tu es bien plus mature que cette imbécile, croisais-je les bras lâchent Luc.

- Je crois qu'on ne vous mariera pas vous deux, rajoutait-il à voix basse.

Un silence s'installait, tout deux me regardaient pour reprendre le chemin. Dans un soupir je reprenais le bras de Luc tout en le serrant à chaque prise, ce qui lui déplaisait. On tirait la grande porte et avec surprise elle n'était pas fermée à clé.

- Attendez ! Si elle s'est ouverte aussi facilement c'est probablement qu'ils nous attendent dehors, supposais-je.

- Grr...ouvre cette porte et pose plus de questions, gémissait Luc.

- À ouais ? Je pourrais te laisser ici vu ta nouvelle bonne sympathie !

Alors que l'on continuait à se disputer, Marcus soupirait et d'un coup franc, il ouvrait la porte. La lumière était si dense même avec une fine couche de brume que nos yeux se plissaient.

- Voilà il n'y a personne ! On peut y aller ?, annonçait-il en nous dévisagent comme un père qui gronderait ses enfants.

Sur le moment nous sommes restés sans rien dire, mais au loin des hurlements résonner.

- Ok on y va, acquiesçais-je en reprenant plus calmement le bras de Luc prête à reprendre la route.

On sortait et personne à l'horizon, on piquait un sprint, enfin comme on pouvait jusqu'au portail. Dans la loge, il n'y avait personne non plus. Marcus tentait de pousser le portail, mais lui en revanche était bien fermé à clé en regardant le verrou.

- Marcus prends-le, lui demandais-je en lui laissant Luc, je vais aller voir dans la loge s'il n'y aurait pas une clé ou un bouton qui ouvrirait le portail.

La loge était grande ouverte, sur le bureau il n'y avait pas grand-chose mise à part quelques notes sur de vieux post-it. J'ouvrais les tiroirs qui étaient une fois encore vides, juste une lampe de torche, quelques piles, des bouts de journaux et rien de palpitant, ni qu'il pourrait nous aider.

- Il n'y a rien, leur annonçais-je.

- Tu es sûr ? Tu as bien regarder partout ?, me demandait Marcus.

Je retournerais à l'intérieur de la loge pour davantage examiner les environs. Malheureusement, je ne trouvais rien, sur les murs, le bureau, Franchement, rien.

- Ils ont certainement enlevés toutes clés pour nous empêcher de partir, lui disais-je.

- Et du coup on fait quoi ?, demandait Luc toujours aussi essoufflé.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant