Outlast le commencement

Chapitre 8: Il faut frapper fort

Pendant que je le maîtrisais avec ma barre un problème se posait dans ma tête.

« Comment allons-nous faire pour retirer les chaînes accommodées à Luc ? »

Je stoppais mes coups constatent que la brute ne bougeait plus, l'homme timide le maintenait fermement au sol.

Après un grand silence, la seule idée que j'eus été de tuer cet homme et de convaincre le timide de partir avec moi trouver quelque chose qui pourra nous être utile à libérer Luc qui d'ailleurs commençait à perdre connaissance.

- Écoute-moi !, disais-je en m'accroupissant à côté du timide, j'ai une idée, mais il va falloir que tu m'aides encore. Je n'y arriverais pas seule.

- Que manigances-tu pouffiasse ?, interrogeait l'homme à terre.

- Rien !, répondais-je fermement en appuyant un des deux bouts de mon arme contre son crane.

- Tu as prévu de m'éliminer ? N'est-ce pas ?

Je retirais la pression que je lui faisais subir pour passer à plus douloureux, mais je tenais à le faire d'un coup franc.

« En y repensent je me dis que ce que je m'apprête à faire est un meurtre ! Est-ce que je risque d'avoir des ennuis ou cela pourrait être jugé en tant que légitime défense ? Je ne sais pas. Mais je ne pense pas avoir d'autres choix, mais encore, s'ils sont plusieurs à être dans cet état de délire. Combien de meurtres faudrait-il exécuter ? »

Je n'ai plus le temps de réfléchir, il faut agir.

- Recule ! Je vais le terminer !

L'homme s'écartait alors que la brute tentait de se relever lorsque dans un grand élan je le frappais sur son énorme crane de toutes mes forces.

Il retombait au sol tentant de m'attraper les pieds, mais j'étais plus vif que lui.

Il saignait abondamment. Au fond de moi j'avais une telle rage que le timide ne se sentait pas à l'aise si bien qu'il s'écartait davantage avant de rejoindre Luc.

« Je crois que je lui fais peur au point qu'il cherche à m'aider plus rapidement que possible craignant que cela se retourne contre lui. »

Il tentait avec le peu de capacité qu'il avait de libérer Luc, mais sans meilleur résultat que moi.

La brute ne bougeait plus, cependant je doutais qu'il soit mort. Je prenais un peu de recule pour vérifier son état. Il ne respirait plus. Ces poumons ne semblaient plus absorber et rejeter de l'air cela ne m'empêchais pas de garder ma barre en main.

Je me tournais vers les autres pour aviser avec eux la suite des évènements.

- Luc ! Est-ce que tu m'entends ?

Il ne répondait pas, mais bougeait très légèrement la tête.

Je me rapprochais d'eux et poursuivais :

- Luc, il va falloir que moi et notre nouvel ami... Qui s'appelle ?

- Marcus. Je m'appelle Marcus, répondait-il intimidé.

-OK. Donc moi et Marcus on va aller chercher une pince ou un autre outil qui nous permettra de couper les chaînes. Ne tant fais pas nous allons laisser la porte grande ouverte pour aérer la pièce. On va essayer d'être le plus rapide possible. D'accord ?

Moi et Marcus sortons de la pièce en bloquent la porte avec un objet lourd. Une fois dans le couloir, je ne savais pas où aller.

- Où tu crois qu'il y aurait des outils ? S'il y en a !, lui demandais-je.

- Je sais mais.... Mais c'est trop dangereux.... C'est trop dangereux.

- J'ai compris que cet asile était totalement ... fou. Mais je crois que au point où on en ait on n'irait pas plus bas, le rassurais-je avec un léger contact physique en lui tenant le bras gauche.

- Il... Il y a bien pire. Pire que... lui.

- Oui mais on va y arriver ?

Il désapprouvait d'un signe de la tête tout en recommencent son rituel.

- Écoute, si on s'en sort je te promets ''moi Mélinda'' de te laisser repartir de cet asile avec nous. Tu n'as pas ta place ici et je ne sais pas comment tu es arrivé dans ce terrible endroit, mais il faut que l'on tente notre chance.

Il semblait encore hésiter alors je l'incitais à marcher à travers le couloir espérant que le courage prennent le dessus. Il commençait à marcher à côté de moi avant de me dépasser et de m'indiquer des directions au fur et à mesure du parcours jusqu'à arriver devant un ascenseur et des escaliers autours.

C'était un vieux ascenseur, pas de porte, une simple grille contribuait à la sécurité.

J'appuyais sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Il mettait un peu de temps avant d'arriver, l'intérieur était d'un ton jaunâtre et les chiffres des boutons sommairement effacés.

- Quel étage ?, lui demandais-je en entrent avec lui.

- 2....Et dernier étage.