Chapitre 17 : Le gymnase

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Le directeur restait sans un bruit face à son bureau, il me fallait plus qu'attendre qu'il parte sans qu'il décide de fouiller la pièce. Il refermait son tiroir à clé et replaçait son tableau sans y remettre la clé. Il l'a gardait dans sa main avant de la glisser dans sa poche de pantalon en compagnie de son téléphone.

Il jetait un dernier regard avant de quitter l'endroit.

J'attendais un petit moment avant de sortir de ma cachette. Je m'avançais au centre de la pièce, me disant que je ne lirais jamais le fameux contenu de ces pochettes ''PROJET'' .

Je m'avançais vers la porte qu'il n'avait pas refermée ; il n'y avait plus personne.

« Bon si je dois partir d'ici, je vais quand même prendre des preuves avec moi. »

Je prenais la lettre que j'avais lue et d'autres documents et me redirigeais vers l'entrée.

Soudain, sans prêter attention, car j'essayais de plier les documents et de les ranger dans ma poche, l'homme à la scie resurgissait de l'ombre dans le couloir de gauche qui était dans le noir.

Je bondissais au moment où il allumait sa scie et me pourchassait. Je me mettais à courir en me dirigeant vers la lumière, il était toujours à ma chasse, mais il avait décidé de marcher.

« Où vais-je aller ? »

Je ne faisais que longer le long du couloir sans trop savoir où j'allais.

J'arrivais dans une vaste cuisine avec des marmites abandonnées, personne à l'horizon et sans repas préparé. Je l'a visitais des yeux pour ainsi espérer trouver une échappatoire ou une cachette. Je l'entendais qu'il se rapprochait, puis en arpentant la cuisine de fond en comble, j'aperçus la grille d'un conduit d'aération. Je me dirigeais vers cette dernière et déplaçais quelques cartons lourds pour me hisser jusqu'à elle. La grille se soulevait facilement et j'entrais à l'intérieur.

L'homme à la scie arrivait une fois la grille rabattu puis ressortait aussi vite ne me voyant pas.

« Ouf... Heureusement qu'il est vraiment bêta ! »

Le conduit était très grand, un mètre sur un mètre sûrement.

Je suivais le chemin et tombais à un croisement. Il y avait une grille hachuré qui donnait sur... un gymnase ?

« Mais rien ne va ici, tout est vraiment mélangé. C'est terrible à quel point rien ne va. »

En regardant à travers j'aperçus quelques corps d'hommes nus pendu comme s'ils s'étaient suicidés. La hauteur du plafond approcher les quatre mètres.

« Cela m'étonnerais qu'ils se soient tous suicidé, il faudrait une nacelle pour ça ! »

En bas il y avait du mouvement, un homme bien habillé, chemise, pantalon, et gilet classe ainsi que les bords du crane rasé et un visage virile. Il traînait un corps au sol par les pieds et en plissant les yeux, je constatais que c'était Luc ! C'était lui !

Comment j'allais faire pour le rejoindre en plus qu'il n'était, malheureusement, pas de bonne compagnie.

« Je ne pense pas que cet homme lui réserve un bon lit douillet. De plus, si je saute je risque de me faire mal. »

En m'allongent dans le conduit pour mieux voir, je voyais une corde bien tendu proche de moi. Je décrochais la grille délicatement pour éviter d'attirer l'attention de l'homme. Une fois la grille retirer, je la posais à côté de moi et ainsi je pouvais mieux voir l'environnement extérieur. Luc ne bougeait pas, j'espérais qu'il ne soit pas mort.

Je tendais le bras et attrapais la corde toujours en gardent un œil sur ce qui se passait en bas.

« Ok... à trois je saute sur la corde. Un, deux... trois. »

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant