Chapitre 24 : Qui s'en sortira le mieux ?

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Je tirais comme un bourrin la chaise vers moi pendant que les garçons me regardaient les yeux écarquillés sans un mot. Après ma vive bataille, la chaise se dégageait, je n'eus pas attendu deux secondes que je reprenais mon élan et me jetais de nouveau sur la porte qui se brisait sur le coup. Je fis virevolter la chaise derrière moi, heurtent la table dont Marcus bondissait collé à la commode juste à côté de lui. Je continuais de défoncer les débris et sentais comme une rage folle, un défoulement qui me redonnais encore plus de force, mais qui effrayait les garçons.

La porte, du moins ce qu'il en resté, finissait par céder. Je poussais le banc qui n'avait pas encore pris feu. Les flammes de l'autre côté étaient grandes, tout s'embrasait laissent une vive couleur orange et une forte chaleur.

Je passais le pas de porte, Luc et Marcus s'avançaient jusqu'à l'encadrement de cette dernière, tout deux restaient soucieux en vue de la suite des évènements.

- Attends Mélinda ne t'avances pas trop, me conseillait Marcus inspectent le plafond.

En croisent son regard, je dirigeais le miens vers le plafond dont les flammes le recouvraient comme une cloche. Je m'avançais malgré tout avec prudence entre les halles. Les quelques peintures et tapisseries prenaient d'un teint marron. Les portes de l'église étaient toujours ouvertes comme je les avais laissées et le directeur était justement en train de les refermer.

Je me précipitais vers lui en ignorent les appels de résistances des garçons. Il poussait de toutes ces forces, mais elles semblaient coincées notamment celle de droite. Je l'attrapais au bras dans son geste et l'arrachais de la porte. Il se débattait et m'envoyais voler contre l'autre battent dont je n'abandonnais pour autant après ces quasis vingt-quatre heures dans cet enfer et me jetais sur lui dont il me stoppait net en m'envoyant une baffe.

Les garçons, au vu de la scène s'avançaient pour en découdre. Enfin, ils tentaient de se convaincre que à deux ils avaient plus de chance.

- On est deux on est plus fort ?, posait Luc comme question rhétorique.

- Oui...si on oubli que tu es bien blessé, répondit Marcus.

Après mettre remis de mes émotions, je repris ma bataille. Mais encore une fois il avait l'avantage.

« Je crois que j'ai du jus de betterave dans le sang...! »

Il me prenais par le bras et rentrait de nouveau dans l'église tentent de me foutre dans les flammes là où le feu avait le mieux pris. Je me débattais, mais il me tenait fermement, enfin presque. Il tenait plus particulièrement ma veste. Mais je ne voulais en aucun cas l'enlever.

Marcus accourait vers moi tentent de me libérer de l'emprise du directeur. La bagarre était complexe, il me tenait toujours par le veste et de son autre bras repoussait l'interposition de Marcus. Luc qui n'avait pas bougé et qui contemplait la scène avait un air perplexe et dur.

- Mélinda ! ENLÈVE CETTE PUTAIN DE VESTE !, hurlait-il comme un sergent remettent en place son régiment en perdition.

- Non !, répondais-je.

- Luc a raison. Cela va te faire quoi ? Que tu transpires, que tu ais une verrue, une déformation ou je ne sais quoi on s'en fiche à l'heure actuelle. Alors par pitié retire-là, se rapprochait Marcus de moi avant de se faire dégager par le directeur d'un coup sec contre les bancs de l'autre côté.

« Ais-je vraiment le choix.... »

Après une certaine hésitation je retirais la manche dont rapidement il me rattrapait par le col et me tirait vers lui. Il baissait la tête et vu ce que je ne voulais que personne ne voient. Sur mon bras il y avait des cicatrices comme des coupures et en me retirent de son emprise, mes deux bras, épaules et autres traces courant sur mon dos étaient à découverts. Je déglutissais sans bouger, le directeur avait un sourire qui s'élargissait au fil qu'il me scrutait.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant