Chapitre 11: Reprendre son courage

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Les chaînes pendaient toujours à la tuyauterie sans qu'elles ne soient abîmées.

Je tournais mon regard en direction de Marcus, il regardait le sol en bougeant la tête et en marmonnent.

Je ne bougeais plus, toujours les yeux rivés sur ces chaînes, les yeux brillants prête à pleurer.

Je ne savais plus quoi faire.

- Marcus. Est-ce qu'il y a des patients dans les parages ?, lui demandais-je.

- Oui. Pourquoi ?... Tu penses que cela pourrait nous aider ?

- Je me dis qu'il y a une chance pour qu'ils aient vu Luc partir avec quelqu'un, me rassurais-je.

Je me dirigeais vers le couloir tandis que Marcus ne bougeait pas d'un poil, je me retournais donc vers lui.

- Tu penses que....c'est une bonne idée ?, me demandait-il inquiet.

- Il n'y a pas d'autres solutions. Je ne peux pas l'abandonner, surtout que je pense qu'il doit être encore en vie. Et puis les deux pompiers qui étaient avec nous à notre arrivée, avec de l'espoir ils doivent toujours être de ce monde., esquissais-je un petit sourire.

- Alors.... Tu as beaucoup d'espoir. Il ne faut pas s'attendre à ce que tu dis, j'en suis navré. Et puis, cet endroit est si vaste et... il n'y a aucune trace de sang de ton ami. Pas une traînée.

- Wow. Je croirais entendre Luc avec ces tristes discords. Mais.... admet que nous n'avons pas beaucoup d'autres idées. Je veux dire, tu sais comment sortir d'ici au moins ?

- Pas....vraiment.

Un silence s'installait. Je me rapprochais de lui, au même moment j'observais les lieux pour je ne sais plus la combientième de fois.

Je me dirigeais en suite vers le chariot avec les multiples ustensiles et prenais une petite paire de ciseaux que je glissais dans ma poche gauche de mon short.

Je jetais un dernier coup d'œil au corps à moitié recouvert de la femme, elle semblait embaumait de par son bon état, aucun vers, une peau rigide et pale lorsque l'on s'en approche et des yeux comme celle des anciennes poupées, vitreux.

Marcus me regardait, toujours sans bruit. Je glissait mon regard vers lui puis vers la dame.

- Marcus. Tu sais que tu n'es pas obligé de me suivre, mais cela me rassure d'avoir une personne à qui daigné ma confiance et qui soit prêt à m'aider.

- Pourtant....

- Pourtant quoi ? Tu n'es pas fou. Tu as juste du mal socialement ou un mal être, mais pas une folie comme ces brute assoiffés de sang et d'idées sans lucidités.

- Si c'est ce que tu penses... peut-être que tu as raison.

- Bien sûr !

Voilà qu'il esquissait un sourire timide.

« S'était le premier que je voyais en.... Mais je ne sais même plus l'heure qu'il est ! Y-a t-il une horloge ? ».

Il y avait bien une horloge, elle indiquait 1h45, je ne sais pas si elle était bien à l'heure, mais en tout cas elle me le paraissait. De plus il ne fallait pas attendre plus longtemps en raison des blessures de Luc, lui qui perdait du sang.

- Alors ? Où sont ces autres fous ?, lui demandais-je de nouveau déterminée à retourner dans les couloirs.

- Dans les cellules.

- Et tu viendrais avec moi me montrer ces cellules ?, lui demandais-je ironiquement.

Il prenait les devants dont je le suivie précipitamment contente de savoir que je ne serais pas seule face aux autres.

« C'est vrai que je fais beaucoup la maline, mais au fond, j'étais perdu et tétanisé par cette situation cauchemardesque. ''Un film d'horreur sans caméra''. »

Cet asile était tellement grand, trop de couloirs et surtout trop long sans la moindre présence de fenêtres, seule des portes fermées à clé, j'en avais testée deux au hasard.

Au bout d'un moment, nous arrivons dans une grande salle, comme dans les prisons. Un balcon où se trouver les cellules des patients et une cour juste en bas. Tout était plongé dans le noir, seule quelques ampoules éclairaient partiellement.

Il n'y avait pas foule dans les chambres des patients ni bien de confort, un lit comme ceux du dernier étage, et puis c'est tout. Quelque un avaient des livres, des feuilles blanches et des crayons, d'autres des portraits et des croix religieuses.

Nous nous avançons du côté droit du balcon. Un homme était enfermé derrière ces barreaux tandis que d'autres n'étaient pas enfermés.

« Pourquoi ?»

- Pourquoi il y en à qui sont enfermés et pas d'autres ?, chuchotais-je à Marcus en arrivent devant la cellule.

- Certains ne doivent pas se mélanger....ils se battraient.

L'homme se levait en nous voyant arrivés, puis il nous dévisageait.

- Salut !, tentais-je amicalement.

Il ne répondait pas de suite. Il se rapprochait de nous, collé aux barreaux les yeux dans le vide, son regard pointait vers le ciel.

- Ma fille. Es-tu croyante ?, me demandait-il sans bouger du regard.

- Heu.... Oui, hésitais-je sur sa question.

- Alors tu as bon cœur.

- Excusez-nous de vous déranger nous aimerions savoir si vous avez vu un homme assez grand avec une casquette, un simple t-shirt et un jean ? Il était blessé., ajoutais-je. Avec quelqu'un peut-être ?

- Dieu voit tout. Et il sait tout, se contentait-il de répondre.

« Rien à voir avec ma question ! C'est à lui que je le demande, pas à Dieu. »

- Oui, mais vous vous l'avez vu ?

Il ne répondait pas toujours en rêvassent. Je soupirais d'un air de dire qu'il ne nous aidera pas.

Je prenais le bras de Marcus et allons vers une autre cellule.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant