Chapitre 4: Une opération pour Mélinda ?

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Pourquoi entend-je des couverts qui s'entrechoquent ? Je vis seule. Luc ne serait pas chez moi à tout hasard ? Il m'a peut-être avoué des sentiments qu'il avait pour moi, mais je me souviens de rien. J'ai peut-être fais une connerie !

- hé la Belle au Bois dormant il ne faudrait pas que tu dorme trop !, brandissait un voix hors de mon esprit.

Je me suis subitement réveillée. Et non, rien de tout ce que j'avais imaginé se trouver devant moi.

J'étais attaché avec des sangles sur une table d'opération, des instruments chirurgicaux étaient à ma gauche sans aucune présence. Cette salle était une fois de plus sombre et éclairée par une néon au dessus de moi.

Je gesticulais dans tout les sens jusqu'à que le brancard tombe au sol.

- AÏE !

- Oh voilà que notre marionnette est tombé par terre ! Attends je vous te remettre sur tes roues !, s'exclamait le directeur en sortent de la pénombre.

- C'est pas vrai il est partout, marmonnais-je.

Il relevait le brancard puis il se penchait vers moi et me fixait dans les yeux avec un sourire malicieux. Il ne disait rien comme s'il attendait que je parle la première.

- Mais qu'est-ce que vous voulez ?, lui demandais-je à bout de nerf. Vous voulez quoi ?

- Pleins de chose ! On pourrait commençait par avoir une meilleur vie, une famille...

- Fermez-là ! Je m'en fiche de votre vie. C'est la mienne qui m' intéresse si vous vous en souvenez.

- Justement nous y somme ! Tu pourrais être ma femme. Qu'en dis- tu ? Évidement je plaisante, mais tes organes, eux, aideraient à faire revivre ma femme.

- Quoi ?

Il s'approchait d'un monticule recouvert par un immense drap blanc et aussitôt relevait ce dernier. Une femme d'apparence très malade s'y trouvé.

« Est-elle morte ? On ne recouvre pas les gens d'un drap s'ils sont encore vivants et encore bien moins si c'est quelqu'un qu'on aime, mais je suppose qu'il s'en fiche. »

- Je te présente mon épouse. C'est à elle que tu vas donner gracieusement tes précieux organes vitaux. Quand dis-tu ?

-Vous êtes malade !

- Moi !Non...Mais ma femme oui.

-Vous avez vraiment quelque chose qui tourne pas rond chez vous !

- C'est normal je préfère les losanges !

- Grrr !

- Tu te prends pour un félin maintenant !

- Pitre clown ! Vous vous croyais malin avec votre sarcasme ? De toute manière je ne vous laisserez pas faire soyez s'en sûr.

- Ah ! Dis-moi si je me trompe mais, comment compte -tu t'y prendre ? Non parce que je crois que quelque chose te retient comme par exemple des sangles.

« J'avoue, j'en ai peut-être fait un peu trop, mais ce type m'énerve et je me sent nerveuse, alors j'essaie de me défendre. Comme convenu sans succès. »

Il s'éloignait de « sa femme » et allait se rendre devant un chariot où se trouvaient les instruments chirurgicaux.

- Ça y est, s'en ais fini pour moi ! Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter de telle souffrances !, ruminais-je.

Mon cœur se serrait lorsqu'il attrapait une seringue. Il l'a testée, un jet en sortait, puis il me regardait droit dans les yeux avant de l'a reposait.

- Je ne vais pas t'anesthésier maintenant tu sais pourquoi ? Parce que j'aime voir ton visage apeuré.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant