Chapitre 18 : Les explications

20 2 0
                                    

Paniquée, je retournais auprès de Luc et le tirais par le bras afin de rejoindre la corde par lequel j'étais descendu.

- On va monter dans le conduit et on s'enfuira par la cuisine, lui annonçais-je.

- Attend tu es sûr que je vais pouvoir monter là haut ?

- Il faudra bien. Alors, s'il te plaît fait encore un petit effort, terminais-je la discussion en débutant l'escalade.

Luc se jetait sur la corde alors que les portes s'ouvraient. Il y avait le directeur qui entrait en premier suivi d'hommes en combinaison. Il ne fallut pas plus de temps avant d'être repérer. Ils tentaient de nous rattraper, mais nous étions plus rapides qu'eux. Je refermais la grille derrière nous et Luc avançait pendant ce temps-là étant donné qu'il était plus blessé que moi.

Alors que l'un des hommes posait les mains sur la corde, le directeur leur faisait signe de ne pas monter.

- Ne montez pas je pense qu'il vaut mieux que deux d'entre vous aille dans la cuisine pour les empêcher de sortir du conduit. Maintenant ! Avant que l'un d'eux ne s'enfuit.

Les hommes discutaient entre eux pour déterminer ceux qui iront dans la cuisine.

- Dite ? Vous pourriez me détacher ?, intervenais l'autre fou pendu par les pieds.

- Non. Et surtout tais-toi. Je ne souhaite pas que tu fasses tout capoter déjà que tu n'as pas été foutu de te débarrasser d'au moins un des deux.

Leur discussion résonnait dans le conduit pendant que nous avançons jusqu'à la cuisine. Les deux hommes étaient déjà arrivés, ils nous attendaient en bas. Je tirais Luc, car justement l'un d'eux décidait de monter les lourds cartons que j'avais disposé. Nous faisions demi-tour alors que soudain, je m'arrêtais au milieu du parcours.

- Tu fais quoi ?, me demandait Luc derrière moi.

- Ça sert à rien de faire demi-tour, ils nous attendent des deux côtés, me tournais-je vers lui.

Un bruit métallique coupait la conversation, un objet en forme de cylindre roulait vers nous ainsi que du côté cuisine.

- C'est quoi ces trucs ?, questionnait-il.

Soudain, de la fumée sortait des cylindres.

- Ce sont des gaz endolorissent ! Pends-le et jet-le loin !

Après avoir balancé les gaz en s'approchent des sorties, voilà qu' ils nous en relançaient de nouveau de chaque côté. Pas le temps de les prendre en main qu'ils en jetaient une nouvelle fois.

Ma tête commençait à tourner et l'air était suffoquant. Luc toussait et s'allongeait en envoyant avec le peu de force qu'il semblait lui rester les fumigènes.

La dernière chose que je pu voir était un homme avec un masque et une combinaison entrer dans le conduit et m'attraper le bras, après je ne m'en souviens plus, je m'étais endormi.

10h, une cloche retentissait comme la sonnerie d'une école. J'ouvrais difficilement les yeux, car ils se fermaient automatiquement, mais mon ouïe percevait tout ce qu'il se passait. Il y avait du monde autour, des hommes principalement, je ne comprenais pas de quoi ils parlaient mais, en tout cas je sais que cela me concerner. Je tournais la tête qui m'était lourde, je rouvrais les yeux pour mieux distinguer les lieux très lumineux de par des spots.

J'étais assise sur une chaise dont je sentais que j'étais attachée par des chaînes comme sur une chaise électrique.

- J'espère que le réveille n'est pas trop dur !, brandissait une personne dont la voix mettait familière, celle du directeur. Par contre, ton ami, quel sommeil ! Je trouve qu'il aura bien dormi. Il pourra noté le séjour chez nous.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant