Chapitre 6 : Se libérer

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Beaucoup de choses se bousculaient dans ma tête.

« Comment avions-nous fait pour nous retrouver dans cette situation ? »

Le directeur s'avançait vers le chariot et reprenait une seringue ainsi qu'une fiole tout en gardent ce sourire grotesque.

- Malgré cette mésaventure j'espère ne pas t'avoir fait trop attendre, répliquait-il en remplissent la seringue de sa fiole, certainement pour m'endormir une fois de plus.

Il se rapprochait de moi dont je me mettais à hurler de supplice. Soudain me viens une idée dans ce grand moment de panique : faire semblant de s'évanouir. Il m'attrapait le bras et c'est à ce moment là que je commençais a ventiler puis à marmonner et à fermer les paupières en papillonnent enfin je relâchais tous les musques de mon corps.

- Tient, ton amie s'est évanouie je n'aurais donc pas besoins de me battre avec elle pour l'installer sur la table.

- Sur quelle table ?, demandait Luc inquiet avec une voix toujours fibrille.

- Voyons mon ami, sur la table d'opération puisqu'elle participe à mon projet.

- Quoi !!! Quel projet ? De quoi vous parlez ?

- Grâce à quelques dons de ses organes elle va pouvoir m'aider à redonner vie à ma femme, finissait-il en lui présentent sa femme cachée sous le drap dont il l'avait légèrement recouverte.

Pendant que Luc contemplait ce désastre ainsi que la folie du directeur, il fallait que j'agisse. C'était le moment parfait pour pouvoir me détacher. J'avais gardé mon ciseaux caché sous mes fesses, je m'en saisis et continuais à cisailler mes liens toujours en ayant l'air évanoui.

- Il est vrai que je pourrais t'empreinte quelque un de tes organes à toi aussi si ceux de ton ami ne seraient pas compatibles avec ceux de ma femme, suggérait le directeur.

- Vous êtes malade. Vous pouvez... Vous n'avez pas le droit...

- Alors tu ne verrais pas d'inconvénient à ce que je prenne le gauche !

- Vous n'avez pas vu que votre femme est morte ! Et au vu de la couleur de sa peau... il y a un moment.

- Chéri ! Tu entends ce qu'il dit ? D'après lui je ne peux pas te sauver ?

« Voilà que maintenant il parlait à sa femme, décidément il lui manquait vraiment une case. »

- Je me demande comment vous aviez fait pour être chef de cet établissement ou alors c'est votre femme. Sa mort vous a fait plonger dans la folie... vous ne l'avez pas accepté.

- Mensonge ! Elle est encore là.

- Morte !, hurlait Luc, Elle est putain de morte vous comprenez !?

Un silence dans la pièce se faisait ressentir. Il ne me restait pas beaucoup, j'avais presque finis, mais voilà que j'attendais que la discussion reparte pour continuer. Je ne voulais pas me risquer à faire du bruit.

Luc me regardait droit dans les yeux , j'essayais de lui faire signe pour qu'il continu à parler, il mettait du temps à comprendre mon plan et relançait les hostilités.

- Depuis combien de temps êtes-vous directeur ?

- Pourquoi cela t'intéresse ? À quoi cela pourra bien te servir ?

- Et bien je change de question. Depuis combien de temps votre femme est morte ?

- Je vous l'ai déjà dit elle n'est pas morte.

- Ok. Alors depuis combien de temps elle ne vous répond plus ?

- Mais elle a toujours continué à me parler. N'est-ce pas Chéri !

Sur ces derrières parole j'eus enfin réussi à me libérer, je gardais les liens dans mes mains pour faire croire qu'ils tenaient encore.

- C'est quand la derrière fois que vous...

- Chut ! J'en ai marre de tes questions !, interrompait-il la conversation.

Le directeur quittait sa femme pour se rapprocher de moi.

-Laisse-moi reprendre là où j'en étais avec ton ami tu veux.

« Çà y est ! Le moment est venu de renverser la situation ! » Je bondissais de ma chaise, mais je trébuchais aussitôt. J'avais oublié de couper les liens se trouvent autour de mes chevilles !

Une fois au sol le directeur posait le pied droit sur mon dos et commençait à parler, mais je le faisais taire lorsque je lui plantais les ciseaux bien aiguisés dans le tendon d'Achille avant de le retirer. Il se reculait hurlent de douleur. Je me précipitais d'enlever les derniers liens.

- Espèce de sale petite peste !

Enfin un pied détaché puis l'autre. Je m'empressais de rejoindre Luc que je prenais dans mes bras un long moment. Cependant cet espèce de fou revenait à la charge. Je me relevais pour l'affronter une fois encore en espèrent que ce soit la fin.

- Mélinda Fait attention !

Alors que je me tenais face à lui, il s'empressait vers la table d'opération et ouvrait une bouteille d'oxygène à côté de cette dernière. Il retirait le bouchon et tentait d'arracher la poignée avec un marteau. De suite je comprenais qu'il essayait de nous endormir. Je courais vers lui pour le stopper, mais il réussi à partir avec les deux éléments. Il me poussait contre la table et sortait de la pièce en nous enferment une fois de plus.

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant