Chapitre 9: Le soit-disant médecin

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Une fois la grille refermée et le bouton pressée, l'ascenseur démarrait doucement. Cela s'entendait qu'il était vieux, il ne passait pas dix secondes sans un grincement strident.

Arrivée à l'étage attendu, j'ouvrais la grille et cédais le passage à Marcus.

- Alors on va où maintenant ?, lui demandais-je.

- Je ne sais plus réellement. Je ne suis jamais venu ici.

- À bon ! Alors pourquoi sommes-nous là ?, demandais-je inquiète.

- Je sais qu'il y a... un médecin. Enfin c'est comme ça qu'on l'appel, mais je doute de ces pratiques. Cependant je crois que c'est justement le seul à posséder des outils.

- D'accord il nous reste plus qu'à le trouver.

Nous avions atterri dans un couloir donnant sur plusieurs entrées. La première et la plus grande pièce était composée de lits posés dans le désordre. Ils étaient simples : draps blanc jaunis par les années et une armature en métal quelque peu rouillée.

- Hé Oh ! Il y a quelqu'un ?, criais-je.

Aucune réponse, seul mon écho résonné.

Marcus recommençait son rituel et ne se sentait pas rassuré, à croire que c'est la jungle dans cet asile.

« C'est vrai que je ne comprends pas pourquoi cet asile à mal tourner, il devrait y avoir des contrôles, des visites de familles et bien autres qui pourrait vérifier les bonnes conditions de l'établissement. »

Soudain après de longues minutes de silence, des bruits lourds métalliques résonnaient au loin. Je sortais de manière vive dans le couloir voulant savoir d'où cela provenaient.

- Il y a quelqu'un ?, criais-je avant que les bruits cessent après ma demande.

Sans nous y attendre une voix nous répondait :

- Qui êtes-vous ?

- Nous venons chercher un outil assez résistant pour couper d'épaisses chaînes, répondais-je sans trop savoir à qui je m'adressais.

Un homme vêtu d'une classique blouse blanche en coton , d'un tablier style jupe en cuir comportant plusieurs ustensiles dans les poches. Mais... pas de pantalon, ni de chaussures. Son visage était toujours dans l'obscurité.

- Excusez-moi mais nous ne vous voyons pas très bien il fait trop sombre. Pourriez-vous vous avancer ?

Il s'avançait tout en nous dévisagent. Il était chauve sauf à l'arrière du crane, des cheveux blancs semi-long et portait des lunettes assez spéciales dans l'univers du médical: c'est à dire des lunettes avec une petite longue vue autrement appelé une loupe.

Je jetais à coup d'œil en direction de Marcus, bien entendu il ne semblait pas plus à l'aise que tout à l'heure. En même temps l'homme étant à quelques mètres de nous, n' inspirait pas confiance.

- Nous sommes à la recherche d'une grosse pince, précisais-je à l'homme restent fixe.

- Vous avez de la chance j'en possède plusieurs paires ! Venez !

L'étrange médecin nous invitait à le rejoindre. J'en boitais le pas tandis que Marcus ne bougeait pas.

- Marcus ? Ça va ?

- Je ne le sens pas, répondait-il avant de poursuivre avec de petits marmonnement.

Je me rapprochais de lui et prenais son bras pour le tirer. Il ne montrait aucune résistance et me tenait le bras comme un enfant apeuré. Nous avançons dans la pénombre jusqu'à atteindre une porte entre-ouverte.

Je l'a poussais et entrais dans la pièce quand soudain le soit-disant médecin se jetait sur moi et me rejetait contre le mur en carrelage. Me voilà complètement sonnée, et la seule chose que je pouvais contempler était une pièce digne d'un film d'horreur. Il y avait du sang partout, des bouts d'organes à droite et à gauche même mis dans des sachets et des bocaux exposés sur une étagère.  Au centre de la pièce, un fauteuil de dentiste en cuir amoché s'y trouver.

Le fou attrapait les poignets de Marcus et l'installait sur le fauteuil de force après un grand coup de poing dans l'estomac. Il l'attachait avec des sangles et allumait une lumière, enfin l'espèce de lampe qu'on tous les médecins, ce fameux lampadaire qui brûle les yeux comme il me le faisais alors que je n'étais même pas en face d'elle.

- Alors que vais-je bien pouvoir te faire ?, demandait-il ironiquement. Tu m'as l'air d'être pas mal du point de vue physique. Et mental ça se passe comment mon cher ami ?

Marcus commençait à marmonner et à gémir de peur.

- Je constate que tu es tétanisé, mais ne tant fait pas. Tu ne sentiras rien, lui dit-il en attrapent une tronçonneuse, Enfin je crois !

La tête encore dans les étoiles, je fonçais sans réfléchir sur l'homme en le repoussant. Il tombait en glissent sur une flaque de sang tout comme moi. Je m'empressais de retirer les sangles à Marcus sauf que l'autre se relevait avec difficulté, mais tenait sur ces deux jambes.

- Je vous interdis de lui faire du mal !, lui criais-je dessus.

- Mais ne tant fait pas je voulais....

- Fermez-là !, lui coupais-je, vous êtes comme tous les autres de cet asile de fou ! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez vous tous ?

-Ah Ah Ah..., riait-il, la folie mon enfant ! La folie !

- Alors vous n'êtes pas médecin ? À supposer ?

- Bien sûr que si !

- J'en doute fortement.

Il prenait une seringue dans la main qui était posée sur un petit chariot au fond de la pièce juste derrière lui.

Nous voilà prêt à nous combattre, sauf que moi je n'avais aucune arme, je me trouvais dans le seul coin de la pièce sans l'ombre d'un outil.

« Il me reste plus qu'à le prendre au vol ».

Il accouru dans ma direction les pieds glissants, je me tenais de manière plus stable grâce à mes bottes accommodées de crampons. Il glissait ayant un genou à terre et perdait sa seringue qui roulait de l'autre côté de la pièce. Tandis que je passais derrière le fauteuil et attrapais à ce qui ressembler à une cisaille, il se remettait debout et démarrait sa tronçonneuse.

Ma seule idée était de le planter sans blesser pour aux temps Marcus. Il reprenait de l'élan et moi tel un pirate, d'un coup sec.... Rater mon coup car il l'avait esquivé. Alors je lui lançais la cisaille dans le moteur de son engin qui s'arrêtait net.

- Tu l'as cassés !, hurlait-il.

Je n'attendais pas plus et le poussais contre le mur. La tronçonneuse lui atterrissait dessus et il perdait ces lunettes. Ni une ni deux, j'aidais Marcus à dé-sangler ces liens et à donner des coups de pieds dans le visage du médecin.

Une fois Marcus libre, je le poussais hors de l'assise et l'aidais à courir le plus loin possible.

- Revenez !

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant