Chapitre 9

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PDV [T/P]:
Je me trouvais chez Maria, je venais d'être réveillée par Liz.

[T/P]... debout, s'il te plaît. Le copain de maman est rentré ! Viens lui dire bonjour.

À l'entente de ces mots je finissais d'émerger, je m'habillai le plus vite possible et descendis les escaliers.
Mon cœur loupa un battement lorsque je vis que les paroles de Liz étaient vraies.
Je saluais Maria, pris un bol de céréales et me dirigeait vers le salon pour rejoindre Liz s'étant installée devant la télé.
Je pouvais entendre Maria et son petit ami discuter. Ils parlaient de Liz et de ses réussites sportives. Pendant plusieurs minutes elle était le sujet principal de la conversation. Puis vint le moment où ils abordèrent mon cas. Son petit ami énonça le fait qu'il ait reçu des mails du lycée de journalisme français où je me trouvais. Selon lui j'aurais encore eu des problèmes de comportement envers une élève. Elle serait aller se plaindre chez le proviseur, apparemment je serait convoquée par rapport à cette histoire. Je n'avais pas pu entendre la date de ma convocation. J'entendais juste Maria tenter de me défendre en disant que cette fille devait elle aussi avoir ses tords. Elle avait raison, cette fille me détestait pour aucune raison et adorait me provoquer, me prendre la tête et me pousser à bout.

Pendant que je restais un peu perdue dans mes pensées, je finis par entendre le mec de Maria s'énerver et dire qu'il allait me faire comprendre mes erreurs. Suite à ces mots j'entendis mon nom être scandé à travers la maison. Je me dirigeai donc dans la pièce où le couple se trouvait. Maria me regardait et me dit de me rendre dans le bureau de son petit ami, qu'il allait me rejoindre dans quelques minutes.

Je me trouvais donc dans le bureau quand son copain ouvra la porte et la referma à clefs une fois rentré. Il commençait à s'approcher vraiment très proche de moi tout en m'expliquant les erreurs que j'ai faite. Je ne l'écoutais pas, commençant à paniquer je reculais au fur et à mesure qu'il se rapprochait. Quand d'un coup je ne pouvais plus faire de pas en arrière car j'heurtai le bureau. Il se rapprochait de plus en plus, ma respiration devenait saccadée. Mon cœur battait à mille à l'heure. Je ne pouvais pas entendre quoi que ce soit qu'il disait à cause de la panique. Je vis simplement un grand sourire malicieux apparaître sur son visage.
Il était désormais collé à moi. Il commença à me caresser, et à enlever lentement mon t-shirt. Je n'arrivais pas à bouger, tétanisée par la peur.
Quelques secondes plus tard j'étais presque nu, sans brassière, ses mains se baladaient sur tout mon corps. L'une commençait à s'introduire dans mon entre-jambe. Je voulais le repousser mais mon corps ne répondait pas à un seul de mes mouvements. Ça durait plusieurs longues minutes, je dirais au moins vingt-cinq voir trente minutes. Pourtant le temps semblait s'être arrêté. J'ai voulu crier tout du long sans qu'aucun son ne sorte.
J'entendais une voix au loin hurler mon prénom, je voulu lui répondre mais je n'y arrivais pas.

[T/P] ! [T/P] !! S'il te plaît répond moi ! [T/P] !

Je me réveillai en sursaut, confuse et surtout en mauvais état. J'avais mal au crâne, le cœur battant extrêmement fort dans ma poitrine.

Je venais voir si tu étais réveillée quand je t'ai vu extrêmement agitée dans ton sommeil, ton cœur bat tellement fort qu'on l'entend. Je m'inquiète pour toi, qu'est-ce qu'il se passe ?Me demanda Florence.

Je ne savais quoi lui répondre, j'essayais tant bien que mal de calmer mon cœur et ma respiration. Je tombai en larmes au fur et à mesure que la pression redescendait. Florence le remarqua et me demanda si elle pouvait me prendre dans ses bras. Je n'arrivais pas à lui répondre, alors je fis juste un pouce en l'air avec une de mes mains. Elle me fit alors un câlin. Nos deux cœurs collés, le mien finit par se caler sur les battements de celui de Flo. En même temps ma respiration reprenait son cours normal.
Si tu ne veux pas en parler ce n'est pas grave, je serais là quand tu seras prête. Ça va aller je te le promets. Me chuchota-t-elle à l'oreille avec une douce voix.

Merci... répondis-je, faiblement.

On se séparait et elle afficha un sourire tendre, apaisant et affectueux. Il me fit chaud au cœur.

PDV Florence :
[T/P] me répondit avec un sourire également. Mais comme à son habitude il semblait factice, il était froid, vide. Tout comme ses yeux.
Je pris sa main pour la rassurer, elle était frigorifiée.
J'ai acheté des pâtisseries pour le petit déjeuner, tu en veux une ? Elles sont au chocolat, ça fait toujours du bien d'en manger, pas vrai ?
Avec cette phrase j'avais réussi à lui décrocher un petit rire timide. J'allai chercher en vitesse le repas et le déposai sur un plateau sur le lit. Je pris mon ordi et proposa une vidéo pour remonter le moral à [T/P].
Nous mangions donc les pâtisseries en rigolant devant le divertissement que nous regardions. [T/P] semblait aller un peu mieux, mais ce qui c'était passer cette nuit avait l'air de rester dans un coin de sa tête.
Tu es sûre de ne pas vouloir en parler ? Ça te ferait du bien, et je pourrais un peu mieux t'aider peut-être. Dans tous les cas je suis là pour toi d'accord ? J'accompagnai la dernière phrase d'un clin d'œil affectueux.
Elle prononça enfin quelques mots.
Je ne sais pas si j'arriverai à le dire mais je peux peut-être te l'écrire.
Je la regardais dans les yeux en lui disant : Si ça peut t'aider, fait le. Mais prends ton temps, tu n'as pas besoin de faire ça vite. Il faut que ça t'aide, pas que ça t'angoisse.

Quelques heures sont passées depuis le petit déjeuner. Il devait être 11h30 du matin, je commençais à me préparer pour aller travailler. [T/P] vit que je m'apprêtais à sortir et me demanda où je comptais aller.
J'ai un tournage [T/P], je serais rentrée vers 20h, je peux te laisser seule ? Si tu ne peux pas, tu viens avec moi, ça ne me pose pas de problème.

J'ai pas vraiment envie de me retrouver seule, tu es sûre que ça ne te dérange pas ?

Oui promis, habille toi, je t'attends.

Quelques minutes plus tard, [T/P] revint habillé d'un un style streetwear légèrement plus masculin que féminin. Je la trouvais ravissante. Elle tenait une petite enveloppe dans sa main qu'elle me tendit.
J'ai écrit ce qu'il n'allait pas, tu ne me jugera pas ?

Bien sûr que non, jamais, je te le promet. Je suis fière de toi ! Lui disais-je avec un sourire réconfortant.
Elle sourit à son tour, timidement. Je me crispai légèrement lorsque je remarquais une nouvelle fois que celui-ci était forcé.
Nous partions en direction du studio. Le voyage était silencieux, [T/P] faisait trembler sa jambe de stresse. Je posai ma main sur sa cuisse pour la rassurer. Ça a fonctionné. À ce contact je retrouvai une nouvelle fois des papillons dans mon ventre. Je retirai ma main instantanément. Il devait nous rester environ vingt minutes de route lorsque je décidai de lire la lettre de [T/P]. Mon sang bouillonnait en lisant les mots inscrits.
Il a osé te toucher ?! Je vais le retrouver, il faut qu'il se fasse condamner par la loi !

[T/P] me regardait comme pour me demander de ne rien faire, je compris alors que seule elle de son ancienne famille était au courant. Elle semblait ne pas vouloir briser une famille, qui en plus ne la croirait sûrement pas. Il n'avait fait ça qu'à elle d'après ce qui était noté dans la lettre, mais pas qu'une fois.
Légèrement sous le choc de ce qu'elle avait vécu, je pris sa tête et la posa contre moi. Nous restions dans cette position jusqu'à arriver au studio.
Nous descendions de la voiture, je disait bonjour à tous le monde et vis Scarlett. Elle se rapprocha de moi et [T/P] et nous prit une à une dans ses bras.

[T/P] ? Que fais-tu là accompagné de Florence ? Demanda Scarlett à la jeune fille qui m'accompagnait.

[T/P] lui dit la vérité en disant qu'elle logeait chez moi pour le moment. Scarlett me regardait complice avec un léger air victorieux.
Il se peut que je lui ai dit que je ressentais des sentiments étranges envers sa fille.
[T/P] le remarqua et devint confuse.
Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous me cachez quelque chose toutes les deux ? Disait-elle avec un léger rire gêné.
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Une vie peut changer en un instant...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant