Chapitre 13

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PDV Florence :
*appel entrant : Scarlett*

-Scarlett : allô ?
-Florence : oui allô !
-Scarlett : c'est rare que tu m'appelles Flo, un problème ?
-Florence : j'ai embrassé ta fille !
-Scarlett : quoi ?! C'est vrai ?
-Florence : fin disons qu'embrasser est un bien grand mot. Nos lèvres se sont touchées légèrement.
-Scarlett : félicitations ! Tu vois quand tu veux. Madame « je ne veux pas tomber amoureuse » a embrassé [T/P] !
-Florence : arrête, j'aurais bien voulu me réjouir mais ce baiser, disons que-
-Scarlett : que tu as aimé ! Elle embrasse bien ?
-Florence : que ça a posé un froid.
-Scarlett : hein ? Mais pourquoi ?
-Florence : j'ai du le faire au mauvais moment, ou peut être qu'elle aussi n'est pas prête à être dans une relation. Ou encore qu'elle ne m'aime pas, qu'on est juste amies. Qu'elle ne ressent pas de l'attirance, que tu te serais trompée.
-Scarlett : hey hey, doucement la tête penseuse. Raconte moi la scène je comprendrais mieux mais évites de te détruire le moral avec des pensées intrusives d'accord. Je t'écoute.
-Florence : J'avais remarqué des cicatrices sur son corps plus tôt dans la journée. J'avais décidé de l'interroger à ce sujet un peu plus tard lorsque je préparais à manger. Je lui posais donc la question, à cause de ça, elle s'est renfermée sur elle même mais elle m'a tout de même répondu. Je ne préfère pas te dire au cas où elle ne voudrait pas que je t'en parle.
-Scarlett : je comprends. Continue.
-Florence : suite à sa réponse je la prenais dans mes bras pour la réconforter. Elle voulait que nous mangions pour vite changer de sujet et d'ambiance je suppose. Pourtant, je ne l'ai pas lâché et prise par la taille. On s'est regardé toutes les deux, les yeux dans les yeux et puis c'est la que ça a dérapé. C'est au moment où nos lèvres se sont touchées que je me suis reprise et reculée. Elle paraissait si confuse, j'aurais pas dû. Elle m'en veux.
-Scarlett : non tu n'y es pour rien, tu éprouve des sentiments pour elle et forcément à force de les refouler ils finissent par sortir d'eux même. C'est normal que tu aies eu envie de ce baiser, si vous vous êtes regardé intensément dans les yeux ça a du déclencher quelques choses. Après Flo, tu es un peu malvoyante.
-Florence : comment ça, qu'est ce que j'ai raté ?
-Scarlett : elle ne t'a pas repoussé lorsque tu te rapprochais d'elle pour l'embrasser.
-Florence : elle a peut-être eu peur (je lui ai peut-être rappelé ce que lui avait fait le petit copain de Maria, pensai-je)
-Scarlett : non je ne pense pas que ce soit de la peur, elle te fait confiance. Elle serait pas restée chez toi sinon. Elle aurais sûrement fugué comme avec les familles d'accueil. Si elle paraissait confuse c'est justement qu'elle était prête et que tu n'as pas continué.
-Florence : tu penses ? Non tu as tord, merci quand même.
-Scarlett : attend Fl-

Je lui avais raccroché au nez. Je ne pensais vraiment pas qu'elle éprouvait quoi que ce soit envers moi autre que de l'amitié. Et si mes pensées étaient vraies. Je suis sûre que je lui ai rappelé ce moment là dans le bureau chez sa famille précédente...

Je suis un monstre...

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PDV [T/P]:
J'arrivais pas à dormir. J'avais les yeux fermés mais impossible de trouver le sommeil. J'étais confuse sur ce qu'il venait de se passer. Elle allait m'embrasser, pourquoi s'être stopper. Est-ce qu'elle ressentais ça aussi ? Non sûrement pas. « C'est Florence Pugh, elle n'en a rien à faire de moi, je suis juste une personne parmi tant d'autre. Et puis elle sort d'une
relation qui lui a fait pas mal de mal alors... » c'était le genre de pensées qui me traversaient l'esprit à ce moment là. Ça devait faire une bonne dizaine de minutes que je cogitais, encore et encore.
Un bruit de porte me coupait dans mes réflexions, c'était Flo qui sortait de sa chambre, elle se dirigeait vers la cuisine. Elle ne m'avait même pas regardé. Pensant que je dormais elle marchait silencieusement en faisant le moins de bruit possible.
Quelques secondes passèrent et elle fit le chemin en sens inverse avec une bouteille d'alcool fort à la main. Elle fermait la porte de sa chambre quand je me précipitai pour aller la voir.
Restes où tu es ! Ne vient pas me prendre la tête, j'ai fait une connerie, je suis désolée. Maintenant dors et oublie la conn@se que je suis. Ne viens surtout pas dans ma chambre. Oublies moi juste pour ce soir. Merci d'avance...

Une vie peut changer en un instant...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant