9- ERREUR

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PDV NEREA

Je n'ai pas pu empêcher mes larmes de couler.

« Ouais mais pendant 5 minutes j'ai du attendre comme un bouffon devant la porte pendant que Mario essayait de baisé la petite. »

Il était là devant la porte.

Juste devant.

Il m'entendait hurler à l'aide.

Il m'entendait hurler son prénom pour qu'il vienne m'aider.

Il m'a dit qu'il viendrai si ça dérapait.

Il a entendu ce qu'il se passait à l'intérieur.

Mais il n'a rien fait.

Rien.

Il m'a laissé un traumatisme à vie pour quoi ?

Pour un putain de téléchargement USB.

Voilà la valeur de mon intimité.

Elle vaut moins qu'un téléchargement USB.


Je sens la voiture ralentir puis freiner. J'essuie mes larmes discrètement et descends de la voiture comme ci rien ne s'est passé.

Comme ci je n'ai rien entendu.

En entrant de la maison, je me rends compte que la semi-liberté est fini.

Je voudrai juste reprendre une douche comme ce matin et me nettoyer des mains sales de l'homme qui m'a agresser.

Khalis passe devant moi pendant que j'attends comme une idiote qu'on me ramène en bas dans la cave.

Environ 5 minutes plus tard, la voix grave de Khalis retenti.

-Viens.

Je le suivi et bizarrement il me mène à l'étage, la où j'étais aller pour rejoindre la chambre de sa soeur.

De plus en plus on s'approche de celle ci.

Alors je pense tout simplement que je vais passer le reste de ma soirée avec elle.

Mais c'est avant que Khalis ouvre la porte juste en face.

-Tu dormiras ici maintenant.

Sans un mot, je décide de rentrer dans cette chambre plutôt grande.

Tout ce qui m'intéresse est la salle de bain.

Mais je ne m'attends pas  à ce que Khalis rentre à son tour avant de fermer la porte derrière lui.

-Maintenant que tu es ici, ne te considère pas comme personne à part entière dans cette maison. Tu es toujours une otage. Je suis pas un monstre au point de te laisser dormir comme un chien. Aujourd'hui tu m'as été d'une grande aide alors c'est le moins que je puisse faire. Mais ne prends pas la confiance. Au moindre écart de ta part, c'est ma balle dans ta tête que tu prends.

Lunatique le type...

Je déglutis, j'ai du mal a le cerner.

-Quest ce que vous me voulez exactement ?j'ose demander.

-J'en sais rien à vrai dire, j'attends que ton père finisse par craquer et réclamer sa fille chérie. Mais, comme ça n'a pas l'air d'être le cas je ne vais pas déclarer forfait et te rendre à ta famille comme un petit con. Tu trouverai pas ça ridicule sérieusement ?

Je suis vraiment perplexe.

Je l'écoute parler mais tout ca n'a pas de sens. Il me raconte tout ça comme ci il parlait à son collègue. Et le pire c'est que dans tout ce qu'il dit, ses paroles ont l'air vrai.

NEREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant