38- RETOUR

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« Dès le premier jour où je l'ai vu elle m'a obsédé, elle avait ses longs cheveux noirs qui lui tombaient presque en bas du dos, le teint matte et les yeux marrons noisettes qui ressortaient grâce à sa couleur de cheveux, elle était vraiment belle. »

NEREA

Une dizaine d'armes sont braquées sur nous, Kaïa et moi sommes protégés par les corps de Neil et Khalis. Malgré tout, mes jambes tremblent de peur.

Il va jamais me laisser tranquille.

- Tu as finis de faire ton cinéma ? demande Khalis à mon père. Non parce que tu vois j'aimerai bien rentré chez moi.

-Tout sera fini, lorsque Nerea rentrera chez elle, lui réponds t'il.

-Parfait, on rentre alors, dit Khalis en lui tournant le dos.

Au même moment, nos regards se croisent et il me fait un clin d'œil en m'attrapant violemment le bras.

Je lâche un cri étouffé lorsque tout s'enchaîne très vite et que je me retrouve avec une arme pointée sur la tempe.

Mais pas celle de n'importe qui, non c'est celle de Khalis.

Il me tient par le cou, mais la pression n'est pas forte du tout, mais l'arme qu'il tient sur mon crâne me fait bien moins peur que d'affronter le regard de mon père qui est maintenant en face de moi.

Son regard est étonné, même si j'y vois tout de même de la peur.

Mais bien sûr, maintenant je sais qu'il n'a pas peur pour ma vie, c'est pour sa réputation surtout, pour son plan d'anéantir l'empire des Cortez.

Pas pour moi, il a peur pour lui.

Alors je maintiens son regard, dans l'espoir que Khalis appuie sur cette détente, pour voir enfin dans les yeux de mon père, tout espoir d'un quelconque pouvoir, s'anéantir juste en face de lui.

Aujourd'hui, je me dis que finalement c'est pas si grave si je meurs, j'en ai marre de me battre et de mettre en danger les gens qui m'entourent.

Je veux juste que tout s'arrête, et il si il faut passer par ma mort pour que ce soit le cas et bien il n'a qu'à me tuer.

Je ne causerai plus de problèmes.

-Tu crois que j'en ai quelque chose à foutre d'elle ? continue Khalis. Sincèrement Paolo, je comprends pourquoi tu l'as battais, cette petite est insupportable..., je pourrai la tuer, sans problème, mais j'aime bien voir à quel point tu te démènes pour récupérer quelque chose que tu as perdu depuis un moment.

Il marque une pause dans son monologue, il sait très bien comment énerver mon pere.

-Je l'a garde uniquement pour te casser les couilles, parce que tu vois ça marche bien. Qui confierai sa marchandise à Paolo Guerrera alors qu'il n'est même pas capable de garder sa propre fille ? Franchement, pas moi en tout cas.

Alors que des larmes coulent sur mes joues, je peux voir le visage de mon père s'assombrir.  

Derrière nous, une quinzaine d'hommes armés arrivent et entoure Khalis avec leurs armes braquées sur les hommes de Paolo.

La zone a été évacué depuis un moment maintenant, les gens ont pris peur et ce sont tous réfugiés à l'intérieur. Mais ce n'est pas la première fois que ce genre de scène arrive, ils sont sûrement tous habitué...

-Tu commences à être à cours non ? continue Khalis toujours dans la provocation. C'est pour ça que tu es là, pour reprendre du pouvoir, sauf que dommage tu as besoin de ta fille que tu détestes pour y arriver...

NEREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant