34-DÉPART

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JUAN

« C'est fini.

J'arrête tout.

Avec lui.

Avec le cartel.

Tout.

Je me demande comment j'ai pu être aussi con de lui avoir donner ma confiance.

Merde qu'est ce que j'ai fais putain...

C'est seulement aujourd'hui que j'apprends ça...
Après tant d'années à te chercher en vain.

Inutilement.

Parce que lui il savait.

Cecilia...

Pardonne moi, ça n'aurait pas dû se passer comme ça.

20 ans plus tôt nous étions au collège et moi j'en pinçais pour une troisième alors que j'avais deux ans de moins que toi.

Mais cette différence d'âge n'avait pas l'air de te poser problème.

Si j'avais su, je ne serai jamais venu te voir pour te demander ton numéro de téléphone.
Tu n'aurais pas dû me le donner.

Peut être que si en faite...

J'en sais rien mais tu n'aurais pas du vivre tout ça, c'est de ma faute désolé.

Tu m'as rendu heureux il y a quelques années et tu continues de le faire aujourd'hui même si tu n'étais pas là.

Cecilia pardonne moi.

J'aurai du savoir que quelque chose n'allait pas. Mais j'étais jeune, je ne me rendais pas compte de la gravité de la chose, de ce que tu endurais, je ne savais pas.

Il me l'a caché à moi aussi.

Je pensais que c'était plus facile comme ça, de ne pas savoir où tu étais passé, ça me permettais d'avoir aucune réponse à donner en cas d'interrogation.

Tu dois m'en vouloir de t'avoir oublié si facilement, parce que ouais, au bout d'un moment j'ai lâché l'affaire.

Je pensais que t'avais refais ta vie, que Juan et Cecilia s'était fini même si ça n'avait pas vraiment commencé.

Je pensais que tu nous avais oublié en vrai.

Comment j'ai pu penser ça hein ? C'est ça que tu dois te demander...

Je sais pas, t'es belle et tu attires tout les hommes qui croisent ton chemin, c'est pas si compliqué pour toi de passer à autre chose. Peut être que tu voulais quelqu'un de plus mature...

Et puis tu es parti si vite que j'ai compris que tu n'avais aucune intention de revenir.

Mais j'avais tord.

Au final maintenant je comprends pourquoi je me suis intéressé à toi. Tu t'es toujours battu pour ce qui t'appartient, toujours...
J'aurai aimé pouvoir changé les choses.

Je t'ai ramené un bouquet de rose blanche, je sais que tu les aimes, j'espère que tu n'as pas changé de goût depuis...

Désolé d'avoir pris autant de temps pour venir, tu sais, je savais pas que t'étais ici. Je te promets que je serai venu plus tôt sinon.

NEREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant