52- TOI ET MOI

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NEREA

Alana est partie.

Khalis aussi d'ailleurs.

Mais il ne m'a pas dis quand il revenait.

En fait, il ne m'a pas adressé la parole depuis que Alana est venue.

J'ai menti, il m'a dit « j'ai du travail, à plus tard. ».

Bref.

Je suis peut être folle de penser qu'il y a un problème. Il est peut être stressé à cause de la taupe.

Mais au fond de moi je sais que ce n'est pas ça le problème.

J'ai passé toute la soirée à me demander ce que j'ai pu faire de mal pour qu'il soit comme ça.

Mais j'ai fini par m'endormir en me disant que ce n'est rien. Qu'il doit juste pas être d'humeur a discuter.

J'espère.

...


Aujourd'hui,  je me réveille, alors que je n'ai pas très bien dormi.

J'ai pris l'habitude de dormir avec Khalis depuis quelques semaines.

Sentir sa chaleur autour de moi me réconforte, sa voix me disant bonne nuit chaque soir aussi. Même si il se couchait plus tard que moi, il le disait toujours, je le sais.

Mais la cette nuit, rien.

Il est 7h30 du matin quand je me décide de me lever pour aller dans la cuisine.

En descendant les escaliers je peux déjà apercevoir Khalis assit à côté du plan de travail.

-T'es matinale ce matin, dit il sans m'adresser un regard.

-Oui, j'arrivais plus a dormir.

Donc il était là, il a passé la nuit ici et il n'est même pas venu me voir.

-Ça va ? je lui demande après plusieurs minutes de silence qui commençaient à devenir gênantes.

-Oui.

Il récupère le café qui vient d'être préparer par la machine et il part.

Je suis folle ou il a vraiment un problème là ? Il me fuit.

Khalis me fuit.

Mais pourquoi c'est à cause de Alana ?

Parce que je n'ai rien fais moi, et il ne semble pas énervé contre moi.

Peut être qu'il s'est vraiment passé quelque chose entre lui et Alana et que maintenant il a honte...

Il va me rendre folle en agissant comme ça.

KHALIS

Je n'ai pas pu.

Je n'ai même pas pu l'a regarder dans les yeux.

Le poids du mensonge et de la culpabilité prennent une trop grande place en moi.

Si bien, que à part l'esquiver, je ne peux rien faire.

Je remonte dans mon bureau avec mon café chaud dans la main et m'assoie sur mon fauteuil.

Son bureau a elle, est toujours là, mais la place est vide. Il n'y a personne d'autres que moi ici.

Et elle n'est pas là en train de regarder une série de merde pendant qu'elle trie mes mails.

C'est con, parce qu'elle se trouve juste à l'étage en dessous. Mais je sais que pour le moment, je ne la verrais plus près de moi. Du moins, je ferai tout pour qu'elle ne soit plus près de moi.

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