NEREA

17- LES CORTEZ

PDV KHALIS

5 heures du matin

Je n'arrive pas à trouver le sommeil, toutes mes pensées se dirigent vers ce que je m'apprête un faire cet après midi.

Ils ont osé.

Ils ont osé s'attaquer aux Cortez, s'attaquer à moi.

Et ils vont comprendre qu'ils n'auraient pas dû.

Je regarde l'écran de mon téléphone et je me dis qu'il serai préférable d'essayer de dormir à nouveau. J'ai besoin d'énergie pour la journée et je n'ai pas à m'inquiéter.

Tout est prêt, armes, hommes, plans...

Tout est prévu pour que ça se déroule de la meilleure des manières possibles.

Et cette fois je n'échouerai pas.

Et mon père sera bien obligé de se rendre compte du travail que je fais. Pour son cartel comme il aime si bien le dire.

Depuis elle, il a eu du mal à me faire confiance. Mais petit à petit je sais qu'il passera à autre chose.

Même si moi je ne suis pas encore capable de le faire.

Je m'endors en pensant à elle, et à tout ce qu'elle a détruit en moi.

13h

Nous pouvons enfin partir, déjà plusieurs de mes hommes sont partis en repérage, afin d'être sûr qu'il n'y a aucun problèmes et que le cartel de Los Diablos ne se doutent de rien.

Ils vont devoir ramper pour me supplier de mettre fin à leurs jours le plus rapidement possible plutôt que de subir ce que je prévois de leurs faire.

Et jusqu'en enfer ils regretteront de s'en être pris à mes hommes.

-Ok tout est prêt chef, me dis Samuel dans le talkie.

-On est bientôt là, je lui réponds en coupant la communication.

J'ordonne alors immédiatement à tout mes hommes de monter chacun leurs tour dans les motos et les voitures et de partir a 5 minutes d'intervalle chacun pour éviter qu'il y ai trop de monde d'un coup.

On n'aura pas besoin d'être trop, 10 de mes hommes suffiront face à un petit cartel.

Je monte en premier dans ma voiture accompagné de Neil, pour voir la tête effrayé de ceux qui m'ont défié.

La tension monte dans la voiture, ça faisait un moment que nous n'avions pas fait de bruit de les rues de Tijuana.

Mais toutes bonnes choses ne durent pas éternellement.

Il y aura toujours des couillons qui voudront jouer au plus grand.

Nous sommes maintenant à 5 minutes de leurs seul et unique territoire.

Trop de jeunes veulent devenir des kaids et pensent que en revendant un peu plus chers de la drogue au plus riches du coin ils s'en sortiront...

Malheureusement ça ne marche pas comme ça, surtout à Tijuana.

Nous sommes là, juste à côté.

Et je ne suis absolument pas passé inaperçu.

Ils savent qui je suis et ils se doutaient bien que leur action aurait des conséquences, mais peut être pas aussi rapidement.

Je me gare, mon revolver en main et m'approche lentement du petit square où se trouve le chef des soit disant diablos...

Il se lève en me voyant, ainsi que tout ses petits toutous. Pistolets en main comme ci ils étaient déjà prêt a m'abattre.