35-ADDICT

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NEREA

J'étais remonté dans ma chambre depuis un bon moment maintenant,toujours aussi dépité de la nouvelle.

Je me sens tellement seule ces derniers. J'en suis arrivé à un stade où la personne la plus proche de moi est Khalis.

Khalis celui qui m'a enlevé au tout début.

Ça me déprime.

Mais mes pas me dirigent quand même vers sa chambre.

Je toque et j'ouvre sans attendre sa réponse.

-Ça va ? me demande t-il doucement alors qu'il est allongé sur son lit.

-Oui, oui ça va et toi ?

-Ouais, désolé pour tout à l'heure.

Je me demande ce qu'il raconte mais je me rends compte que finalement il pensais être à l'auteur de mes pleurs... Je ne lui ai même pas dis que Juan partait.

-Je ne pleurais pas pour ce que tu as fais, enfin j'ai l'habitude je sais comment tu es. Mais Juan pars vivre en Italie, c'est ce qui m'a mise dans cet état.

-Ah, il te l'as dis finalement ?

-T'étais au courant ?

-Oui il m'a appelé ce matin, mais... pourquoi... pourquoi tu pleurais alors ?

-J'ai plus personne maintenant Khalis..., je finis par lui répondre très sincèrement.

Honnêtement, j'ai eu le coeur en miette en prononçant ces mots à haute voix. De me dire que je suis passé de la fille qui avait une famille, qui allait à l'école comme tout le monde a une fille complètement seule et déscolarisée, et sans domicile fixe...

-Tu n'es pas toute seule, ne dis pas ça.

-Mais c'est vrai ! Ma mère est morte, mon père et ma soeur m'ont renié, mon frère part vivre très loin de moi ! Ne me dis pas que je ne suis pas seule hein ! Personne n'est là pour moi.

Je me suis emporté c'est vrai, mais je déteste qu'on me prenne pour une idiote, qu'on pense que je suis fragile et qu'il faut tout minimiser.

J'ai assez donné, je ne mérite pas qu'on me traite encore comme une gamine.

Khalis ne me répond plus, et c'est mieux comme ça. J'en ai marre qu'il continue lui aussi de me traiter comme une enfant.

...

La journée est passé, et je suis resté dans ma chambre. Tout le reste de la journée.

Je les déteste tous de me faire vivre ça, vraiment.

-T'as vu Khalis ? me demande Kaïa en entrant brutalement dans ma chambre.

-Pas depuis tout à l'heure pourquoi qu'est ce qui se passe ?

Je l'a vois souffler un bon coup et repartir sans me répondre. Je décide de la suivre, parce que au fond de moi je sais que quelque chose ne va pas.

Ça fais plusieurs jours que Khalis ne quitte pas la maison, et il ne partirai pas sans prévenir, enfin je crois.

-T'as essayé de l'appeler ? je demande en la suivant.

-Il a pas prit son téléphone cet abruti !

-Pourquoi tu t'inquiètes tant ?! je finis par demander.

On s'arrête toute les deux devant son bureau et Kaïa ouvre grand la porte en m'indiquant de rentrer à l'intérieur, même si je n'aperçois déjà pas la présence de Khalis.

NEREAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant