Chapitre 16:

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- C'est fini? demanda Léna en pleurs contre Carlisle.
- Oui, ma Léna. C'est fini! Ils sont hors d'état de nuire.

La jeune fille se blottit contre lui. Il la serra contre lui doucement en caressant son dos alors que la jeune femme pleurait de soulagement.
Les autres vampires regardèrent la jeune fille, soulagés eux aussi. Rosalie s'approcha aussi et Léna se détacha du médecin, puis serra la blonde dans ses bras. Elle regarda tout le monde, les larmes aux yeux. Grâce à eux, ils ne lui feraient plus de mal. Personne ne pourrait plus lui faire de mal.

- Merci...dit-elle si bas que personne n'aurait pu entendre s'ils n'avaient pas été vampire.

Uns à uns, les vampires vinrent la prendre dans ses bras sauf Isabella qui regardait la scène d en loin. Edward regardait sa femme sans comprendre ce qu'elle avait. Ses pensées étant inaccessible, cela le perturbait et par conséquent il ne savait pas pourquoi elle était si froide envers l'humaine.

- Tu devrais aller te reposer! dit Carlisle doucement à Léna. Il est tard! finit-il par dire en regardant l'heure.

Léna hocha la tête, sentant la fatigue venir. Carlisle sourit et la prit dans ses bras tel une princesse. Il la conduit dans sa propre chambre. Il adorait la voir dans sa chambre, paisible.
Le médecin la borda délicatement, admirant ses yeux lutter contre la fatigue.

- Ne lutte pas, ma chérie...dit-il suavement.
- Tu restes avec moi? demanda la jeune femme, légèrement craintive.
- Autant de temps que tu voudras de moi!

Léna pinça les lèvres.

- Tu ne vas pas m'abandonner?
- Jamais! dit-il avec force.
- Pourtant, maintenant vous n'avez plus de raisons de m'aider et je n'ai plus de raison de rester également.
- Je t'arrête tout de suite, Léna... je ne te laisserais pas! Tant que tu voudras de moi, je resterais avec toi, à tes côtés.
- Pourquoi? demanda Léna d'une petite voix.

Le vampire caressa son visage. Léna ferma les yeux pour savourer le contact de la peau froide du vampire. Ce contact, la fraicheur, ça ne la dérangeait pas. C'était même apaisant.

- Parce que tu es ma compagne, mon âme soeur et que malgré le peu de temps passer ensemble, je ne me vois pas continuer sans toi. Parce que je. . . je t'aime! Je t'aime plus que tout.

Léna sentit une larme de joie rouler le long de sa joue. Elle n'avait jamais été aussi heureuse. Bien que la mort de son ex-mari et de son père était une "bonne nouvelle", savoir que le vampire l'aimait plus que de raison la rassurait, elle qui ne connaissait pas l'amour comme dans les contes de fées. Carlisle avait bien comprit ce que cette larme symbolisait. Il se pencha et déposa un baiser sur son front. Un baiser rempli de promesses.

- J'attendrais que tu sois prête! dit-il. Je resterais à tes côtés. Pour toujours!

Le vampire s'allongea près de la jeune fille veillant à mettre une couverture entre eux pour qu'elle n'est pas froid. La jeune fille se colla à lui le plus possible, l'encerclant dans ses bras, la tête sur son torse. Elle recherchait son contact pour se rassurer, pour s'assurer que ce n'était pas un rêve.

- Je ne vous remercierais jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi. Mais si jamais on remontait jusqu'à vous? demanda avec inquiétude la jeune femme en pensant à la mort de ses deux proches.
- Ne t'en fais pas. Aucune chance! dit le médecin. On a maquillé al scène et les corps sont dans un autre état.

Elle hocha la tête, rassurée.

- Carlisle. . .
- Oui? demanda la vampire en jouant avec les cheveux de la jeune femme.

Elle hésita, en regardant dans le vide, ne voulant pas croiser le regard du médecin qui lui avait sauvé la vie.

- Je t'aime...dit-elle en fermant les yeux, pour ne pas le regarder.

Le vampire retint son souffle. S'il avait un cœur, ce dernier aurait arrêter de battre. Il sourit de toutes ses dents alors que la jeune fille s'endormait, tenant sa main doucement.

- Chérie. . . je t'aime tant! dit le jeune vampire doucement alors que la jeune femme serra sa main, un léger sourire aux lèvres, finissant par vraiment s'endormir profondément.

Et pour une fois, aucuns cauchemars ou plutôt souvenir ne la dérangea.

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Rien que toi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant