Rien que toi

Chapitre 17:

3 jours étaient passés, et Léna ne s'était jamais senti aussi bien de toute sa vie. Elle était heureuse de ne plus avoir à faire à son mari et son père. Mais. . . elle ressentait tout de même de la peine. Son père était son père. L'homme qui l'avait laissé vivre sous son toit, nourri. . . Carlisle lui avait dit qu'elle ne devait pas se sentir coupable après ce qu'il lui avait fait. De même pour son mari. Enfin ex-mari. Et plus les jours avaient passé pour la jeune fille plus elle se demandait si le comportement de son père aurait été différent si sa mère avait survécu lors de l'accouchement.

- À quoi tu penses? demanda Carlisle en s'asseyant à côté de sa petite amie, sur le canapé du salon.

Petite amie.. Pas tout à fait. . . ce n'était pas officiel mais il aimait penser à cela. Leur futur. Leur couple.

- À rien! mentit la jeune fille.

Il sourit tendrement. Il passa sa main dans son dos, elle vint se mettre contre lui, buvant avant un verre d'eau.

- Menteuse! dit-il doucement contre son oreille.

Elle ria tout bas.

- À mon père. . . je me demandais si. . . enfin si ma mère était toujours en vie, tu crois que les choses auraient pu être différente?

Carlisle soupira, entourant la jeune fille dans ses bras.

- Je ne sais pas. Mais en tout cas, tu n'as pas à t'en vouloir. Parce que rien n'est de ta faute! Il a agi par colère, par haine. Rien ne justifie son comportement parce que des femmes meurent tout les jours, à cause d'un accouchement ou pour d'autres raison, et les maris ne frappent pas pour autant leurs enfants.

Elle hocha la tête, et soupira d'aise en se mettant un peu mieux contre le vampire.

- Vous allez repartir chez vous? demanda-t-elle finalement.
- À Forks? Je ne sais pas. Pour le moment non.
- Hum hum. . . dit elle distraitement en dessinant des cercles sur le bras de Carlisle qui entourait sa taille.
- Et puis si on repart, il est évident que tu viendras avec nous. . . ou si tu veux allez à un endroit, je t'y amènerai.

Léna rougit.

- Oh...dit-elle sans savoir quoi dire d'autre.

Il ria doucement. Il adorait voir des rougeurs sur les joues de la jeune femme.

- Si tu le souhaites bien sûr! dit-il.

Léna ne savait pas quoi dire. Bien sûr qu'elle voulait le suivre n'importe où.

- Léna. . . commença Carlisle.

Elle le regarda, papillonnant des cils

- Oui?
- Je. . . je voulais savoir ce que tu voulais ce qu'on soit tout les deux.

Elle écarquilla les yeux. Elle ne s'attendait pas à cette question.

- Comment ça? demanda-t-elle.
- Je t'aime Léna, je veux être avec toi. Si tu veux de moi!
- Carlisle. . .

Il vit la peur, l'hésitation dans le regard de la jeune fille.

- Je te laisserais autant de temps que tu le souhaites!
- Ce n'est pas ça. . . dit la jeune fille.

Le blond attendit qu'elle continue.

- Je ne sais pas faire ce genre de chose. . . confia la jeune fille timidement et tristement.

Le chef du clan Olympic s'en voulu. . . avec ce qu'elle avait vécu, il était évident qu'elle ne savait pas comment se comporter dans une vraie relation.

- Pardonne moi! dit-il. J'avais pas pensé à cela. Je suis un crétin
- Non! le coupa-t-elle. Ce n'est rien. . . c'est juste que je ne sais pas m'y prendre. . . et je ne veux pas te décevoir.

Il releva son menton avec son index. Il sourit et s'approcha lentement d'elle, lui laissant le temps de reculer si elle le voulait. Elle n'en fit rien.

- Jamais tu ne pourrais me décevoir ma chérie! dit doucement le médecin avant de déposer ses lèvres froides contre celles de sa compagne.

Léna sursauta. Pas de peur. Oh non. Mais elle n'avait jamais connu pareil sensation. C'était doux, sensuel et le contact de leurs lèvres à deux températures différentes étaient agréables. Très agréable. L'humaine posa doucement ses mains sur le torse du vampire qui, lui, posa une main sur sa joue et l'autre sur sa taille. Il décida de passer un autre stade, en glissant lentement sa langue sur les muqueuses de la femme qu'il aimait. Léna se raidit un court moment mais ouvrit la bouche doucement, laissant libre accès à son compagnon. Elle eu une sensation de fraicheur dans la gorge. Et bon sang elle adorait cela. Mais la différence de nature obligea Carlisle a reculer. Après tout, il fallait qu'elle respire.

- Waouh...dit la jeune fille, les joues rouges, la respiration haletante.

Carlisle sourit, déposant un chaste baiser sur ses lèvres gonflés par leur baiser.

- Je t'aime Léna.
- Moi aussi, Carlisle...dit-elle.

Elle se blottit contre lui et il alluma la télé au moment où les autres revinrent des courses et shopping.

- Salut vous deux! dit Alice, toujours aussi joyeuse.

Rosalie et les autres filles sourirent quand elles virent le teint rouge de l'humaine ainsi que ses lèvres. Carlisle souriait de la gêne mignonne de sa petite amie.

- Alors ça avance vous deux? demanda Emmett en jouant avec ses sourcils.

Rosalie lui donna un coup de coude dans les côtes.

- Laisse nos parents adoptifs tranquille! dit-elle avec un clin d'œil.

Ils rièrent tous. Léna était tout de même gênée. Carlisle était ravi de voir que la jeune femme était adorée de tous.

- Ça suffit les enfants! dit Carlisle pour aider sa compagne.

Ils passèrent la soirée devant la télé tous ensemble. Comme une famille jusqu'à ce que Léna s'endorme comme Renesmé et Jacob.

- Bella? Ça va? finit par demander Edward.
- Oui pourquoi?

- Tu es bizarre en ce moment! dit-il.

- Non, ça va. Je vais allez chasser.
- Moi aussi! dirent Kate et Tanya.

Elles partirent sous le regard interloqué des autres qui se demandaient également pourquoi Isabella était comme ça.

- Elle n'aime pas trop Léna! dit Edward en faisant écho aux pensées de Jasper.
- Pourquoi? demanda le médecin, les sourcils froncés.
- Parce qu'avant, c'était elle au centre de tout! dit Rosalie en haussant les épaules.

Carlisle soupira et monta Léna dans la chambre.
Lorsqu'il l'allongea, elle murmura des mots qu'il n'aurait pas compris s'il n'avait pas été un vampire.

- Je t'aime fort. . . ne m'abandonne pas. . .

Il caressa son visage. Oh que non, il ne l'abandonnerai pas. Jamais

1042 mots