The death cure : 2

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     — Suis moi.
     Kaéla obéis en silence la seconde suivante. Gally s'enfonçait dans les profondeurs de la ville, ignorant l'odeur nauséabonde des égouts, la blanche sur les talons. Ils étaient accompagné d'un autre rebel, Max, qui n'arrêtait pas de rougir à chaque fois que son regard croisait celui de la coureuse.
     Elle ne pouvait s'empêcher de le trouver adorable tant il était timide.
Mais elle le savait très fiable. Kaéla avait, comme toujours, observé les gens et l'environnement qui l'entouraient pour tenter d'en connaître un peu plus. Une chose qu'elle avait remarqué était que tous les rebels se voyaient comme des frères. Il n'y avait pas non plus de favoritisme, tous étaient égaux. Ceci lui rappela d'ailleurs fortement le bloc.
Et elle avait vu Max s'entraîner. Celui-ci avait mit à terre toutes les personnes qui s'étaient entraînées contre lui.
Y comprit Gally.
Ceci avait fait sourire Kaéla.
— On tourne là.
Elle suivit sans hésiter.
Kaéla l'observa bouger. C'était un grand gaillard, lourd et costaud, bien que gentil et affectueux, tout le contraire de la jeune fille qui, en marchant de sa fine silhouette, semblait flotter dans les airs.
Les trois rebels marchaient en silence, zigzaguant dans le dédale souterrain de la dernière ville du monde, fermée espoir de l'humanité.
Il leur fallut environ une demi-heure avant de retourner à la surface. Gally venait de soulever une lourde plaque d'égout. A peine venait-il de la pousser sur le côté qu'il se glissait déjà à l'extérieur en silence. Kaéla expira longuement, anxieuse de se retrouver dans ce nouveau monde riche et égoïste qui l'avait forcé à voir trop d'amis, de famille, mourir devant ses yeux.
Max lui sourit cependant et hocha la tête, l'encourageant à monter.
Elle ne perdit pas une seconde, attrapant la main que lui tendait Gally pour sortir du tunnel, Max sur ses talons.
La première chose qui lui sauta aux yeux était le rayonnement richissime de la ville. Que de hauts bâtiments d'un blanc immaculé en parfait état, des routes lisses et parfaites...
La deuxième chose qui lui sauta aux yeux fut l'absence de vie dans les rues.
Elle lança un regard perdu à Gally, qui lui attrapa le poignet pour la traîner dans une ruelle pour ne pas rester en plein milieu de la rue, à la vue de tous.
— Il y a un couvre feux. Passé neuf heure, plus personne ne se promène dans les rues. Ça nous laisse un peu plus de liberté, mais nous devons toujours rester discrets et à l'affût de ce qui nous entour.
     Un hochement de tête fut suffisant et ils partirent à la découverte de la ville. Gally faisait attention à ne jamais marcher dans un coin éclaté par les lanternes de la ville, longeant les murs et les coin d'ombre pour mêler leur silhouettes à la noirceur de la nuit. Ils parcoururent au moins la moitié de la ville pour se rendre au bâtiment principal :
     Le centre de recherche du WICKED.
     Kaéla Serra les poings.
     — Si il y à un endroit où Minho pourrait se trouver... c'est la dedans.
     Il y eut un moment de silence, puis Kaéla fit un pas vers l'avant, vers le bâtiment.
     Au moment où elle allait franchir le pas de lumière, Max lui attrapa le collet pour la ramener en arrière, doucement mais fermement. Gally, lui, n'avais pas bouger d'un pouce.
     Max maintînt sa prise.
     — Tu as deux choix. Un, foncer dans le tas maintenant et reissued de tout perdre sur un coup de tête. Deux, préparer un plan avec moi et les autres rebels pour tenter de sauver, non seulement Minho, mais aussi le reste des survivants.
     Kaéla l'observait en silence.
     — Peu importe le choix, je te fais la promesse de le respecter.
     D'un signe de tête, Gally signifia a Max de lâcher la jeune fille, ce qu'il fir immédiatement. Les deux garçons reculèrent ensuite d'un pas, prêts à prendre leur jambe à leur coup pour retourner au tunnel si jamais elle décidait de foncer.
     Dix secondes passèrent. Puis vingt. Puis trente.
     Gally était habitué aux longs silences. Max, lui, tentait en vain de ne pas montrer son impatience et stress.
     Elle ne daigna réagir qu'après cinq minutes. La jeune fille recula d'un pas, attrapa les mains de ses compagnons et, grâce à la phénoménale mémoire qu'elle tenait de on ne savait qui, redit le trajet inverse en silence.
     Les yeux embués de larme mais la détermination plus présente que jamais. 

Coureuse (Maze Runner)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant