Kaéla était arrivée dans les premier. Étant la seule fille de la zone, les regards étaient régulièrement portés sur elle... mais elle n'en faisait rien. Jours après jours, elle courait dans le labyrinthe avec vigueur et détermination. Puisque même s...
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— ON DOIT PARTIR...
Thomas lance un regard outré au coureur.
— Non, on doit le lever un peu plus !
Kaéla fit un pas vers l'arrière lorsqu'elle vit une section s'ouvrir. Derrière l'immense mur se trouvait déjà un cerbère, près à bondir au moindre mouvement du labyrinthe. En la voyant blanche comme un linge, Minho se pencha sur le côté, se figea en voyant la menace doucement arriver.
— Désolé, Thomas.
Minho lâche la liane d'un seul coup, laissant Thomas se débrouiller avant de suivre Kaéla qui était déjà partie en courant sans se retourner.
— Il est fou ! Avait-elle lancé lorsqu'il l'avait rejoint.
Minho grimaça lorsqu'un nouveau cri résonna dans les long et terrifiants couloirs du labyrinthe. Il était habitué à y être, mais maintenant qu'il y était enfermé, jamais il ne l'avait trouvé aussi effrayant. Ses mouvements normalement souples étaient saccadés et il serrait les poings pour contenir les extrêmes émotions qui s'emparaient de lui un peu plus à chaque seconde.
— Section huit ? Demanda Kaéla sans le regarder.
Il lui lança un regard confus, voir presque admiratif. La jeune fille courait, le regard droit devant elle. Ses cheveux dansaient sur ses épaules, ondulés et magnifiques, réflétant les rayons de la lune. Sa respiration était douce, posée, quoi qu'un peu plus rapide que d'habitude vu leur effort physique du moment. Mais elle demeurait impartiale, maîtresse de ses émotions, neutre et concentrée.
Il l'observait sans savoir que, en dessous de ses cheveux blancs, une tempête aussi violente, voir même encore plus destructrice que la sienne, faisait rage. Kaéla ne pouvait cesser de penser aux portes qui se fermaient, à tout ceux qu'elle avait laissée derrière, à Thomas qui voulait s'occuper d'Alby alors qu'elle venait de s'enfuir comme la plus grande des lâches. Aujourd'hui, ce soir, elle n'avait pas été courageuse. Elle avait laissé sa peur avoir le contrôle d'elle même, et la coureuse s'en voulait. Elle aurait voulu faire demi tour si Minho ne l'avait pas suivit. Et elle ne pouvait pas être certaine que Thomas était même encore en vie à l'instant présent.
Alors elle sauverait sa peau et celle de l'asiatique avant de tenter de retrouver cet abruti de nouveau.
— Section huit. Finit-il par dire.
Elle hocha la tête, accélérant le pas.
Minho fit de son mieux pour la suivre alors qu'ils parcouraient les couloirs du labyrinthe à vitesse grand V. Ils étaient fatigués, épuisés même, mais les cris des créatures leur firent l'effet d'un immense coup de pied aux fesses.
