Coureuse (Maze Runner)

The death cure : 9

[ Bonjour à tous ! Je tiens premièrement à m'excuser de mon absence, beaucoup de chose bougent autour de moi et l'envie d'écrire, tout comme le temps, n'était pas au rendez-vous. Je vais essayer de finir cette fiction le plus rapidement possible mais je ne peux pas garantir une publication constante.
Je tiens quand même à remercier ceux qui reste fidèle à ma petite histoire et j'espère ne pas vous décevoir. Sur ce, bonne lecture !
- Sky <3 ]

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- Qu'est-ce que tu fais ?! Laisses moi tranquille, lâches moi !
Le cri résonna dans le terrier, alertant ses occupants. Gally, suivit de près par Newt, se précipita vers la source du hurlement.
Que ne fut pas leur surprise lorsqu'ils aperçurent Thomas venir vers eux, trainant une Theresa enragée tentant vainement de se dégager de la prise du brun.
Il finit par la pousser vers l'escalier, la forçant à monter, et la poussa jusqu'au pied du lit où reposait encore Kaéla. La peau de la jeune fille tirait maintenant plus vers le vert que le beige et son visage était déformé en une grimace de douleur.
     Theresa l'observa sans comprendre, puis dévia son regarde vers le brun.
     - Fais tout les tests que tu veux, mais trouve un moyen de la guérir. Plaida t-il, lança un regard suppliant.
     Theresa resta interdite le temps d'un instant, stupéfaite.
     - Quoi..? Je n'ai aucun matériel, rien qui ne puisse m'aider !
     - Tu n'as qu'à demander. Intervint Gally, croisant les bras sur son torse.
     Son regard ne dégageait que du mépris et du dédain, mais il restais coopératif, ce qui était surprenant.
     Theresa, après quelques secondes de réflexion, finit par lui demander ce qu'il voulait dire par la, et Gally répondit que tout le matériel nécessaire lui serait fournit dans les prochaines vingt-quatre heures. Elle ne devait que faire la liste. Il l'avertit cependant que pendant son séjour ici, elle ne serait pas en mesure de quitter cette chambre, sauf si quelqu'un l'accompagnait, et qu'elle serait sous surveillance constamment.
     Theresa déglutit et serra les points. Elle fusilla Thomas du regard mais il n'en fit rien. Le garçon fut cependant tiré vers l'extérieur une minute plus tard par un petit blond plutôt en colère.
     - Est-ce que tu es mal entendant, Thomas ? Où est-ce que tu fais juste semblant de nous écouter avant de nous planter un couteau dans le dos ?
     - J'ai résolu nos problèmes ! Répondit le brun, agacé.
     - En quoi est-ce que tu les as résolu ? Es-tu certain que personne ne t'a suivit ? Qu'elle n'a pas déjà alerté les autorités, qu'elle n'est pas équipée d'une puce ? Tu n'en sais rien, évidemment ! Comme d'habitude, monsieur Thomas n'en fait qu'à sa tête !
     Le brun répéta qu'il ne voulait qu'aider et que bien faire, mais il fut rapidement couper par Gally, qui venait de claquer la porte derrière lui. Le grand blond observait le coureur avec colère.
     — Si nous avons des règles, finit-il par dire d'une voix calme mais vibrante de colère, c'est parce que nous ne pouvons pas nous permettre de prendre risques inutiles. Tu comprends ? Est-ce que ça va rentrer dans ta petite tête ? Ou est-ce que je dois te faire un dessin ?!
     — Kaéla avait besoin de soin !
     Gally perdit finalement son calme et, agrippant le col de sa chemise, vint plaquer Thomas contre le mur, si fort que Newt entendit quelque chose craquer, sans savoir s'il s'agissait du bois ou d'un os.
     Gally planta ses yeux dans ceux du garçon, réitéra tous ce qu'il avait fait dans le labyrinthe, toutes ces choses qui, sans même qu'il ne s'en rende compte, avaient mis les vies de ses confrères en danger.
     Le visage de Thomas se décomposa petit à petit en entendant le maton des bâtisseurs. Gally finit par le lâcher après quelques minutes, la respiration haletante tant il avait parlé vite et fort.
     Après avoir reprit son souffle, il se décida à continuer.
     — Combien de vies vas-tu encore mettre en danger ?
     Thomas observa ses mains en silence, releva la tête, s'apprêta à répondre...
     ... Theresa ouvrit la porte, un bout de papier à la main.
     — J'ai... hum... j'ai besoin de ça, au minimum. J'ai écrit les quantités requises également.
     Gally observa la jeune fille avant de lui arracher la feuille des mains en pestant.
     — Et pour votre information, les mecs, continua t-elle, je n'ai pas de puce sur moi.
     La porte se referma aussi vite qu'elle ne s'était ouverte, laissant les trois garçons seuls dans la cage d'escalier.
     Newt finit par soupirer.
     — Allons chercher ce qu'elle veut, qu'on en finisse.
     Gally acquiesça, descendant en trombe pour se rendre a l'étage inférieur.
     Encore une fois, Thomas était seul.