88-Retour au présent

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-"Et voilà comment on vous a piégé !" Annonçait fièrement mon amie.

Les quatre hommes regardaient encore tout le monde autour d'eux, énervés. Seul un semblait plus calme, c'était le chef des trois autres. L'un s'agitait de plus en plus.

-"Non c'est pas possible ! Laissez nous tranquilles ! Vous savez rien de ce qui se passe !"

Je levais un sourcil, surprise.

-"Rien ? C'est vous qui ne comprenez pas ce qui vous arrive, vous êtes cernés !"

-"Non, laissez nous ! On en a rien à battre de vous ! On doit coincer des vrais salops ! C'est eux que vous devez arrêter, pourquoi nous !?"

-"Vous savez très bien pourquoi on vous arrête !" S'avança Christian. "Vous avez commis bien assez de délits pour rester encore en liberté."

-"Mais vous comprenez pas, ils vont nous buter s'ils nous retrouvent !"

-"Qui ?" Demandait Katsuki.

-"Le clan ennemi ! T'es de la police tu dois bien savoir toi !" S'exclamait-il en pointant du doigt Christian.

-"Ennemi ? On n'a pas eu de signalement d'agissement d'autres groupes. Il n'y a que le vôtre qui revient depuis des jours."

-"La police est même pas foutue de recenser les 20 putain de morts qu'il y a eu y'a deux jours !?"

Un silence s'installa.

-"Si. On les as enregistrées... mais elles n'ont pas été faites par un groupe ennemi." Déclara Christian.

-"...Quoi ?" Répondit-il avec un sourire amère. "Et par qui vous croyez que ça a été fait !?" Il s'énervait encore plus à cette réponse.

-"...Eh bien. Par vous..."

-"Quoi !? Mais vous êtes complètement taré ! Je les ais vus de mes propres yeux les descendre !"

Il fut coupé dans sa phrase par les rires du supérieur. Il rigola encore quelques temps sous les regards étonnés aussi bien de l'homme énervé que de tout notre groupe, la situation ne prêtait pas vraiment à rire. Katsuki et Eijiro restèrent sur leurs gardes.

-"Eh bien... La police est très bien informée à ce que je vois." Dit-il en reprenant son sérieux. Il se tourna vers l'homme énervé. "Il a raison petit, tes amis n'ont pas été tués par un groupe adverse. C'est nous qui les avons tués."

À cette déclaration, le visage de l'homme devint livide, les yeux écarquillés, il ne pouvait pas y croire.

-"Quoi !? Vou- !"

Il s'approcha de son supérieur, prêt à le frapper, mais son geste fût arrêté par les deux hommes qu'il avait à côté de lui.

-"Vous aussi vous saviez ! Alors pourquoi m'avoir fait venir ici !?"

-"Tu comprends toujours pas." Annonça le chef. "C'est nous qui avons tué tes amis et mes hommes t'ont vu t'enfuir, alors on a mis le téléphone non loin de l'entrepôt, on était sûr que tu reviendrais dans ta seule maison. Un de mes hommes est resté à attendre ton retour et m'a prévenu pour que j'appelle le téléphone de mon bras droit et que je te mène jusqu'à nous. C'est dommage, j'apprécie ta loyauté mais tu l'as donnée à la mauvaise personne et ton comportement me dérange plus qu'autre chose."

-"Mais vous avez tué votre propre bras droit juste pour me tendre ce piège !?"

-"Ne sois pas stupide, tu ne l'as pas vu se faire tuer."

Durant cet échange, une voiture arriva vers nous dans le sens opposé à la voiture des tueurs. Un homme en sorti, Eijiro et Katsuki froncèrent les sourcils et s'avancèrent comme pour protéger le reste des citoyens sans alters face à l'inconnu. Eijiro lui fonça dessus pour vérifier qu'il n'était pas armé.

L'énigmatique Voyage [ Mha X reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant