ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ ᴅ'ᴏꜱ | 𝓘𝓷𝓪𝔃𝓾𝓶𝓪 𝓮𝓵𝓮𝓿𝓮𝓷

Kinsata - Lettre d'amour

Amemiya par ci, Amemiya par là, et moi ? Bah que dalle ! T'en as rien à foutre ! Aucun sentiments pour moi, juste une simple amitié, et, ça c'est encore à revoir... Amemiya... Amemiya et toujours  Amemiya ! Il aurait du resté cloîtré dans l'hôpital...

Égoïste... voilà ce que je suis en vérité...

Mais je t'aime, je t'aime plus que tout. Je voulais juste te le dire...

Une écriture légèrement négligé, mais parfaite tout de même dans tout les points... sauf que Kinsuke ne voulait pas vraiment lire une lettre venant de Tosamaru avant même qu'il n'ai eu le temps de donner la sienne à ce même garçon. Il serra légèrement l'enveloppe qu'il avait vu quelques minutes plus tôt sur son bureau puis la glissa sous son oreiller, se leva et se dirigea discrètement vers la chambre d'un certain gardien, entra doucement dans la chambre, vérifiant que personne n'était à l'intérieur, personne. Il glissa rapidement sa lettre dans le bureau du garçon. Puis retourna rapidement vers sa chambre.

De sous son oreiller, il sorti la fameuse lettre venant de Tosamaru et l'ouvrit doucement. Il failli voir flou en lisant le contenu de cette lettre, il aurait peux être du la lire avant...

Et Amemiya par la, Amemiya par ci... moi je ne suis qu'un ami, un simple ami... Mais puis-je m'en plaindre ? C'est déjà une grande chance qu'un garçon comme toi soit mon ami... mais j'aimerais tellement plus... mais c'est ta mentalité, tu aimes qui tu veux après tout... je ne veux pas t'embêter avec mes histoires, mais sache que je t'aime. J'avais vraiment besoin de le dire...

Tosamaru Sata.

Oui. Kinsuke aurait vraiment la lire plus tôt... mais bon, la chose le plus importante n'était pas ça DU TOUT !
Ce qui était important c'était le "Sache que je t'aime"

Le cœur de Kinsuke était littéralement à deux doigts de sortir de sa poitrine, et si il se regardait dans un miroir, il serait sûrement semblable à la couleur de ses yeux, le garçon dont il était amoureux, lui avait littéralement écrit "Je t'aime"... Je t'aime... OK, alors soit c'était une très mauvaise blague, soit c'était sûrement le meilleur jour de la vie de Kinsuke... C'était même sûrement TRÈS PROBABLEMENT le cas, Tosamaru n'était pas quelqu'un qui aimait jouer avec les sentiments des autres... mais alors pas du tout, c'était même un garçon très gentil.

Ce qui était étrange... c'était, pourquoi est ce que Kinsuke pensait que Tosamaru aimait Taiyou, et Tosamaru pensait que Kinsuke aimait Taiyou... oui, Taiyou était drole, beau, intellligent, cool, sympa... enfin, un bon ami quoi, Kinsuke trouvait tout de même Tosamaru deux fois mieux, mais COMMENT le brun pouvait penser qu'Hinano aimait Taiyou... et... si ça se trouve... Tosamaru pensait exactement là même chose à cet instant précis...

Kinsuke s'enfoui la tête dans son oreiller. Il n'y avait qu'une seule chose qu'il ne voulait pas faire : Aller voir Tosamaru. Pourquoi ? Parce qu'il avait peur de trois choses : Rougir comme un dingue, bégailler et dire n'importe quoi, le voir et devoir s'expliquer. Simple rapide efficace.

J'irais le voir demain... Peux être... Ou alors je fais de mon mieux pour l'éviter... Non ça serait etr-

Kinsuke n'eut même pas le temps de finir de penser qu'il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir, et, il savait exactement qui c'était, la seul personne qui ne toquait pas avant d'entrer. Son meilleur ami, le gardien de son équipe et, par ailleurs, le garçon qu'il aimait.

– Kinsuke ?

– C'est mon prénom.

Le blond se redressa, gardant son coussin serré contre sa pointrine. Bon, finalement il avait plutôt envi de voir le garçon.

– Kinsuke, on va pas passer par quartes chemins... tu m'aimes, je t'aimes et on pense tout les deux que l'autre aime Taiyou. Je me trompe ?

– ... Non, c'est exactement ça.

Un blanc gênant s'installa dans la chambre du blond, tandis que les deux garçons tournèrent le visages, gêné, et aussi heureux.

Un léger sourire se forma sur les lèvres de Kinsuke, Tosamaru n'était pas amoureux de Taiyou, Tosamaru l'aimait lui, lui et personne d'autre...

Il voulut tourner la tête mais avant de le faire, il senti que Tosamaru s'était approché de lui et l'avait serré dans ses bras. Quoique extremement surpris, il serra tout de meme l'autre garçon dans ses bras, enfouissant son visage dans le cou de l'autre. Jamais de sa vie, il n'aurais pu penser que Tosamaru, qui était son meilleur ami depuis longtemps, pouvais l'aimer lui, Kinsuke, son MEILLEUR AMI ! Lui plutôt que quelqu'un d'autre, Taiyou par exemple, mais après tout, pouvait-il s'en plaindre ? Pas le moins du monde, en tout cas, pas pour l'instant, mais tant qu'il était dans les bras de celui qu'il aimait, ça lui allait...

– Kinsuke on peux dire que maintenant on est ensemble ?

– Évidemment... pourquoi dirais-je non ? Souffla le blond avec un sourire.

– SHIIIIPPPP !!!

Les deux garçons se séparèrent immédiatement.

– Qui t'as permis d'entrer Mizuki ? s'exclama Kinsuke.

– Moi même ! Fit le bleu en haussant des épaules. Bref, vous êtes en couple ? C'est ça hein ? C'est ça !

– Oui c'est bon ! Laisse nous tranquille un peu.

– Roooh ? Kinsuke est en colère ? Mais faut pas voyons ! rigola Mizuki.

– Mizuki !

– Kinsuke... murmura Tosamaru à l'oreille du blond.

– Il avait qu'à ne pas rentrer !

– Je t'aime ?

Kinsuke se tourna soudainement vers Tosamaru à l'entente de cette phrase, ses joues rougirent. Il n'était pas près à ça.

– Mooooh ! C'est mignooon.

-Tout les deux... vous êtes méchants avec les moi !

Kinsuke gonfla les joues et sorti de la chambre d'un pas rageur. Enfin pas vraiment, il était plus gêné q'autre chose.

Mizuki s'approcha de Tosamaru, il se tapèrent dans la main.

– Merci de m'avoir aider Mizuki.

– Toujours là pour  jouer les cupidons mon cher Tosamaru. J'ai déjà aider Taiyou avec un certain Hyouga. Et même des gens que je ne fréquente même pas souvent. Minamisawa de Gassan Kumimitsu avec le petit bleu de Raimon par exemple... bref !

– Comment t'as su pour la lettre de Kinsuke ?

– Ahah, secret de pro, tu ne me sauras jamais !

– Mizuki.

– Quoi. Je l'ai dit, secret de pro, le plus important c'est que j'ai réussi ma mission. N'est-ce pas ?

– Ouais. C'est vrai.