ʀᴇᴄᴜᴇɪʟ ᴅ'ᴏꜱ | 𝓘𝓷𝓪𝔃𝓾𝓶𝓪 𝓮𝓵𝓮𝓿𝓮𝓷

Gensaku - hôpital

Ça faisait désormais un peu plus de trois semaines que Genda Koujirou et Sakuma Jirou étaient à l'hôpital. Koujirou avait légèrement l'impression qu'ils passaient leur temps à cet hôpital, ces temps-ci. Cette fois, c'était de la faute de Kageyama.

Ils avaient rejoint la New Teikoku Gakuen, après que Fudou Akio les aient convaincus quand ils étaient a l'hôpital à cause du collège Zeus. Ils avaient accepté de rejoindre Kageyama de nouveau, alors qu'ils savaient pertinemment que c'était une mauvaise idée. Et ils l'avaient regretté, évidemment. Ils avaient utilisé des super techniques interdites et avaient fini gravement blessé.

Trois semaines. Trois semaines c'était interminable dans cet hôpital sans vie. Koujirou allait devenir fou, il en était certain. Mais au moins, lui, pouvait marcher. Ce n'était pas vraiment le cas de son meilleur ami. Jirou avait été blessé à la jambe à cause de cette foutue super technique, et il ne pouvait pas marcher. Et Koujirou savait très bien qu'il en souffrait, parce que lui aussi.

Le brun enviait le monde extérieur qu'il pouvait voir par la fenêtre. Il avait hâte de sortir de cet endroit, c'était épuisant de rester enfermé, il voulait retourner dehors, et enfin rejouer au foot. S'il le pouvait seulement.

Koujirou tourna la tête vers le lit de Jirou. Qui n'était plus là. Il se redressa de son lit et se releva. Son regard croissa son reflet dans le miroir, il faisait presque peine à voir. Il avait pali et perdu du muscle, son bras droit était dans un plâtre. Ça ne se voyait pas, mais il était également blessé aux côtés.

Son regard se détacha du miroir et sortit de sa chambre. Il longea les murs, laissant ses pas le guider instinctivement, marcher lui faisait de moins en moins mal, mais lema douleur n'était tout de même pas inexistante. Il n'était pas censé avoir le droit de sortir de sa chambre sans être accompagné d'un médecin mais ça ne l'importait pas tant que ça, il devait juste se débrouiller pour n'en croiser aucun.

Il monta les escaliers jusqu'au toit. Quelque chose lui disait que Sakuma serait la haut.

Et il avait vu juste, le bleu était la, haut bord du toit, assis en regardant au loin. Koujirou s'approcha et s'assit à côté de lui, le bleu tourna la tête de l'autre côté quand Koujirou le regarda.

– T'es pas censé sortir de la chambre, Jirou.

– Toi non plus, et pourtant tu es là.

– Je peux marcher normalement, moi.

– J'ai pris mes béquilles. Et te moque pas de moi, je vois bien comment ton visage se tord quand tu marches, s'énerva le bleu.

Koujirou soupira et tourna la tête vers la ville en face de lui. Le soleil déclinait peu à peu et le ciel prenait une belle teinte rose orangé. Jirou était en colère. Évidemment. Le brun il ne pouvait pas lui en vouloir, il le comprenait même. 

– Désolé, souffla simplement Jirou.

Puis un silence s'installa. Le soleil disparaissait doucement derrière les bâtiments de la ville, Jirou ramena sa jambe gauche contre son corps et posa sa tête sur son genoux. Les deux adolescents regardaient en face d'eux, mais ils n'y faisaient pas vraiment attention.

– Kou'...

– Mmh ?

Le gardien tourna la tête vers son ami qui le regardait, les yeux brillants.

– Tu crois qu'on pourra un jour rejouer au football comme avant...? souffla-t-il.

Sa voix était tremblante, il avait peur, peur de ne plus jamais pouvoir jouer. Il partageait cette peur, lui aussi, voulait jouer au foot de nouveau, et lui aussi se demandait constamment s'ils pourraient recommencer à jouer. Il avait peur de ne plus recommencer, après tout, ils avaient presque été gravement blessés.

Une larme coula le long de la joue du bleu, Koujirou tendu la main et l'essuya, mais bientôt, une deuxième, une troisième puis de nombreuses autres, Koujirou se rapprocha et passa doucement ses bras autour du corps tremblant de son ami.

– Désolé je-...

–C'est bon, ça va, c'est normal.

Les mains du bleu attrapèrent le pull du Koujirou et sa tête se posa contre son épaule. Le brun caressa ses cheveux avec douceur.

– Tu sais bien ce que le docteur à dit, Jirou, ils m'enlèvent le plâtre dans deux semaines, et toi tu reprend la rééducation dans une semaine, d'ici un mois ou deux on sera rétabli et d'ici trois ou quatre mois, on pourra recommencer les maths petit à petit, et tu sais ce qu'il y a dans cinq mois ?

Jirou s'éloigna légèrement et ses yeux brillèrent.

– Le Football Frontier International ! sourit-il.

Un sourire s'étira sur les lèvres du gardien, il cala une mèches des cheveux bleus de Jirou derrière son oreille puis lui caressa la joue.

– Exactement, donc on doit faire de notre mieux pour nous rétablir, sans abandonner, et sans sortir de notre chambre sans autorisation pour aller sur le toit alors que la nuit est en train de tomber.

Le bleu ris légèrement.

Les deux adolescents se regardaient les yeux dans les yeux, le soleil avait complètement disparu et le teint rose du ciel se reflétait sur les joues encore humide de Jirou.

Un sourire étira lentement les lèvres du bleu alors que la main de Koujirou descendait le long de son bras pour attraper la sienne.

– Ça fait des semaines et des semaines que je rêve de t'embrasser, Kou'...

Le brun sourit.

– À peine ? Je crois que ça doit faire des mois voir des années que j'en ai envie.

Koujirou rit et son capitaine s'avança légèrement vers lui, et comme s'ils avaient toujours été destinés à faire ça, leurs lèvres se rencontrèrent, naturellement.

À peine séparés l'un de l'autre, la porte qui menait au toit s'ouvrit soudainement.

– Sakuma Jirou, Genda Koujirou ! Qu'est ce que je vous ai dit y'a deux jours, et y'a une semaine, et quasiment tout les jours ?! s'exclama l'infirmière en s'approchant, l'air excédé.

Les deux garçons se lancèrent un sourire furtif.

– “On ne sort pas seuls sans aucuns infirmiers, et surtout pas sûr le toit”, répètent-ils à l'unisson, leurs sourires espiègle collés aux lèvres.

– Donc, on retourne à la chambre.

Jirou leva les yeux aux ciel, le gardien se releva et, avec l'infirmière, ils aidèrent Jirou à se lever, puis le brun lui donna ses béquilles, ensemble, ils retournèrent à leur chambre, sous le regard de l'infirmière, qui était sans doute épuisé de devoir s'occuper de ces deux rebelles.

Cette soirée s'était plutôt bien finie, au final.

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Encore une fois, calculez pas les faute j'ai pas relu (un jour je relirai...)

Promis un jour j'arrête avec les scène sur les toits...

C'EST FAUX j'adore écrire des scènes sur les toits donc j'arrêterai pas.

Aujourd'hui je vous offre du Gensaku, j'adore ce ship et, étonnement, je n'avais pas écrit sur eux. J'ai troooop aimé écrire cet os.

D'ailleurs leurs prénoms m'énervent, Koujirou et Jirou ? Pourquoi autant de Jirou ?? Je comprend pas le concepte.

Faites pas gaffe au fait que leur rétablissement est beaucoup trop rapides, Inazuma logique, c'est pire dans l'anime.

D'AILLEURS, si jamais vous avez des idées de ship je prend parce que c'est la galère, en ce moment je fais trop de Minakura et de Sarufei c'est mes ship préférés mais à un moment je veux écrire des trucs un peu différents ptdrrr.

Bref, c'est tout pour moi, prenez soin de vous, à plus <3 !