ᴄʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ②: ʟᴇ ᴘᴀssé ᴅᴇ ɢᴀïᴀ。「ᴘᴀʀᴛɪᴇ ②」

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Il prit la parole sans me le faire savoir avant.

-Laisse moi deviner, suite aux maltraitances de tes géniteurs tu avais mis tout le monde dans le même sac. Tu détestais les autres parce que tes géniteurs ne t'ont jamais appris que le bonheur ou même l'amour ne fessait pas mal. Voir les autres souffrir te plaisais car tu ne te sentais plus seule dans cette souffrance.

-Tu as tout compris. Les années ont passées et maintenant je suis différente. Je suis beaucoup plus calme et sereine contrairement auparavant ou je voulais à tout prix faire souffrir celui qui oserait croiser ma route. Je fais ma mission sans vouloir absolument tuer quelqu'un.

-Tu n'as pas besoin de m'expliquer ça, je le sais très bien. 

Je soupirai et je regardais devant moi. Je profitais de se calme après tant de monologues sans fin. 

-Tu sais ce que j'en pense de tout ça? Malgré tout, tu restes une personne adorable avec nous, tes amis. Néanmoins tu restera cette pauvre petite fille qui est torturé par la méchanceté et la débilité des gens tout en restant le pantin de tes sentiments. M'avoua-t-il.

-Merci pour tout. Lui répondis-je tout en posant ma tête sur son épaule. 

Nous sommes rester ainsi pendant plusieurs minutes. Nous étions tout les deux plonger dans nos pensées tout en profitant du calme qui régnait. Ce calme n'était pas gênant ou pesant loin de là. Il était apaisant.

-Je peux te poser plusieurs questions? Me demandait mon ami.

-Oui bien sure. Lui répondis-je.

-Puis je savoir ton nom de famille si ce n'est pas indiscret ?

-Je n'en ai pas. Je sais, ça paraît impossible mais je vais t'expliquer. À cause du statue de ma mère je n'ai pas hérité de son nom de famille et encore moins celui de mon paternel car mon existence a était semi cacher. La population et le gouvernement savent que mon père a un enfant mais ils ne savent pas que c'est moi. Pour me cacher il ne m'a pas donner son nom non plus. Sûrement par honte d'avoir eu un enfant avec une prostituée ou soit pour me protéger du sombre monde de la mafia. Qui sait.

-Hum...

Je remarquais que mon coéquipier avait l'air de chercher ses mots. Comme si il cherchait les bons mots sans me vexer.

-J'ai remarqué que tu vivais presque pour les autres, comment expliquer ça? Tu fais beaucoup de missions pour aider les autres sans réellement penser à toi. Tu exécutes les missions qu'on te donne sans poser de question et ça ne va pas plus loin. Et toi dans tout ça? Tu as un but? Un rêve?

Je le regardais avec les yeux écarquiller. J'étais surprise qu'il remarque cela et qu'il ce pose ce genre de question.

-Eh bien à vrai dire, je n'y ai jamais penser. Je ne pense pas avoir un but en particulier ni un rêve à réaliser.

-Je trouve ça triste que tu te négliges autant. Tu travailles sans cesse, tu n'as jamais une minute à toi.

-Oui je sais mais c'est comme ça que je vis.

-Avec toutes les personnes que tu connais, il y a surement une que tu aimes? Avec qui tu aimerais avoir des projets en commun? Ou au moins une, quand tu la vois tu te dis que tu aimerais être comme elle non?

Je me mis à lâcher un petit rictus, ce qui fit plonger le regard de mon ami dans le mien.

-Pour être franche, non. Non jamais je me suis dis tout ça. Parce qu'une relation comme tel serait trop compliqué pour la personne qui partagerait ma vie ainsi que pour moi. Je ne pourrais jamais être longtemps à ses cotés, je ne pourrais jamais lui consacrer tout le temps qu'elle mérite. C'est triste oui, mais c'est comme ça.

-Je suis sur que la personne qui t'aime pourrait comprend tout ça et ne t'en voudrait jamais. Je suis sure que si cela arriverait tu essayerais de rester au près d'elle malgré tes missions. Je pense que tu te mets toi même des barrières.

-Tu parles de ça mais tu n'es pas mieux que moi alors je pense que tu n'as aucune leçon à me donner sur ce coup là.

Nous nous regardions un instant avant de rire en même temps. Cette symphonie de bonheur réchauffa mon cœur de pierre. 
En admirant mon chef je remarquais qu'il arrêtait soudainement de rire pour laisser place à un visage avec les traits durs et sa mâchoire contracter. Il était devenue d'un coup sérieux.

-Qu'est ce qu'il c'est passé pour que tu ai une cicatrice à la cuisse? Me demandait-il. 

- Un jour, il y a déjà quelques années, j'ai étais kidnapper. Ils m'ont torturé pour que je dévoile des informations sur l'organisation mais j'ai gardé le silence alors ils ont brulé ma peau à vif pour que j'ai honte de cette partie de mon corps que je dévoile très souvent.

Il se mit alors à fixer la cicatrice qui était présente sur ma cuisse gauche qui était exposé aux yeux de tout le monde. Je mettais souvent des jupes, des robes ou bien des shorts. Je préfères être à l'aise alors je mettais rarement des pantalons ou des jeans.

-Elle est si profonde. Elle a dû être douloureuse. Me disait-il tout en touchant délicatement l'emplacement de la brûlure. Il était très doux, comme si il avait peur de me blesser alors que la cicatrice était assez vieille.

-Ironiquement pas tant que ça. Quand la peau est brûlée comme la mienne, les terminaisons nerveuses sont touchées alors on ne sens plus rien. 

Il reprit la discussion.

-J'espère qu'un jour tu trouveras un but ou un rêve. Cette chose qui t'animera et qui donnera un vrai sens à ta vie, qui te donnera envie de vivre coute que coute. Je souhaite aussi que tu trouves une personne digne de toi. Qui comprendra tout ce que tu m'as expliqué et qui t'aimera. Car c'est tout ce que tu mérites. Tu mérites tout l'amour et tout le bonheur du monde. Crois moi. Je ne dis pas qu'aujourd'hui tu es forcément malheureuse car tu n'as pas de but ni parce que tu n'as pas de partenaire. Je sais que tu es heureuse d'être là malgré tout. Je veux simplement te dire que tu mérites aussi ce genre de bonheur. C'est petits plus de la vie car tu n'auras jamais "trop" de bonheur dans la vie.

En l'écoutant, mes yeux produisaient des larmes. Oui, des larmes mais pas de tristesse. À la fin de son petit monologue je décidais de me jeter sans sa permission dans ses bras et de le remercier d'être autant parfait tout en laissant échapper quelques unes de mes larmes.

𝐓𝐫𝐮𝐬𝐭 𝐦𝐞 𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐨𝐯𝐞 𝐦𝐞。「𝐊𝐚𝐤𝐚𝐬𝐡𝐢𝐗𝐎𝐂」Où les histoires vivent. Découvrez maintenant