Chapitre 9

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L'infime espace entre la pluie et le beau temps. Il serait pâle, peu distancé, et égal... comme si le centre de gravité chutait seul dans un gouffre et qu'une lueur palpitante souriait lentement dans le firmament qui se chauffe. Les narines lui picotaient légèrement dans son nez. Pourtant aucune envie d'éternuer semblait évidente. Non, il faisait nuit et il fixait le ciel bleu dans cette étendue nocturne. Il ne comprenait rien. Sa fenêtre était ouverte, et la prise printanière paraissait semblable à celle de l'été tant elle était chaude et sèche. Le noir régnait dans sa chambre, alors qu'il avait allumé sa lampe de chevet. La goût du remord se manifesta en lui. Et bien que tout soit éclairer, i se sentait abasourdit dans cette sombre lumière en lui. Inui avait les cheveux en bataille, son torse nu et les rideaux dansaient dans sa chambre en des vagues somnolentes. Ses yeux verts semblables à ce minéral silicates semblaient éveiller dans ce sommeil trop lent. L'idée d'un cauchemar encore, ou le bourdonnement de ses tourments. Était-il une gemme précieuse que l'on convoite plus que tout ? Ou était-il un passe-temps inutiles ? Il se redressa marchant vers son balcon, il regardait la mer. Elle était belle, sublime et incroyable ; les vagues se levaient lentement et ruminaient en de lents murmures soufflés. L'odeur de dehors avait une connotation de fraîcheur, comme si les cerises du printemps embaumaient encore l'air de dehors sous la verdure endormit du soir qui s'humidifiait lentement. Le paysage était calme et beau.

Seishu ferma les yeux, il s'imprégna de ce silence nocturne. Au beau milieu de la nuit, alors que le jour avait été donné depuis plus de quatre heures déjà, il inspira l'air de dehors. Il avait besoin d'une douche, sa peau lui collait. Juste un peu d'eau pour se laver, se nettoyer et se purger de cette crasse qui se déversait sans cesse sur peau opaline légèrement bronzée. Le blondinet voulait que tout s'arrête, que ses pensées se taise, que tout ça ne soit qu'n rêve, oui, l'un de ses cauchemars infernaux qu'il n'arrêtait pas de faire depuis sa mort. Qu'il se réveille en sursaut afin de se libérer de ce songe. Mais rien, il était dans la réalité. On dit souvent que lorsque le sommeil ne vient pas, quelqu'un rêve ou pense à nous... était-ce le cas de cette superstition ?

- « Merde hein... » souffla-t-il en insultant le reste du monde autour de lui. Tout dormait et il était là, à se dire qu'allait à la mer serait une bonne solution. « Et lui... il me veut quoi ? » se demanda-t-il à voix haute en reculant de son balcon.

Se dire tout ça ne servait pas, il voulait laver son corps, être propre afin que cette cicatrice sur son visage parte en un lavage fort. Son monde paraissait vide, et en même cette tristesse le pesait dans le cœur en une lourdeur puante qui lui déchirer l'esprit en de petits morceaux vagues. Il se redressa lentement, le bruit d'un froissement résonna dans la pièce. Inui s'habilla pour se diriger vers sa porte. Il s'assit un court instant. Perdu dans ses pensées.

- « Tss... tu ferais quoi toi ? » dit-il en s'adressant au mur en face de lui. « Akane, je ne sais pas quoi faire... tu me dirais quoi ? »

Il regardait sa chambre dans la lumière aveuglante qu'il avait allumé pour tenter de mieux voir. Avec ce goût de remords en lui. Le chagrin trop grand dans ce cauchemar qui s'enflamme. Il recula dans son lit, le drap était chaud et inconfortable. Il avait besoin d'une douche, ses cheveux retombaient sur son visage, des larmes coulaient le long de ses joues, il souffla. Sa sœur lui manquait. Son cœur se serra, jusqu'à penser à ce garçon espiègle qui l'agaçait légèrement. Il revoyait ce sourire énervant qui semblait hagard et perdu. Confondu à ses rêves il ne comprenait plus rien. Son réveil éclairait la chambre de sa suite, et la nuit était encore présente dans le ciel de ce soir. Inui se redressa, une larme retomba sur le parquet.

- « Je vais sortir... » se dit-il à lui-même avant de prendre des chaussures, son téléphone et ses clefs.

L'insomnie illogique qui déambule dans les couloirs avec hâte. Serait-il quelqu'un de chère ? Ses yeux lui piquaient, sa respiration était forte dans les couloirs assombris sous l'incandescence de la nuit. Porter l'espérance dans ses orbes le fatiguait, ses yeux en avait marre de veiller tard le soir, et tôt le matin sans pouvoir se reposer. La pierre de l'amour, la pierre de la sagesse... la couleur émeraude selon de dire ; pouvait chasser les mauvais esprits, les faire disparaître, afin de ne plus être habité pas ces fantômes mélancoliques. Les idées noires avec peu de lueur éternelle, voilà à quoi il pensait. À lui seul, il le savait, il devait laisser ses chakras se vouer à son cœur, laissant ce troisième œil le guider dans la quête du courage. Inui devait traverser cette épreuve bien que difficile. Il ne devait pas lâcher prise.

𝘊𝘢𝘭𝘤𝘶𝘭 𝘋𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 | ᵏᵒᵏᵒⁱⁿᵘⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant