Hajime s'ennuyait, il y a bien longtemps que cette sensation de supplice irréfléchis ne s'était pas frayé un chemin dans sa tête. Il était dehors, il se baladait, étroitement il ne pensait à rien. Juste au vide dans sa tête qui se creusait lentement en un creux long et lent où il pourrait tomber facilement s'il ne faisait pas attention. Le succès, la chance... y croyait-il vraiment pour se dire que tout ça existait ? Il marchait dans les rues assourdissantes de la ville, Rindo le regardait sans trop comprendre à quoi il pensait. Alors que lui-même tirait une tête fatigué comptable à une nuit blanche, appauvrie en sommeil. Il avait des cernes qui faisait descendre ses pommettes, alors que ses yeux plissaient contre la lumière de soleil semblaient sensibles. La chance se dirent-ils avec un regain immonde en eux qui les poussait à fuir toue responsabilité logique. Qui pouvait décider du succès ou de l'insuccès de quelqu'un, quand même le requiem le plus douloureux se stoppe devant tout ce qui autour. Le bonheur, ou le malheur, ne sont ni loin, ni trop proche. Ils sont à égales distances, prêts à agir dès lors que l'occasion s'y présente. Oui, il s'agissait d'une ligne. Elle pouvait se franchir d'un pas. Mais elle pouvait être glissante. Koko souffla, il regarda son ami qui n'était vraiment pas mieux. Pourquoi leur état était aussi pesant que ça ? Ils avaient tout pour être heureux. Cependant, en eux... il semblait y avoir quelque chose de nouveau et puéril.
- « Je vais tout arrêter. » dit le violet au mulet en rompant le silence de cette marche dans la ville. Il se stoppa, son visage affichait une mine sérieuse et fermée. Il paraissait blasé et fatigue. Mais le noiraud pouvait y lire de l'horreur et de la frustration.
- « Pourquoi tu le ferais ? »
- « Sanzu... ne m'a pas parlé depuis la dispute, et ça me soûle les disputes. Tout comme son côté infidèle ! » il était figé sur place, son poing serré, sa peau avait blanchis et son regard été transformé en une colère.
- « T'as autant baisé de pute que lui... et tu sais que tu l'aimes ! » déclara Koko qui souffla avant de tirer son ami dans un parc près du centre. Ils s'assirent dans l'herbe, leurs yeux tombèrent vers l'étang.
- « Je sais... mais là, ce n'est pas le même. Il m'ignore. »
- « Y'a même pas deux jours il t'a proposé un restau mec. »
Rindo souffla, les yeux noirs de Koko partirent admirer cette nature vivante dans ce mois de juin qui se chauffait lourdement. Cette fois, il pensa trop fort. Il s'allongea dans l'herbe, arrachant une marguerite pour lui retirer un à un les pétales blancs qui décorait cette jolie boule jaune. Elle lui rappelait se cheveux. L'avait-il revu ? Le noiraud ne s'en souvenait pas...
- « Et toi ? »
- « De quoi moi ? » dit celui qui était allongé avec un certain recul. « Je n'ai rien à dire, je suis pas amoureux et je me porte très bien. »
- « Menteur... » souffla l'autre, qui se mit à sourire bêtement. Izana avait dit très récemment que son ami avait une relation plus ou moins ambigüe avec le blond du casino, mais que bizarrement, ils ne s'étaient pas croisés depuis. « Et le beau p'tit blond là... »
- « Quel blond ? Je t'ai déjà dit que ma vie sexuelle servait juste à satisfaire mes envies... » pouffa l'autre en fermant lentement les yeux, profitant un peu de cette brise qui frappa son visage.
Oui, Koko voulait le voir, lui parler, voire s'excuser d'être comme ça avec lui. Il ne le connaissait pas assez et dire qu'il l'aimait, était une mauvaise résolution. La chance... pour une fois, elle ne le suivait pas, elle lui avait même dit de se débrouiller seul sur ce coup-ci. Rindo quant à lui se mit et rire, avant de regarder son ami. Il savait que le nom de ce garçon qui perturbait l'esprit de Hajime bien plus qu'il ne le laissait paraître.
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𝘊𝘢𝘭𝘤𝘶𝘭 𝘋𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 | ᵏᵒᵏᵒⁱⁿᵘⁱ |
FanfictionNous y voilà au Black Dragon... Ne voir que par des calculs, des statistiques ou des potentiels... il se l'était fixé en une passion trop forte, qui occupait son esprit en une chanson interminable. Et pourtant dans les murs de la vie, il l'avait vu...