Chapitre 18

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Les ténèbres frappaient son cœur. Il était en possession de manque. Sa tête frappait dans son crâne... la migraine insupportable de la nuit commençait déjà à l'agacer. Il faisait nuit et il regardait tout en âge les lueurs de la pénombre après ce cauchemar trop pensif. Oui, des cauchemars tels qu'eux brutalise le sommeil... ils échauffent l'esprit qui pense beaucoup trop pour un simple songe. Pourtant, bien que l'esprit soit anormalement fatigué... on entend comme le signal de rupture. Une voix nous dit de nous réveiller, mais le stress submerge d'un coup, et tout tourne à l'envers. La sensation brûlante qui monte de plus en plus accable le corps qui, lui préfère être allongé. Et c'est là que tout s'empire. Comme plonger les ruines les plus belles, ne voyant plus rien. À part des problèmes, les limbes de la nuit paraissent nous regarder, et l'espace devant lui qui ne se manifestait qu'en court-métrage sympathique qui lui était violent. Ce n'est qu'un rêve... rien d'autre. Il faisait noir, et il avait à la fois trop chaud et trop froid, être hors de sa couverture était comme inenvisageable. Inui ne voulait pas bouger, ses muscles semblaient être trop alourdis et douloureux. Sa vie avait été une succession de chance, où parfois, la malchance tombait de temps en temps. Ses cheveux blonds étaient une fois de plus trempés, et ses yeux verts luisaient par d'étranges larmes qui coulaient le long de ses joues creuses. Pour une fois, il faisait bon dehors. Le ciel de la nuit était dégagé. On pouvait y voir ce cercle de lumière palpiter lentement entre quelques nuages bleutés. Ce soir, la lune était pleine, et tel un loup-garou, une envie d'hurler le pris de court. Il voulait se sentir un peu bête... oui être comme un animal. Se dénaturer lentement. Et voir de quoi il serait capable. Un léger frisson le prit de court. Le grain de sa peau pâle se transforma en de légers points sensibles... la chair de poule l'avait enfin pris de court. À sa propre surprise, épris dans l'autopsie de ses pensées presque dérangées, essayant d'oublier lui-même ce cauchemar. Il se redressa, fermant deux secondes ses yeux. Le dos posé contre le mur, sa tête adossée en arrière, ses mains ballantes... sa respiration affolée... 

Se calmer, se concentrer et oublier. Le blond était là dans sa chambre, comme brutalisé dans l'attente éternisant de son esprit. Sa sœur semblait être avec lui... ou ce n'était qu'une hallucination digestive. Un besoin de réconfort, de prudence et d'un peu d'ignorance se mélangea en lui.  Akane était dans son esprit. Inui voulait se comporter en un enfant capricieux. Mais, il ne pouvait pas le faire. Dans ses cauchemars, il avait l'impression consente d'étouffer. Non. De mal respirer et de ne plus savoir comment fonctionne son corps. Le blondinet souffla, une lourde expiration douloureuse et intrusive, qui fit mal à ses poumons. Parfois, quelques instants, il voulait devenir innocent. 

Seishu le savait, il devait laisser son esprit se calmer. Juste le temps de connaître un peu plus quel était ce manque en lui. Quelques démons s'invitèrent auprès de lui. Et des chérubins importuns lui disaient de ne pas écouter cette voix en lui, qui lui hurlait de se lever, pour retrouver cette chose. Cette chose... non ce quelqu'un qui avait su charmer son esprit et qui étroitement comprenait plus de choses insensées que le reste du monde. Peut-être qu'il devait être un peu plus de minuit. À cette heure-ci, souvent, le ciel de la nuit avait tendance à être plus sombre. Un bleu nuit emportait le soir qui devenait lentement agréable, alors que le calme, seule chose audible, envahissait l'espace et décorait le vide. Les secondes s'enchaînaient aussi vite que les minutes qui taraudaient son esprit. Seishu finit par souffler. Ce besoin de respirer était étrangement présent. En plein milieu de son lit double, assis contre le mur, la peau encore frissonnante ; le silence importun envahissait l'espace. 

Attendre... une tâche lourde est insupportable, l'attente se déchaîne, elle se réveille et devient si lourde, il voyait ses veines se dessiner sur ses mains. Le bleu gorgeait chaque flux, jusqu'en haut des doigts. Il aurait pu envisager d'appuyer dessus, de bouger ses articulations pour mieux distribuer l'oxygène à ses muscles... mais non. Ses veines étaient gonflées, et la chaleur l'étouffait. Les nuits de cauchemars l'épuisaient toujours un peu trop. Et il les détestait. Son regard émeraude et étincelant, dans la nuit s'était dirigé avec instinct vers la fenêtre ouverte de la pièce. L'air était chaud, et ça ne l'aidait pas. Devait-il reprendre une douche ? Partir courir dans le sable en pleine nuit, à s'essouffler pour se défouler seul dans son ennui ? À quoi bon...
Inui soupira, il en avait marre. Et ce garçon... paraissait dans son esprit en des brides de scénario qui lui montrait chaque nuit dans un lit avec lui, où des rencontres à l'improviste. La douce et lente pudeur qui horrifiait son cœur, palpita en lui, il avait comme trop mal d'un coup. 

𝘊𝘢𝘭𝘤𝘶𝘭 𝘋𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 | ᵏᵒᵏᵒⁱⁿᵘⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant