Chapitre 15

143 11 0
                                    

Le matin avait fini par se lever et le noiraud passionné d'argent était dans ce lit, avec ce blond ; IS ou SI... il ne savait pas trop. Mais peu importe, il était avec lui. Le retrouvant pour une nuit de plus dans des draps qu'il avait partagé le temps d'un soir. Était-ce un cliché ? Lui en était tout simplement satisfait... tout ça, dans le but de témoigner un manque. Ses pensées ruminèrent hasardeusement dans son songe qui paraissait agréable. Le réveil est une suite agréable...qui prétendait la douceur d'une crème légère qui enivre lentement les papilles. Embrasser les anges devait avoir une sensation agréable sur les lèvres.

Le vent soufflait lentement sur les rideaux de lin blanc accrochaient aux fenêtres de la suite. Les rayons du soleil frappaient lentement son visage comme pour caresser sa peau légèrement bronzée qui devait se réveiller. Ses cheveux ébènes retombaient en des mèches sur son front, et son souffle, lui était régulier. Ce n'était pas sa chambre. Pourtant il aimait bien cette enivrante sensation dans son corps qui somnolait encore, alors que ses paupières assez lourdes s'ouvraient lentement. À côté de lui, il y avait une douce et belle odeur d'opium... un mélange presque printanier et frais à la hauteur divine des fleurs qui éclosaient durant le printemps. La brise atteint ses pores qui frissonnèrent légèrement, un sourire espiègle apparut sur ses lèvres. Lentement il se réveilla, grommelant lentement. Il découvrait cette chambre. C'était la première qu'il y venait. Elle était spacieuse, propre et bien rangée. Épurée, et minimaliste. Peut-être s'y sentait-il bien. Peu importe, Le matin venait de s'inviter dans la chambre, et il pouvait sentir cette présence près de lui qui respirait fort dans son cou. Cette chaleur posée contre son dos qui berçait lentement son esprit qui pensait un peu trop. C'était comme s'il était devant sa propre envie lente qui jubilait un amour niais lent et trop fort, il pouvait ressentir des émotions lâches qui laissaient leurs prises s'atténuer dans le temps. Les draps blancs froissés par la veille semblaient froids de l'extérieur mais chaud à l'intérieur.

Koko s'était réveillée avec le sourire plaqué sur le visage. Un sourit de coin, appréciable qui ne froissait pas son visage d'une quelconque déformation. Non, loin de là... il semblait apprécier l'étreinte de ce blond qui s'était collé à son dos, qui humait son odeur qu'il ne connaissait pas. Épris d'un souffle chaud dans le ventre, il remonta dans sa poitrine, une sensation nouvelle qui fit battre cet étrange crapaud en lui qui croissait que très rarement. Devait-il se lever ou, attendre... peu importe, Hajime était bien. Ce n'était pas son lit. Les coussins était éparpillait sur la plancher, des vêtements jonchaient le sol, alors que dehors, les oiseaux chantaient. Noiraud se retourna, il regarda le visage endormit de cet inconnu, dont l'affection bien que louche l'intriguât. Le blondinet encore endormit grommela, fronçant légèrement les yeux ; ses paupières se plissèrent. Lui, se contenta de passer son pouce ses ses joues fines. Souriant de pouvoir profiter de cette courte intimité. Koko finit par se redresser, il souriait, puis il finit par s'assoir sur le matelas en regardant avec une joie confuse la chambre, il voulait partir... mais un bras se posa sur son poignet. Empêché de partir. Le noiraud se résolu à attendre. Souhaitant embrasser les lèvres du blond encore endormit.

- « T'attends quoi ? » murmura la voix rauque de Inui qui résonna dans les oreilles du noiraud qui étira un large sourire. « Embrasse-moi... »

- « Je tiens à dire que t'es censé dormir... » reprit le noiraud qui regardait toujours le blond assoupit dans le lit qui ouvrait peu à peu les yeux.

- « Ouais, c'est ça ouais... »

Koko mordilla sa lèvre inférieure en se baissant vers Seishu qui lui se redressa peu à peu pour s'assoir. Le noiraud sourit avant de se faire étroitement tirer par l'arrière sur la nuque afin d'être propulser en avant afin de poser ses lèvres amères sur celles sucrées du blond qui prit vite le dessus sur ce simple baiser. 

𝘊𝘢𝘭𝘤𝘶𝘭 𝘋𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 | ᵏᵒᵏᵒⁱⁿᵘⁱ |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant