𝘊𝘢𝘭𝘤𝘶𝘭 𝘋𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 | ᵏᵒᵏᵒⁱⁿᵘⁱ |

Chapitre 12

Inui regardait les diverses sensations du parc. Sa chemise blanche était ouverte sur son torse, ses yeux verts quant à eux étaient rivés sur le petit lac qui laissait l'eau ruisselait lentement. De légers clapotis frivole se laissaient se bercer seuls. Et le soleil brillait sur sa peau légèrement pâle qui montrait sa cicatrice sur son œil gauche. Peut-être que cette brûlure serait un pense-bête ? Le reste ne semblait pas le préoccuper. Il soupira, retenant légèrement son souffle. Le blondinet attarda son regard sur les détails de la nature. Les oies occupées les rives chercher des morceaux de pain secs, tandis que les cygnes barbotaient tels des rois dans les douces vagues ondulantes sous le soleil de l'après-midi. Inui appréciait lentement le paysage. Soufflant lentement, il respira lentement l'odeur des fleurs qui décoraient le parc. Les pavés permettaient à quelques promeneurs de joncher les sentiers propres empruntés à toute heure. Ses cheveux blonds tournesol et courts s'envolaient lentement sous la brise printanière qui annonçait l'été. Dans la délicatesse e l'après-midi, il se laissa méditer un court instant. Des oisillons chantaient toute sorte de sons mélodieux. Les abeilles bourdonnaient des ondes aphrodisiaques, tandis que les bavardages de certains finissaient par des rires importuns. Assis sur un banc de bois de bouleau, il tenait un muffin aux pépites de chocolat à moitié entamé. Bien évidemment, il ne compter pas le finir au vu de la taille qu'il avait.

Seishu fronça légèrement les yeux, il se sentait un peu trop éblouit par la lumière. Dans la courte médiation qu'il avait, il ne ressassait pas le passé... ou il faisait exprès de l'ignorer, perdu dans ses pensées. Au contraire, il essayait de savoir si ce baiser qu'il avait ressentit n'était qu'un rêve. Il lui avait paru si réel. Ressentant même les diverses sensation sur ses lèvres. Son visage ne semblait ne rien traduire de passible. Pourtant, en lui, tout bouillonnait. S'échauffant anormalement. Et si il s'agissait de ce noiraud ? Le blond regardait ce paysage pittoresque. La verdure décorait cette jolie atmosphère printanière, et derrière les murs en briques de la bibliothèque les sapins verdoyants, faisaient de l'ombre à quelques personnes qui faisaient des pique-nique amoureux. Était-ce absurde de vouloir ce que les autres avaient ? Ou était-il à déplorer d'être seul ? Peu importe, il resta là un moment, évitant de se poser des question inutiles.

Il avait un carnet ouvert sur le côté, son stylo plume posé au milieu... ne lui servait à rien. Il regarda le paysage penchant sa tête sur le côté. Pourquoi avait-il l'impression de s'être fait embrasser ? Inui se redressa puis il souffla.

À quoi bon penser... il avait mieux à faire. Cependant, il n'arrêter pas d'imaginer cette nuit avec lui... et d'espérer que ce baiser vienne de lui. Qu'il soit réel, ou imaginaire. Sa conviction se figer sur le noiraud. Il ne pouvait pas le faire sortir de ses pensées. Cela devenait énigmatique. Il repensait à tout... la soirée qu'il avait passé avec ce noiraud. Koko Hajime. Ce nom raisonnait dans son esprit qui ne faisait qu'imaginer toute sorte de scénario plus improbable. Ses lèvres le brûlaient. Il avait l'impression d'avoir touché des lèvres aux notes caramélisées. Il voulait le revoir, être sûr de tout ça. Mais en lui, quelque chose lui disait de na pas la faire.

Seishu lança en des miettes le reste de son muffin. Finalement il se redressa, et il se leva. Marchant dans ce parc son avoir trop de but. Où devait-il aller ? Dans son appartement ? Retourner à la bibliothèque ? Ou tout simplement faire autre chose pour ne plus penser à lui. Akane ne venait même plus dans son esprit. Déambulant sur le petit chemin de pavé rougeâtre. Ne prêtant pas attention au reste, il recroisa ce garçon blond de la dernière fois. Sa coupe undercut n'avait pas changé et il semblait jouer avec un petit chat noir dans ses bras. Ce garçon... il le connaissait, sa gentillesse l'avait frappé, tout comme son ami super possessif, mais lui n'était pas là. Il chercha son prénom... il le connaissait... Inui le savait... Chifuyu était dans ce parc, et il souriait un garçon qui avait fait tomber une boîte.