Chapitre 1

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PDV d'Angela :
Je serre très fort mes soeurs contre moi. Mon coeur bat très vite. Qui sont ces hommes ? Pourquoi veulent-ils nous tirer dessus ? Mes deux parents se mettent devant mes frères et soeurs et moi pour nous protéger. Je sens le bras de mon cousin se passer autour de ma taille. Il me chuchote que tout va bien se passer. Je ne crois pas, non. Les hommes sont sur le point de tirer, mais juste à ce moment, mon cousin me pousse brusquement sur le côté pour m'écarter. Je constate avec horreur que les hommes viennent de tirer sur ma famille. Toute ma famille. Je pousse un cri et des larmes roulent sur mes joues. Juste à ce moment-là, j'entends les sirènes de police. Enfin. La police est arrivée. Mais c'est trop tard. Tous les gens qui m'ont aimée viennent de mourir sous mes yeux et je ne sais même pas pourquoi. La police entre dans la maison et un des policiers me relèvent. Je ne ressens plus rien. Juste quelque chose qui me compresse très fort la poitrine. Ma vue se remplit de larmes. Les policiers me posent des questions mais je n'ai pas la force d'y répondre. Un policier me passe une couverture autour des épaules et m'ordonne de monter dans leur voiture. Je fais ce qu'ils me disent. À cet instant, je préférais mourir pour rejoindre ma famille.
- "Ne vous inquiétez pas, mademoiselle, nous allons arrêter ceux qui ont fait ça." me dit un des flics.
Je m'en fiche. Tout ce que je veux, c'est revoir ma famille. Je ne veux même pas savoir pourquoi ces hommes ont tiré sur ma famille.
Rien de tout ça ne pourra me consoler. Je suis comme morte de l'intérieur. Après de longues minutes dans la voiture avec les flics, nous arrivons devant une grande maison.
- "Où...sommes-nous...?" je demande d'une petite voix.
- "Nous sommes ici parce que vous allez avoir besoin d'une assistante sociale, mademoiselle. Elle vous placera en famille d'accueil." me répond fermement le policier.
Je sors de la voiture en peu mollement. Nous entrons. Une femme aux cheveux blonds attachés en un chignon me dévisage. Elle a quelques rides sur son visage. Elle a l'air plutôt âgée.
- "Mais ne serait-ce donc pas ma nouvelle patiente ?" me dit cette femme.
Elle essaie de me prendre la main. J'ai un mouvement de recul. Je ne compte pas être tactile à présent.
- "Je m'appelle Sarah. Je suis ton assistante sociale maintenant. Nous allons bien nous entendre. Tu vas dormir ici et demain nous irons voir ta nouvelle famille." me déclare-t-elle.
Je lâche un hoquet de surprise. Comment ose-t-elle appeler ces gens ma nouvelle famille ? C'est juste une famille d'accueil. Cette femme manque visiblement de tact. Je ne l'aime pas. Les flics partent et Sarah me montre là où je vais passer la nuit. Je me laisse tomber sur le matelas installé par terre. Je laisse mes larmes couler. Je suis dévastée par tout ce qu'il vient de se passer. Je finis par m'endormir, épuisée.

Voilà, c'est la fin du chapitre, oui c'était très triste, ça ne sera pas tout le temps comme ça ne vous en faites pas

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Voilà, c'est la fin du chapitre, oui c'était très triste, ça ne sera pas tout le temps comme ça ne vous en faites pas.

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