Chapitre 43 : Benson ( +18)

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Arrivé à mon appartement, je la poussais sur mon lit. Sans douceur, je déboutonnais à nouveau son jean et arrachais son débardeur de tout son long. En soutien-gorge, allongée sous mes yeux, j'étais réellement à deux doigts de péter un plomb. Cela faisait trop longtemps que je n'avais pas toucher une femme. Les affaires du club m'avaient pris trop de temps. Ma rage envers la personne qui avait tué Marlon, aussi. Habituellement, je ne passais même pas une journée avant d'aller retrouver une meuf à bikers. Le fait est que ma rencontre avec Leah avait stoppé mes rendez-vous nocturnes auprès d'elles. Je m'étais choisi une femme. Mon honneur et mes envies ne se dirigeaient plus du tout vers ses femmes mais vers une seule. Alors, la voir ainsi offerte, était jouissif. Elle était belle. Son corps n'appelait que le mien. Elle se tortillait sous mon regard scrutateur. Ses yeux m'exprimaient son envie de me voir passer à l'action. Je fus agréablement surpris de n'y voir aucune gêne. Elle n'essayait pas de se soustraire à mon observation scrutatrice. Je remarquais une fine cicatrice sur son ventre. Je me penchais afin d'y passer le doigt et elle frissonna, ce qui m'arracha un petit sourire satisfait.

- Accident de skateboard à mes quatorze ans, expliqua-t-elle dans un souffle.

Je levais les yeux sur elle, un sourcil levé.

- Je ne t'imagine pas faire du skateboard.

- Tu ne sais pas tout de moi, Benson.

Je grimpais sur le lui, au-dessus d'elle en plaquant mon membre irrigué contre son sexe. Doucement, je me frottais contre son clitoris et elle aspira brutalement.

- Alors comme ça, ma jolie poupée était une amoureuse des skate-parks ?

- J'y passais toutes mes après-midis, souffla-t-elle contre mon visage en fermant les yeux.

Elle hocha la tête.

- Tu étais douée ?

- Je le suis toujours.

- Il faudra que tu me montres ça.

- Avec plaisir mais pour le moment, arrête de me torturer, geignait-elle en appuyant ses mains sur mon cul afin de me faire comprendre ce qu'elle voulait.

Sa résistance, plus tôt, n'avait pas fait long feu. Je pouvais le comprendre. Son corps sous le mien était un véritable délice. Son humidité, provoquant en moi une effusion de lave que je tentais de maitriser. Depuis notre soirée improvisée à la Nouvelle-Orléans, je n'avais plus eu l'occasion d'en apprendre plus sur elle. Dans les affres du désir, elle semblait loquace. Je voulais en profiter.

- Tu conduis une moto, tu fais du skate. J'aimerais en savoir plus sur toi.

- On aura tout le temps, Benson !

Je pouvais sentir ses jambes presser sur mes hanches alors qu'elle commençait à s'envoler, emporter par l'orgasme qui pointait. Cela était du simple frotti-frotta mais la voir jouir faillit me faire venir à mon tour. La tête projetée en arrière, la bouche ouverte, un long son plaintif traversa sa gorge, m'arrachant un juron lorsque je fus à deux doigts de perdre le contrôle. Je me relevais alors qu'elle n'était toujours pas redescendue de son nuage et retirait rapidement mon futal. Je devais honorer ma régulière comme il se devait, sceller notre relation, et je comptais bien le faire. Sans attendre, je remontais sur elle en lui écartant les cuisses et la pénétrais lentement. Ses yeux se rouvrirent, plus incandescent que jamais. Je serrais les dents. La sensation était incroyablement bonne. Elle me recouvrait de partout. Pas un centimètre carré de ma queue n'était pas en contact avec les parois de son vagin. C'était délicieux. Elle contracta les muscles de son sexe, comme dans une étreinte mortellement paradisiaque, me faisant grogner.

Deviation of the ritualOù les histoires vivent. Découvrez maintenant