Mélina veut son indépendance et elle l'obtient. Elle veut être une artiste et non vivre au crochet venimeux de son qui ne croit pas en elle.
Apollon est riche, séduisant et légèrement imbu de sa personnalité comme tout milliardaire de son âge.
Apol...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
🎶Alejandro Rauw - Tattoo🎶
Point de Vue de Mélina
Je suis tranquille aujourd'hui : Apollon est chez ses parents pour un déjeuner. Je suis donc libre comme l'air et je sors tout juste de chez le tatoueur. J'ai fait mon dix-huitième petit tatouage. Oui, j'en ai dix-huit. C'est vrai ce qu'on dit sur les tatouages, on en fait un et l'on ne s'arrête plus. Je ne veux pas me recouvrir le corps, mais je trouve cela si beau, c'est de l'art. Je ne fais que des petits, je ne ferai pas un recouvrement entier d'un membre comme
Apollon qui a les bras tatoués entièrement. Très mafieux comme style, un style qui plaît évidemment. Dans mon cas, ce sont des petits un peu partout, c'est plus mon style. Je viens de me faire une petite lune avec des fleurs sur la cheville. Un peu de crème et ça sera parfait pour les vacances, de toute façon, j'ai horreur des plages et du soleil et je n'ai pas le temps pour me prélasser.
Même si Apollon se barre en France pendant la semaine, j'aurais trop de choses à faire. Parfois, j'ai l'impression de diriger la boîte au lieu de l'assister. Tous les étages m'appellent pour avoir ma confirmation sur des dossiers ou pour vérifier des informations. Tout transite par moi avant d'être revu et validé par Apollon. Je pense que cette année, je pourrais me reposer un minimum et sortir un peu avec les filles.
Je rentre tranquillement dans mon appartement avec mon tatouage tout frais et mes courses à ranger. À peine ai-je passé la porte que je me fais agresser par une boule de poil.
- Meow !
- Oh mon bébé.
Je dépose mes sachets de courses pour récupérer mon chat, mon bébé de trois ans. Il est resté petit, il n'est pas volumineux, mais fluffy alors qu'il mange comme dix. Cette racaille réclame toute mon attention. Il est tout noir, un beau noir obsidienne. Il faut dire que j'en prends soin et que je suis un peu dans l'illégalité. On n'a pas le droit aux animaux ici, mais je n'allais pas laisser cette adorable boule de poil dehors sous la pluie battante.
Je l'ai trouvé en rentrant du boulot. Il miaulait dans une caisse. Je l'ai pris, l'ai séché et nourri. Je l'avais ensuite mis dans une couverture duveteuse au bord du lit pour qu'il passe la nuit en paix, mais je m'étais réveillée pour le boulot le lendemain et il était sur moi, ronronnant sur ma poitrine.
Vous savez à quel point ça vous arrache le cœur de les déplacer ? Puisqu'il était petit, pendant une semaine, je revenais le midi à la maison pour m'en occuper et je mangeais ici.
La première fois que mon boss l'a vu m'avait fait rire. Je crois qu'il a peur des chats. Je m'en souviens parfaitement, on était dans son jet pour deux jours en France pour le boulot. J'étais installée en face de lui, cachée derrière mon ordinateur quand il a regardé mon sac qui miaulait d'un air étrange.
- Ce n'est pas ce que je crois ?
- Je suis censée savoir aussi ce que vous pensez monsieur ?
- Ne jouez pas avec les mots, mademoiselle Cushing.
