Mélina veut son indépendance et elle l'obtient. Elle veut être une artiste et non vivre au crochet venimeux de son qui ne croit pas en elle.
Apollon est riche, séduisant et légèrement imbu de sa personnalité comme tout milliardaire de son âge.
Apol...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
🎶CharliXCX - Unlock it🎶
Point de vue d'Apollon Une créature différente de ce que j'imaginais entre dans mon spacieux bureau. J'ai l'habitude de voir des oies apeurées qui deviennent ensuite plus dociles, ou des ambitieuses qui me dévorent des yeux en talons aiguilles et jupes courtes, mais là... Leggings, t-shirt long qui passerait pour une robe, tout de noir, un manteau long kaki. C'est bien la première fois qu'une femme se présente à moi de la sorte. Un carré aux épaules, orné de mèches mauves et bleues. Allan a dû la déranger sur la route.
— Bonjour mademoiselle Sharpe. C'est étrange qu'on ne se soit pas vu auparavant. Après tout, Allan est un grand ami.
— Il expose ses fils adorés et cache sa fille indigne.
Je lève les sourcils vers elle, je ne m'attendais pas à une telle réponse. Je lui indique le fauteuil en face du bureau pour s'installer. Son regard est... droit, pas froid, mais presque indifférent. Visiblement, elle n'a pas envie d'être ici.
— Vous êtes ici pour le stage.
— Je suis ici sous l'obligation de mon père.
— Vous ne seriez pas venue autrement ?
— Bien sûr que non.
Étonnement, j'aime sa franchise. Elle est directe, elle me regarde dans les yeux. Mon vert se perd dans ses yeux bruns. Les gens détournent généralement le regard de moi, mais pas elle.
— Allan voulait que je te mette au stage à la RH, mais j'ai besoin d'une nouvelle-
— Non merci.
— Comment ça ?
— Je connais votre réputation de goujat, monsieur Richardson. Je ne suis pas de celles qui s'allongent sur le bureau ou qui s'agenouillent en dessous, alors je vais m'en aller.
Elle se lève et passe la porte, me laissant complètement figé. Je sens un sourire naître sur mon visage. Je me lève en boutonnant ma veste et j'ouvre la porte. Ma secrétaire, dont j'ai oublié le nom, me sourit, m'aguiche avec ses yeux de biche, mais je détourne la tête vers l'ascenseur.
— Je vous attends lundi à neuf heures, mademoiselle Sharpe.
— Je vous ai dit que...
— Mademoiselle, lundi, vous montrerez son bureau à mademoiselle Sharpe.
— Bureau ? (disent-elles en même temps)
— Mademoiselle Sharpe sera mon assistante dès lundi. J'attends de vous de la ponctualité.
