Partie 44-45-46

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Partie 44



il m'a pris par les cheveux (ca fesait longtps —'), et il tirait dessus..


moi : aaah, mais tu me fait mal


abdel : chuuuut, j'm'en fous, vas-y viens avec moi (il m' a pris par le bras, et me tirait)


moi : mais on va ou ?


Abdel : chuut,


moi : mais ...


abdel : waaa zeubi ahlam t'parles trop, tu veux venir ou pas ?


A wiliii, il m'a dit ca d'un ton tellement sec, autoritaire et méchant, que jbafouillait pour répondre.


Moi : oui mais ...


abdel : (tout en souriant) ok bah, tais toi et viens ...


J'l'ai suivi sans rien dire. J'le tenais par le bras, il fesait déjà bien noir, dehors, et il y avait pas trop d'éclairage, j'vous caches pas que j'avais un peur, mais quelque chose au fond de moi me disait que j'étais en  sécurité... comment être en sécurité, dehors tard la nuit, avec un garçon ? Tout simplement parce que ce garçon c'était Abdel...


On marchais, en direction de l'arret du bus, une fois avoir dépassé l'arret du bus, on était plus très loin de l'épicerie, j'regardais abdel, il gardait ce petit sourire, sans parler ... A un moment, j'me rappel, j'ai trébuché sur un pti trou dans le goudron, (oui, oui routes du ghetto on dirait les routes du bled lool), bref, jétais en shlekettes donc jme suis bien rapé les orteils, et ce connard d'abdel il était mort de rire


abdel : mdrrr, j'imagine mm pas en talon comment tu marches


moi : ta gueule, j'ai mal, je me suis rapé le pied j'suis sur je saigne (avec ma tete de meskina)


abdel : mdrrrrrr, « oooh ma bichette » (avec une voix teh les dép)


J'continuais de marcher, mais au ralenti zaama, je boitais lool. Mais jvous jure que javais trop mal. Mais la il s'est arrêté devant moi en fronçant les sourcils


abdel : pfffffff, j'crois c'est mieux tu rentres


moi : o_O?! Abdel, t'es sérieux la?


Abdel : nan mais t'as vu, moi je te dit viens y est tard, et toi a3gounna tu me suis


moi : mais ...


abdel : azy si ton frère te vois il te tue, c'est pas pour les filles, la nuit dehors


moi : mais ...


abdel : RENTRES !!

CHRONIQUE D'ALHAM : PANAME GHETTO LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant