La Mafia Coréenne [BTS]

Chapitre 7

Il vient dire d'une voix suave à mon oreille :

- Si tu insistes, je veux bien te garder dans ma chambre pour te cacher. Mais il faudra en payer le prix... Si tu vois ce que je veux dire...

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Il me sourit sournoisement en me disant ça. Je le poussai avec mes mains pour l'éloigner de moi et le regardai droit dans les yeux en lui disant et essayant de ne pas bégayer :

- Ça ira merci.

Il rigola légèrement en voyant ma réaction et avant qu'il n'ai pu répondre quoi que ce soit, je préférai sortir d'ici. Je claquai la porte derrière moi et me retrouvai de nouveau dans le couloir.

Avec soulagement, je ne vis pas le dénommé Jungkook dans les parages. Je soufflai légèrement et commençai de nouveau à arpenter les couloirs de cette grande villa.

Je m'avançai vers une fenêtre pour avoir une vue sur l'immense jardin. C'était une sorte de jardin à la française, avec des haies formants un labyrinthe vers un portail de fer gris assez haut. Tout le domaine semblait être entouré de clôtures et mis à part le portail de fer, je ne voyais pas d'autres issues.

Ne me dites pas qu'à chaque fois pour sortir d'ici ils parcourent ce labyrinthe.

J'en conclus qu'une autre sortie devait se trouver de l'autre côté, ça me semblerait bizarre qu'ils connaissent ce labyrinthe par cœur quand même.

Bref, je continuai mon chemin dans les couloirs, sans vraiment savoir où j'allais. À chaque fenêtre que je voyais, je m'arrêtais pour regarder si je ne voyais pas une quelconque issue. Pour l'instant je n'avais rien trouvé.

J'étais appuyée contre le rebord d'une fenêtre lorsque j'entendis quelqu'un derrière moi :

- Alors c'est toi la nouvelle ici ?

Je me retourna en sursautant. Il m'avait fait peur. Pendant un instant je crus que c'était Jungkook qui était revenu, mais non. C'était un autre homme qui se trouvait devant moi.

Je pose une main sur ma poitrine, il m'avait vraiment surprise !

- Ne refais plus jamais ça s'il te plaît ! Oui c'est moi.

- Désolé, je voulais pas te faire peur. dit-il en rigolant un peu. C'était juste pour te dire que Jungkook te cherche, il a pas l'air très très content.

- Ah oui je sais, merci de l'information.

J'allais repartir lorsqu'il me dit :

- Au fait, moi c'est J-hope.

Je le vis me tendre la main pour m'inciter à la serrer. C'est ce que je fis. Je lui sourit légèrement, enfin quelqu'un de "normal" ici !

- Moi c'est Léa !

Je me doutais bien que J-hope était un pseudo, mais je ne lui demanda pas son vrai prénom. Au moins il s'était présenté lui, pas comme Jungkook.

Je lui souris une dernière fois et tournai les talons pour continuer mon chemin dans les couloirs.

Au bout d'un moment, je me retrouvai devant une grande porte. C'était une impasse alors il fallait soit que je l'ouvre, soit que je retourne en arrière.

- De toute façon j'ai rien à perdre.

J'appuyai sur la poignée et effectivement la porte était bien ouverte. Je la franchis donc et tombai sur un immense escalier qui montait et me menait vers une seconde porte. Je pris grand soin de fermer la porte que je venais d'ouvrir pour me diriger vers la deuxième que j'ouvris également.

Je me retrouvais sur le toit de la villa. C'était si grand et on était si haut ! Sérieusement elle a combien d'étage ? Je m'approchai du bord et contemplai le sol. Il était impossible de tenter de s'enfuir par là, c'est beaucoup trop haut et je risquerais de me tuer. Bon...

Je me dirigeai vers le côté opposé et je vis le jardin que j'avais observé tout à l'heure à la fenêtre avec ce labyrinthe de haies immenses.

Je ne vis pas d'autres sorties, ça me paraissait quand même bizarre. De toute façon je trouverais bien un jour, si seulement ça pouvait ne pas être dans trop longtemps ça m'arrangerait.

J'entendis soudainement la porte du toit s'ouvrir brutalement et le dénommé Jungkook s'avancer vers moi rapidement. Je ne bougeai pas d'un poil pour lui montrer que je n'avais pas peur. J-hope ne m'avait pas menti tout à l'heure, il était vraiment en colère.

Il m'attrapa le poignet et me dit froidement :

- Yah Léa !

Quoi ? Depuis quand il connait mon prénom celui-là ? Tout à l'heure il m'a demander comment je m'appelais et il me semble pas que je lui ai répondu.

- Quoi ? répondis-je tout aussi froidement.