La Mafia Coréenne [BTS]

Chapitre 17

Je me réveille dans mon lit à cause des rayons du soleil. J'ai probablement oublié de fermer complètement les volets hier soir avant de m'endormir.

Je mets quelques minutes avant de me mettre debout. Je m'étire légèrement et regarde mon réveil. Il n'est que 6h30. Moi qui déteste me lever tôt, je suis servie. Mais étonnement, j'ai plutôt bien dormi. Je remarque que j'ai toujours les mêmes vêtements qu'hier. Quand Taehyung est venu me prêter les siens, j'étais trop endormie pour me lever et les enfilés.

Je repense alors à ce qu'il m'a dit en venant dans ma chambre, en pensant que je dormais totalement. Est-ce qu'il pense réellement être désolé, ou est-ce seulement une ruse de ces mafieux pour que je leur accorde ma confiance facilement ?

C'est plus compliqué que ça en à l'air. Mais je préfère quand même espérer qu'il était sincère. En tous cas, je ne refuserai pas sa gentillesse.

Je m'avance et observe les vêtements de Taehyung sur mon bureau. 

- Est-ce que je peux réellement les prendre ?

Il m'avait apporter un pantalon de jogging et un t-shirt large, probablement trois fois trop grand pour moi. Je décide de les prendre quand même. Ça va faire trois jours que j'ai les mêmes vêtements et que je ne les ai même pas enlevé pour dormir. Ça fait beaucoup.

Je me dirige vers la salle de bain que j'arrive enfin à situer. Je ferme à clé derrière moi, on sait jamais, et je trouve une serviette propre dans un coin de la pièce.

Je ne sais pas si elle appartient à l'un des garçons mais elle est propre et je n'ai que ça, donc je ne vais pas me priver.

Je me douche rapidement et en sortant, enfile les vêtements de Taehyung. Ils sentent son odeur. Ça m'embête de l'admettre, mais ce ne me déplait pas tant que ça.

Une fois que j'ai finis ce que j'avais à faire, je sors, repose mes affaires dans ma chambre et me dirige directement vers la salle à manger. En arrivant, je m'attendais au moins à voir l'un des garçons de réveiller. Mais non, il n'y avait personne. Et maintenant que j'y pense, la maison semblant vide. Il n'y avait aucun bruit. 

J'hésite quelques minutes mais finit par ouvrir les tiroirs un par un pour voir ce que je pourrais manger et trouver de la vaisselle propre. Je trouve des céréales et du lait. C'est parfait. Je verse mes céréales dans mon bol, puis du lait (oui je suis team céréales avant le lait, désolé) et je commence à manger, dans le silence. Je n'ai rien pour me distraire, personne avec qui parler et pas même mon téléphone. Seulement ce silence sinistre qui me met de plus en plus mal à l'aise.

Je passe le reste de la matinée dans ma chambre. Encore une fois, je n'ai rien à faire, mais finalement je préfère ça que de croiser quelqu'un. Mais j'entends parfois des portes et des bruits de pas des garçons, ce qui m'indique que certains d'entre eux sont bien réveillés.

Vers midi, quelqu'un ouvre ma porte brusquement, sans même penser à toquer, et s'invite dans ma chambre. Je sursaute légèrement et me retourne pour voir Jungkook près de la porte.

- Tu ne nous préviens même pas que tu es réveillée ?

- Je pouvais très bien être toujours en train de dormir. répliquai-je pour lui tenir tête.

- Je t'ai très bien entendu, tôt ce matin. Et ton passage est visible dans la salle à manger.

Il m'observa quelques secondes tandis que je ne répondais pas. Il me scruta de haut en bas jusqu'à afficher un visage étonné. Il s'approcha de moi et je reculai légèrement par réflexe. 

Il leva le bras vers moi. Je cru qu'il allait m'attraper le bras, ou quelque chose de la sorte, mais il ne fit que prendre entre ses doigts le tissus de la manche du t-shirt que je portais et qui m'arrivait quasiment jusqu'à l'avant-bras.

- Alors maintenant que tu sais que tu ne peux pas me voler mes vêtements, tu les voles à quelqu'un d'autre ?

Il rigola d'un rire mesquin et moqueur. Je leva la tête vers lui et lui répondis d'un ton perçant :

- J'ai juste trouvé quelqu'un de plus appréciable que toi et assez généreux pour me prêter de quoi me changer.

Il s'arrêta de rire et fronça les sourcils quelques secondes avant de retrouver une expression indescriptible.

- Qui te les a donné ?

Juste pour me faire un plaisir de ne pas lui répondre et de le chercher ouvertement, je répondis :

- Ça ne te regarde pas. Pourquoi je te le dirai ?

Il afficha un sourire en coin et déclara :

- C'est vrai. De toute façon, qu'est-ce que j'en ai à faire ?

Il s'éloigna de moi et je retournai à mes occupations : rêvasser.

Mais avant de sortir de ma chambre il m'appela et me dit :

- La raison pour laquelle j'étais venue te voir était qu'on va manger dans 5 minutes, et qu'on partira juste après pour aller t'acheter des vêtements. Conclusion, si tu veux vraiment venir avec nous, t'as intérêt à te bouger.

Sur ces magnifiques phrases, il sortit en claquant la porte derrière lui.

Charmant.