La Mafia Coréenne [BTS]

Chapitre 20

Il me poussa contre un mur plutôt violemment et me regarda plus froidement que jamais. Il se tenait devant moi, les mains dans les poches, énervé, et je n'avais qu'une envie : disparaître.

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Il resta là, à me regarder de haut-en-bas pendant quelques secondes, avant d'enfin se décider à me parler, d'un ton énervé :

- Qu'est-ce que tu as entendu ?

Son regard perçait le miens, je n'osais plus bouger, ma respiration en était presque bloquée.

- Je...

Je ne sais pas quoi dire face à lui. Je détourne le regard, espérant que l'un des autres garçons viendrait pour me sortir de cette situation, mais personne n'est en train de venir.

Voyant que je ne répondais pas, il s'approcha légèrement et réduit l'écart qu'il y avait à la base entre nous.

- Je vais répéter une nouvelle et dernière fois : qu'est-ce que tu as entendu ?

- Rien de trop spécial, je venais d'arriver...

Il soupira en n'oubliant pas de lever les yeux aux ciel. Il se redressa encore plus.

Pourquoi faut-il qu'il soit aussi grand ? Ou alors, c'est moi qui suis petite ?

- Je me doutais bien que je n'obtiendrai pas une vraie réponse de ta part.

- Mais, c'est vrai, je n'ai rien entendu de compromettant si c'est ce dont tu as peur.

Il sourit légèrement. Pas un vrai sourire, plutôt un sourire que je qualifierai de dangereux. Il me regarda droit dans le yeux :

- Retiens bien ça, je n'ai jamais peur de quoique ce soit.

Accompagné de ces paroles, il me fit une petite pichenette sur le front. Sympa.

Il tourna les talons et m'abandonna ici, allant rejoindre les autres dans la salle à manger.

Je me décidai à ne pas les rejoindre pour ce soir. Je ferai bien de me reposer. Ces journées sont épuisantes et surtout je n'ai pas envi de recroiser le regard de Jungkook aujourd'hui.

C'est quand je me dirigeai vers ma chambre que j'eu soudainement une idée :

Ça fait quelques jours que je suis ici mais je n'ai toujours pas récupérer mon téléphone. C'est le moment idéal étant donné qu'ils sont actuellement tous dans la salle manger.

Le problème est que je ne sais pas réellement où il pourrait être. La seule information que je semble connaitre est que c'est probablement Jungkook qui l'a.

Je pourrais peut-être commencé par chercher dans son bureau ?

Il faut juste que je me souvienne de comment y aller.

Après quelques minutes à avoir errer dans les couloirs à la recherche du bureau de Jungkook, je le trouvai, la porte grande ouverte.

- Si la porte est déjà ouverte, ça risque d'être plus simple que prévu.

Je regardai derrière moi pour m'assurer que personne n'étais là et je me décidai à entrer. Je laissai la porte entre-ouverte pour pouvoir être au courant si quelqu'un arrivait.

Je regardai autour de moi. Effectivement je me souviens de cet endroit. C'est ici que Jungkook m'avait expliquer ce délire de mafia, si mes souvenirs sont bon.

Je contournai le bureau pour pouvoir ouvrir les portes de l'armoire située au fond de la pièce.

Dans cette armoire, je trouvai beaucoup de livres, et des classeurs, contenant des centaines de feuilles, que je n'eu pas le courage d'ouvrir. Rien de trop ressemblant à un téléphone en tout cas.

Après quelques minutes de recherches, il ne me restait que les tiroirs du bureau à fouiller.

Je les ouvris un par un, jusqu'à ce que j'arrive au dernier.

Il contenait tout un tas de feuilles volantes. Je les soulevai pour finalement trouver la raison de ma venue : mon téléphone.

Je l'alluma, il lui restait de la batterie. Quel soulagement. J'espère que j'avais pensé à prendre mon chargeur dans mon sac la dernière fois, sinon ça risque de s'annoncer compliqué.

Je sortis silencieusement du bureau en faisant bien attention à ce qu'il n'y ait personne. Je fermai la porte doucement derrière moi et retournai dans ma chambre.

Je me mis à chercher dans mon sac et effectivement, j'avais bien pensé à prendre un chargeur.

Je cherchais des yeux une prise et heureusement il y en avait une juste à côté du lit.

C'est parfait.

Il faut seulement que je fasse attention à ce que je n'utilise pas mon téléphone en présence des garçons.

Et c'est pile à ce moment là que j'entendis quelqu'un ouvrir la porte de ma chambre.