Oikawa is an omega (IWAOI)

La fin de l'enfance

Point de vue : Oikawa

Je n'arrive pas à détacher mes yeux de... cette chose.

Iwaizumi m'attrape par le col avant de me faire tomber sur lui. Il plonge son regard dans le mien comme pour saisir l'ensemble des émotions qui me composent. 

En-tout-cas s'il y arrive je suis preneur qu'il m'explique parce que mon esprit m'a complètement abandonné, me laissant à la merci des phéromones d'un irrésistible alpha brun, qui s'avère être mon ami d'enfance.

Penser à l'enfance me donne un haut-le-cœur. De toute évidence, nous n'avons plus rien d'enfants innocents. Il caresse mes cheveux, gémit, et je peux voir son membre se gonfler. Son odeur... argh je vais perdre la tête. 

Je m'approche de lui et il affiche à nouveau ce sourire acerbe qui d'habitude me caractérise. Je connais ce sourire, c'est le témoin d'une souffrance ou du moins de quelque chose qui ne va pas. Je me demande si j'ai l'air aussi sexy quand c'est moi qui l'arbore ?

- Oikawa, on ne devrait pas faire ça. Pas avec toi je...

Je tressaute. Il ne veut pas ? Pourquoi ? Ah... j'ai peut-être une idée. 

Iwaizumi n'a jamais été en couple. Il est l'un de ces rares alphas qui réprouvent leur attirance pour le type qui leur est pourtant destiné : les omégas.

- C'est parce que je suis... un oméga ?

Je balbutie et détourne mon visage. Je crois que je pourrais pleurer. C'est ridicule je sais mais me faire rejeter par Hajime c'est... c'est... trop douloureux. 

Il pose sa main sur ma joue, dans un geste certain mais tendre, me forçant à le regarder. Il est beau. 

Non, il est splendide. 

Ses yeux ont la couleur d'un lac en été ou de la jade de Chine. Ses cheveux, eux, sont d'un marron sombre et profond comme le bois qui caractérise ses phéromones. Sa peau est plus foncée que la mienne, comme le lait qui se mélange paisiblement au café. 

Je sens qu'il se retient. Je le vois à ses lèves qu'il pince entre ses dents, ses mains qui me serrent comme pour m'interdire de bouger et son regard qui semble chercher un point d'ancrage, quelque chose pour focaliser son attention. Il marque une pause en voyant mon entre-jambe bossue. 

J'imagine que ce n'est pas le point d'ancrage qu'il espérait. 

- Putain, marmonne-t-il.

Il perd pied, et m'arrache mon maillot avant de m'embrasser. Dieu. Que c'est bon. J'ai honte, mais je ne peux m'empêcher de gémir, de l'appeler, de le supplier de continuer. Sa langue rencontre la mienne en une caresse délicieuse. 

Je peux sentir les palpitations dans mon caleçon. Je peux sentir l'arrière de mon corps s'humidifier. Je peux sentir toute ma chair qui demande à être remplie.

- Je sais ce que tu veux, me susurre-t-il.

- Aaaanh Iwa... je peine à articuler sous l'effet du désir.

- Je sais ce que tu veux, répète-t-il, et je vais te le donner.

Il mord mon épaule, c'en est trop pour moi et je jouis une première fois. Il caresse mon caleçon humide avec un air satisfait que je ne lui connaissais pas. Même après une super attaque jamais il n'avait fait cette tête-là. 

Attends, je suis sérieusement en train de penser au volley là maintenant ?

Sa main glisse à l'intérieur de mon sous-vêtement. Tout à coup, le volley a complètement quitté mon esprit. Il se stoppe et me fixe. Je sens ses doigts à l'entrée de mon...

- Regarde-moi Tooru, exige-t-il. Je veux te voir quand ils seront en toi.

Puis il s'enfonce en moi et un cri de plaisir me déchire la gorge tandis que mon caleçon s'humidifie une nouvelle fois. Je ne sais pas si c'est de le savoir avec deux doigts dans mon... euh... eh bien... trou, ou si c'est de l'avoir entendu prononcer mon prénom qui me fait cet effet là. 

Quoi qu'il en soit l'extase provoquée est ultime.

Je relève la tête vers lui, j'aimerais l'embrasser à nouveau, mais il semble contrarié.

- Je veux plus. Tooru, je te veux toi tout entier, ici et maintenant. 

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Well, well, well.... en effet c'est plus des enfants aha !

J'espère que vous allez aimer ce chapitre autant que j'ai aimé l'écrire !