Point de vue : Iwaizumi
La fin du trajet se déroula sans encombre et je ne pouvais détacher mes yeux de Tooru me remémorant ses paroles. Depuis quand était-ce lui qui me remontait le moral ?
Sûrement depuis un moment...
On arrive devant chez lui, une maison au crépi blanc et aux volets bleus. C'est amusant comme sa demeure dénote dans le quartier, arborant les couleurs de notre club - bien que ce soit involontaire.
Je me surprends à ne pas vouloir lâcher sa main, il me faut un excuse...
- Euh, Tooru, tu veux qu'on révise pour le devoir d'anglais de la semaine prochaine ? En plus le tournoi commençant cette semaine-là aussi, il nous faut gagner du temps sur les révisions, non ?
J'hésite, un peu mal à l'aise et espérant que mes véritables intentions ne sont pas trop évidentes mais Oikawa semble ravi de ma requête.
- Haha, j'en connais un qui veut que je l'aide ! Pas de soucis Iwa-chan, je vais t'enseigner tout ce que je sais.
Qu'est-ce qu'il peut être naïf... je suis bien content qu'aucun alpha n'ait mis la main sur lui avant moi.
On monte directement dans la chambre tandis que Tooru énumère les différents sujets d'examens pouvant tomber. Pour ma part, je me fiche complètement de cette interrogation et si Oikawa est particulièrement doué en anglais, ma moyenne reste au dessus de la sienne.
Néanmoins, j'essaie de l'écouter en feignant un intérêt qui de toute évidence n'existe pas. Mais le voir si engagé ça a un côté... séduisant.
Je n'arrive pas à penser à autre chose que la nuit de samedi, à nos corps qui s'emmêlent, ses gémissements de plaisir, son odeur quand il atteint le comble de l'excitation.
Il se tourne vers moi en un sursaut, le visage tordu en une expression de surprise. Il me faut quelques secondes pour réaliser que mon corps a traduit mes pensées en relâchant mes phéromones. Je tente de me rassurer : même si la situation est gênante Oikawa ne devrait pas être perturbé par une quantité si faible.
Étonnamment son expression semble dire tout le contraire.
- Hajime, attends ! supplie-t-il.
Je ne fais pourtant rien ; je n'ai pas bougé bien trop embarrassé par l'odeur que je dégage. Ses genoux tremblent avant de céder sous son poids. Il se cambre, laissant son t-shirt effleurer le sol, les paumes enfoncées dans le tapis trônant au bord de son lit.
Soudain, un arôme de fleurs de cerisiers émanant de l'oméga devant moi chatouille mes sens. Cet effluve invite mon instinct à me rapprocher de Tooru qui tremble sous l'excitation. Son regard devient flou, troublé par le désir qui l'anime.
"Qu'est-ce que j'ai fait ? Mais surtout, pourquoi réagit-il... autant ?".
- Ha... Hajime... s'il te plaît...
Il halète, frottant son membre gonflé et humide. Il faut qu'il se calme, parce que sinon... sinon je ne pourrais pas me retenir.
J'avance avec précaution, essayant de désarmer l'appétit qui monte en moi, prêt à me consumer. Je voudrais lui parler pour le raisonner mais, une fois à sa hauteur, je l'embrasse avidement renonçant à toute mesure.
J'attrape son pénis prenant le relais sur les mouvements qu'il effectuait : sa réaction est immédiate et un fluide épais se déverse dans ma main. Ses phéromones embaument la pièce, le rendant à chaque instant plus désirable qu'auparavant.
Je le retourne sur le tapis afin d'admirer son torse musclé et sa poitrine durcie par l'excitation. Mes doigts se promènent sur son ventre pâle, et une envie me saisit si fort que je ne peux me résoudre à l'ignorer : je prends son sexe dans ma bouche me délectant du goût sucré du liquide qui s'en échappe. Il hurle de plaisir, s'arquant pour mieux s'enfoncer dans ma gorge.
- Ah.. attends, stop... c'est... c'est... sale Hajime je...
Il n'arrive même plus à parler à cause de la fièvre que je lui cause.
Sale ?
Oh, s'il savait toutes les choses que je compte lui faire, il ne s'offusquerait pas de si peu. Surtout quand il est si... délicieux.
Il se déverse en moi, dans un râle grave et suave. Je me relève pour l'observer et le spectacle qu'il me dévoile est aussi obscène que j'aurais pu l'imaginer.
Ses jambes en l'air, ses yeux humides de larmes qu'il tente péniblement de cacher avec sa main posée sur ses lèvres. Son regard est à la fois enivrant et provocant, bien qu'il trahit son léger doute quant à la situation actuelle.
J'embrasse l'intérieur de sa cuisse avant de lui demander si je peux entrer en lui. Il hoche timidement la tête dans une attitude bien éloignée de celle du passeur et capitaine de l'équipe de volley.
"Mais cet Oikawa là, moi seul peut le voir. Moi seul peut l'avoir".
Je le pénètre et ses cris de plaisir accompagnent aussitôt chacun de mes mouvements. Il se relève m'offrant une position où je lèche avidement sa nuque, pressé d'un jour y planter mes dents afin de le faire mien à tout jamais.
Cette pensée se dessine en moi avec un sentiment d'euphorie qui me fait grossir ; je peux entendre la plainte de Tooru qui s'en est rendu compte lui aussi. L'embrasement dans mon corps est tel qu'il est presque insupportable.
- Tooru, Tooru, Tooru....
Je ne peux m'empêcher de dire son prénom.
Je vais devenir fou, comment peut-on à ce point aimer quelqu'un ?
Il tourne la tête afin de rencontrer mon regard. Je caresse sa nuque avant de murmurer :
- Mon oméga.
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Euh... euh... euh... j'ai chaud !
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Oikawa is an omega (IWAOI)
FanfictionLorsqu'Oikawa, capitaine de l'équipe d'Aoba Johsai réalise qu'il est un oméga, sa vie se complique. Entouré d'Alpha il doit désormais se battre pour assurer sa progression au volley et comprendre les attirances qu'il éprouve pour certains joueurs. ...